Première petite balade de l’année, balade digestive….
Là, dans une ambiance de bout du monde, un panorama à 360° récompense nos efforts.
Sur ce petit coin de paradis de belles petites fleurs s’agitent doucement sous la brise légère.
25 Mai : Le Mont Arpille en Suisse 2085 m
Dès 9h en route direction Chamonix et le col de la Forclaz en Suisse départ 10h15 à 1526m.
Michèle, Jacqueline et Oscar nous accompagnent,
et rapide en sous bois par des lacets réguliers, quelques haltes pour admirer le paysage
On atteint alors le sommet et un superbe panorama s’offre à nous.
A nos pieds déploiement magnifique sur la vallée du Rhône, hélas dans un légère brume de chaleur.
puis en lacets serrés en forêt nous permettant de rejoindre le col de la Forclaz.
Ainsi la boucle est terminée, un joli sommet pour une course d’initiation de début de saison.
26 Mai les crêtes d'Hirmentas 1502m
Petite balade digestive depuis le studio au col de Terramont 1098m
et par quelques lacets serrés arrivons aux chalets Favier,
poursuivons dans les alpages fleuris
et sous les remontées mécanique pour arriver sur les crêtes.
Nous suivons ces dernières avant de descendre, à vue, pleine pente en direction des Granges.
Nous voici donc en Haute Savoie. Fera t-il beau ? Allons nous pouvoir randonner ?
Malgré cela le 19 juillet petite balade de trois heures pour la matinée au dessus de St Martin.
Un petit belvédère nous laisse une belle vue plongeante sur Sallanches
et les quatre têtes coiffées de brume.
Le clapotis devient murmure dès que l’on s’éloigne du torrent.
Un petit torrent qui babille... Chut !!! Ecoutez le .
Ce n’est qu’après le repas que nous déciderons de faire une balade digestive vers Domancy.
Notre persévérance sera récompensée, la pluie cessera et nous aurons même un peu de soleil.
Rencontres inattendues... Avec la nature.
Là un chalet... en arrière plan la Pointe Percée, dans les nuages.
Ou encore une petite chapelle nichée dans la verdure.
Suivez notre cheminement grâce aux panneaux.
Cela nous aura permis de prendre un bol d’air et de nous dérouiller un peu.
Retour dans la Vallée verte, à notre col de Terramont et toujours de la pluie, c’est désespérant.
Lente progression !!!! Juillet ....toujours en Hte Savoie
22 juillet :
Le Mont Forchat 1539m, situé au cœur de la vallée verte.
Départ juste au dessus du Chardet en direction le col des Moisses 1080m.
Une lente progression sur un beau chemin forestier laisse une belle vue sur Habère Poche et sa vallée verdoyante,
direction les granges de Mamet d’où l’on aperçoit le Mont Forchat reconnaissable à la statue de Saint François de Sales qui veille jalousement sur la foi des chablaisiens depuis 1898. Ce large chemin est tracé dans la campagne à vaches où l’on peut croiser des tarrines habituées aux randonneurs.
Celle ci n'apprécie pas la photo.....
Le soleil voudrait bien faire son apparition mais il a beaucoup de mal à percer la couche nuageuse fort épaisse.
Le sentier, de plus en plus raide, serpente alors en forêt jusqu’au col de l’Encrenaz.
Une petite pause bien méritée permettra déjà une belle vue sur le Léman.
La brise légère agite doucement quelques fleurs à clochettes comme pour les libérer de leurs perles de diamant posées délicatement par les pluies de la veille.
L’ascension finale devient un vrai raidillon au milieu des fleurs et des gentianes.
Le but est atteint......
L’arrivée au sommet est grandiose, malgré sa faible altitude c’est un belvédère magnifique, un 360° qui s’offre à nous, un large point de vue sur le Léman de Genève à Montreux mais aussi sur le Chablais. Bien que le soleil nous gratifie de quelques rayons le ciel n’est pas suffisamment dégagé pour voir le toit de l’Europe.
Pour le plaisir des yeux nous resterons quelques instants à contempler ce magnifique panorama, là règne calme et plénitude, malgré les randonneurs et les vététistes.
Tel que le Mont Billat
Ou le Roc d'Enfer, dans le nuages avec Roche Mota en avant plan
Descente rapide au col de l’Encrenaz puis légère montée en terrain humide, enfin direction le col de Moisses.
Le sentier devient plus pentu et dessine de grands lacets serrés et glissants, en forêt, avant de rejoindre le creux de la Marlat et le col que voici.
Plus que cinq cents mètres de route et nous voilà au point de départ.
23 juillet
Une petite balade en voiture vers la Vallée d'Abondance.
Le petit village de La Forclaz (au dessus des gorges du Pont du Diable)
Les chalets de Tréchauffex après le col du Grand Taillet.
De là haut on peut contempler la face sud du Mont Billiat et la montagne des boeufs.
Du col du Grand Taillet se dresse fièrement la dent D'oche précédée par la château d'Oche.
Après Abondance direction les lac des Plagnes.
Une minuscule chapelle très fleurie.
Le Mont Chauffé face sud.
Les Cornettes de Bises depuis la Chapelle d'Abondance.
25 juillet
La Pierre Avoi 2473m (Suisse)
Les discussions sur le point de départ vont bon train, nous ne voudrions pas faire trop de dénivelé, pas encore assez d’entrainement….
C’est décidé nous partirons sous le téléphérique. Mais arrivé là !!! la route continue nous l’emprunterons donc en direction de la Croix de Cœur 1980m. Super le parcours sera moins fatiguant…
C’est un pic rocheux insolent des Alpes Valaisanne qui se dresse fièrement au dessus des alpages et du coude du Rhône.
L’ascension est facile au milieu des pâturages pour atteindre la Croix de Cœur. Le temps est mitigé, la brise fraiche et vivifiante.
On poursuit par Savoleyres,
puis par un large sentier en crête on atteint le col de Marlena 2315m qui nous conduit le long de la face rocheuse.
On accède en quelques minutes au sommet en empruntant des échelles, des marches taillées dans le roc ou bien à l’aide de câbles. Accès sécurisé ne présentant pas de grandes difficultés, mais il ne faut pas être trop sujet au vertige.
C’est une randonnée spectaculaire en ce qui concerne son environnement immédiat. La vue
sur le massif du grand Combin et du Mont Blanc s’offre à nous, un vrai théâtre de la nature.
Un court repos au somment pour admirer l’environnement et nous descendrons rapidement.
Repas pris à l’abri du vent qui nous transperce puis descente rapide vers nos voitures, le ciel laissant couler quelques larmes inoffensives.
Une randonnée conviviale que tout le monde a apprécié, guidée par Michèle et Oscar suivi des Nantais et de Jacqueline.
26 Juillet :
Le bisse du Torrent neuf ou de Savièse, construit en 1430 et mis en eau pour la dernière fois en 1934.
La météo semblait fort incertaine. Faut-il la croire ???
Nous partons tout de même, il fera sans doute beau dans le Valais….
Direction Savièse et le parking prévu pour faire le Bisse.
«Un bisse : Canal d'irrigation, creusé dans la terre et le roc ou fait de planches de bois soutenues par des poutres fixées au roc à flanc de montagne, servant à amener l'eau de la fonte des glaciers ou des torrents dans les vallées et à la distribuer sur les différentes surfaces cultivées (prés, champs, vignobles, vergers, jardins, etc.) ».
L’Association pour la Sauvegarde du Torrent-Neuf a été créée afin de redonner vie à ce bisse vieux de 500 ans. Un chemin sera établi sur plus de 4 kilomètres, deux tronçons seront remis en eau, des aménagements didactiques seront installés et permettront d’observer les vestiges conservés malgré les assauts du temps.
C’est une randonnée facile, originale et assez aérienne permettant de parcourir le flanc sud du Prabé.
Suivez nous....
Départ de la randonnée en sous bois, le long du bisse
avec le doux murmure l’eau qui passe parfois dans des tunnels
et que nous suivons jusqu’à la Chapelle Ste Marguerite.
A côté, la buvette.
Il va falloir être vigilants..... et pour cause....
De là on accède au parcours thématique offrant ainsi reconstitutions et infrastructures extraordinaires pour tenter de comprendre ce parcours ancestral.
On se lance sur un chemin étroit qui rentre dans le vallon du Sanetsch, parfois creusé à flanc le rocher parfois accroché à la paroi.
Les passerelles métalliques suspendues dans le vide, se succèdent et sont de plus en plus longues : 85m, puis 97 et enfin 137, une véritable symphonie visuelle très sécurisée permettant ainsi aux personnes atteintes de vertiges d’y accéder sans trop de difficultés.
On tangue un peu....
Celle-ci était la plus courte.... mais comme vous pouvez le voir très sécurisée....
Et nous voilà face au nounour.... Selon la légende, un ours aurait rattrapé un travailleur qui était tombé par une planche cassée, lui sauvant la vie. Dès lors, l'ours est considéré comme protecteur du Bisse.
Deuxième passerelle, encore un peu plus longue..... 97m
Et enfin la troisème... 137M
C'est un magnifique travail de remise en état entrepris pas l’association, qui d’ailleurs va encore prolonger ce circuit. Il est fascinant d’imaginer les difficultés rencontrées par nos ancêtres pour construire un tel ouvrage.
Chemin dans la roche et point de vue.
Après un arrêt à la nouvelle petite chapelle du Torrent neuf prendre le chemin du retour qui se fait en sens inverse, il faut donc retraverser les trois passerelles. Au retour rencontrerons pas mal de monde.
Repas de midi confortablement installés sur un banc à mi parcours. La pluie tant prévue ne viendra pas troubler notre balade, il fait une température raisonnable nous permettant de poser nos polaires. Un moment de convialité.
Et c'est le retour....
Arrêt à la buvette et via Sallanches.
Nous terminerons la soirée aux Paccots devant le verre de l’amitié et ensuite partie de belote.
Merci Michèle et Oscar pour cette excellente journée nous avons beaucoup aimé ce parcours thématique que nous ne connaissions pas, dommage nos amis Nantais n'étaient pas là.
30 juillet
La dent de Verreu 1901m (randonnée avortée)
C’est par un temps mi-figue mi raisin que nous partons direction Samoëns puis le cirque de Fer à Cheval, après quelques kilomètre bifurquons sur la gauche pour attendre le petit village du Mont (980m). Dès notre arrivée les nuages ont entamé un ballet ne nous permettant de voir les sommets.
Traversons le petit hameau, tranquille et plein de charme du Mont avec son agréable chapelle et son petit four à pain (jadis les villageois des hameaux environnants montaient en procession ici pour obtenir de la pluie en été lors des rogations)
Poursuivons par un large chemin pierreux qui monte doucement en grands lacets dans la forêt d’épicéas pour atteindre la ferme du Praz sur le Mont (1297m) qui fait aussi buvette.
Le sentier se fait alors beaucoup plus étroit mais surtout très boueux, difficile de progresser dans cette terre glaise glissante, c’est à pas hésitant que nous arrivons dans les premiers alpages. Que faire ? D’autant plus que les nuages s’agrippent de plus en plus au sommet.
Sage décision, nous redescendons… avons fait environ 600m de dénivelé, petit entrainement n’est-ce pas ?
Descente périlleuse…. glissade au programme pour certain, je ne les nommerai pas !!!!
Mais l’escorte des biquettes est là, acceptant caresses et gratouilles au passage.
Arrivée à la chapelle de belles pierres sont là pour poser nos petites fesses et c’est l’heure du repas. Rien ne manque apéro pour commencer offert par Michèle et pour finir génépi offert par Jacqueline.
Passerons par Marnaz chez Oscar : café, thé et gâteaux au programme.
Pour ne pas perdre l’habitude terminerons la soirée par une partie de belote acharnée.
31 juillet
Belvédère d’Aujon
Départ vers 9h direction Flaine (1580M). L’on ne peut, à mon avis, que rester perplexe devant cette station toute bétonnée et ses nombreuses remontées mécaniques, mais nul doute que les amateurs de « grand ski » adoreront….
Prendre le sentier fléché au départ de la télécabine du l’Aulp de Véran, l’on monte alors en forêt par le domaine skiable. Nous nous trouvons sur le trajet de la « Rando d’or » des Carroz, de nombreux vététistes, déjà bien crottés, nous dépassent, à pied ou à vélo, mai hélas ils ont encore 3000m de dénivelé à faire et presque 60km.
Un petit sentier tournicote dans les alpages jusqu’aux chalets d’Aujon.,
la flore des montagnes s’y exprime à son aise et se décline en de nombreuses couleurs éclatantes.
De là nous nous pouvons découvrir l’ensemble de la station qui n’est pas un modèle d’intégration d’architecture dans un milieu montagnard.
Un faux départ vers la droite sera l’occasion de galérer un peu, parmi des lapiaz parsemés dans une végétation de rhododendrons ou de myrtilliers,
puis sur un vase lapiaz dépourvu de tout repère tant il est uniforme.
Mais un balisage rouge libère notre esprit, il est alors impossible de se perdre.
A la surface de ce sol calcaire se produit un phénomène d'érosion appelé "lapiaz". Il s'agit d'une action chimique, et non mécanique, qui entraine cette érosion dont le résultat est la sculpture des roches en plus ou moins profondes rainures, rigoles et gouffres. Suivant le degré de pente, ces rainures prennent la forme de vaguelettes de différentes tailles, parfois très acérées.
Durant tout le franchissement du chaos nous restons vigilants et concentrés sur notre marche afin d’éviter les pièges et de tomber dans une crevasse.
Au belvédère sommes récompensés, la vue est splendides et les falaises impressionnantes, mais pas aussi dégagée que nous l’aurions voulu.
La plongée sur Magland et la vallée de l’Arve, 1500m, n’est salutaire que pour les yeux.
Les « gnoles » sont là, barrant parfois l’horizon et étreignant Areu et la Pointe Percée comme pour mieux les cacher.
La place ne manque pas nous chercherons des rochers adéquats pour piqueniquer au sec…le terrain étant encore très humide.
Le pilier de la croix de fer nous tend les bras…mais personnellement elle ne me tente pas réellement. Le passage semble pas mal exposé avec vires herbeuses encore fort détrempées par les fortes pluies de la semaine dernière, puis il faut penser à notre ancien qui ne pourra pas y accéder.
Malgré la faible altitude la température n’est pas très agréable, la brise souffle, nous redescendrons rapidement toujours en assurant nos pas.
Un petit arrêt buvette à Arraches.
Encore une fois la soirée se terminera aux Paccots, soirée pizzas et belote.
31 juillet :
Les rochers de Leschaux.
Classique depuis Solaison, mais notre but est de faire une petite balade et de régaler nos papilles au restaurant du plateau…. « bougnettes » au menu bien entendu !!!
Nous partons donc par le « mauvais pas » direction col de Cenise.
Un petit incident de parcours, Margot craint l’itinéraire et se retourne avec Maryvonne. Nous poursuivons par un sentier pierreux et glissant où de nombreuses racines noueuses et récalcitrantes ralentissent notre progression, belles vue sur Solaison et la Pointe d'Andey ou les falaises qui nous surplombent.
Le sentier devient plus hard, toujours très glissant mais des câbles sont là pour nous rassurer. La progression est lente et nous devons arriver au restaurant de >Rhodos avant 13H.
Nous décidons donc de raccourcir le parcours e de redescendre par « la Glacière ».
Toujours pas de Maryvonne en vue, elle n’est surement pas remontée car elle marche très vite et aurait du déjà nous rejoindre. Nos téléphones restent muets, nous amorçons donc la descente.
Celle-ci devient très périlleuse, les rochers sont glissants, nos semelles terreuses ressemblent à des savonnettes et nous avons beaucoup de mal à faire confiance à nos pieds….
Dur dur malgré les cordes posées là pour sécuriser l’itinéraire. La déclivité importante, terrain gras et accidenté n’est pas très rassurant, Oscar et Serge ont quelques difficultés et leurs genoux et chevilles sont mis à rude épreuve.
Nous voilà à « la Glacière » un énorme trou où la neige reste tout l’été et où il fait froid, d’où le nom.
Nous continuons, toujours en sous bois, mais sur un sentier agréable où les épines de sapin amortissent nos pas.
Voilà Maryvonne qui rejoint le groupe, elle a marché si vite qu’elle est allée jusqu’au col avant de redescendre par la Glacière.
Repas agréable en terrasse au menu : charcuterie, « bougnettes » et salade verte, fromage et dessert.
Une journée agréable ou convivialité à rimé avec amitié, comme toujours.
02 Août
Le Mont Billat 1894m
C’est depuis le col de Terramont que nous allons maintenant randonner, nous sommes rentés chez nous à Habère Poche.
Sous un ciel d’azur et un soleil ardent nous partons direction Bellevaux et les chalets de Buchilles 1435m.
Un large chemin jeepable traverse le versant ouest du Mt Billat et nous conduit rapidement aux chalets du Pertuis 1587m.
Le sentier se fait alors beaucoup plus raide godillant au milieu des alpages couverts d’une multitude de fleurs de toutes les couleurs. Se courbant sur notre passage, elles font une haie d’honneur comme pour nous inviter à monter plus rapidement.
Belle anémone effeuille tes graines aillées, brise légère disperse les au gré de ton humeur dans cette nature luxuriante et au printemps prochain nous viendrons admirer tes nouvelles corolles soufrées.
Dés le premier épaulement herbeux atteint le pilier Jotty et le pointe Blanche hissent leurs faces abruptes, puis le sentier traverse une forte pente herbeuse ou la vigilance est de mise, surtout si l’on craint le vide. Pour sécuriser notre progression dans cette face herbe très pentue des câbles et des chaines sont là.
Au deuxième épaulement continuons sur la gauche par un sentier assez large mais en arrête et atteignons ainsi rapidement le sommet.
Dés que l’on commence la dernière pente sommitale les fleurs se font plus rares, leurs tiges plus courtes, leurs feuilles plus rabougries. Elles s’adaptent à la montagne à son climat parfois rude avec humilité. Faisons de même, adaptons nous, respectons là elle nous respectera, mais ne s’adaptera pas, c’est à nous de le faire.
La vue au sommet, même si son altitude reste modeste, est un 360° à couper le souffle. Par cette belle journée chaude et ensoleillée, la première depuis notre arrivée en Hte Savoie, c’est un véritable plaisir d’admirer ce panorama époustouflant. Le Mont Blanc scintille de mille feux sous ce soleil radieux, la chaine s’étire fièrement, le Lac Léman encore un peu brumeux semble si proche qu’il pourrait refléter notre silhouette au sommet.
La vue s’étire du Jura et lac Léman au Chablais dans toute sa splendeur (dent d’Oche, Cornettes de bise, Mt Chauffé, Mt Grange, Dents Blanches) au Mt Blanc enneigé et à la Pointe Percée, sans oublier au premier plan tout l’imposant Massif du Roc d’Enfer.
Les vallées verdoyantes en contrebas cachent villes et villages.
Tout en contemplant cet immense panorama très varié, nous mangerons notre casse croûte puis redescendrons sur premier épaulement où nous ferons une grande pause.
Arrivés aux chalets du Pertuis poursuivrons en face pour accéder à la Grande Point des Journées 1722m.
La Grande pointe des Journées vue à mi pente du Mont billat.
Redescente par le même itinéraire jusqu’à la voiture.
Une petite randonnée mais que du bonheur même si la montée fût un peu rude.
03 Août :
La Pointe Tréchauffé 1627m
Nous voilà aux chalets de Trechauffé à 11h30 (1258m).
Est-ce l’heure de partir en montagne !!!!
En effet le temps était si incertain que nous avons longuement hésité, mais la balade étant relativement courte nous partons confiant espérant passer entre les gouttes.
Montée rapide en lacets serrés sur un sentier bien marqué et un itinéraire balisé, d’abord en sous bois de feuillus puis en alpage et enfin en sous bois jusqu'au col de l'Aiguille. Mon pouls s’accélère et mes pas se ralentissent…
Un passage fort raide et très glissant est équipé d’une volée d’escalier métallique sécurisant ainsi le passage.
Le terrain gras et glissant demande un peu d’attention, mais nous voilà rapidement au sommet.
C’est un point de vue merveilleux sur qui surplombe d’un côté le lac Léman de l’autre de Jotty, les gorges de la Dranse et les sommets du Chablais.
Quelques rayons insolents rayons de soleil filtrent à travers les nuages nous laissant tout à loisir de déguster notre casse croute.
Nous rebroussons chemin et reprenons le sentier pentu et glissant jusqu'au Col de la Crottaz qui offre une vue imprenable sur la Dent d'Oche, les Cornettes de Bise, le Mont Chauffé et au fond les Dents du Midi.
Le sentier perd alors rapidement de l’altitude pour arriver au col de Nicodex et les chalets du Poisat blottis sous le mont Ouzon.
Dans ce jardin alpin très fleuri nous suivrons un grand chemin carrossable jusqu’à l’intersection qui nous conduira rapidement aux chalets de Tréchauffé et le tour est terminé.
Il est tôt irons prendre notre thé et café à la « Chévrerie » où nous dégusterons une tarte aux framboises. Rencontre avec les biquettes peu farouches issues de la race alpine"chamoisée" qui donnent un lait très riche transformé rapidement en chevrotin qui depuis 2001 est de venu le quatrième AOC après l'Abondance, le Reblochon et le Beaufort.
Les chalets de Tréchauffé présentent les caractéristiques typiques des chalets du Chablais à savoir une partie inférieure en pierres locales l'autre partie en bois. Traditionnellement le bas était réservé séparemment aux hommes et aux bêtes et le haut aux foins.
La Pointe Tréchauffé depuis le bas.
05 Août :
Le Mont Billat remake
Sans le soleil et la très beau panorama mais avec nos amies Cathy et Isabelle qui ont malgré tout apprécié la balade.
Suivez nous maintenant à Yvoire....
Les randonnées se font plus longues !!!!! Hte Savoie
06 Août :
Chalet de Chavan 1615m, lac de Pététoz
Ce samedi le temps est incertain, le ciel gris et menaçant… Que faire ? Après quelques hésitations nous partons direction donc la Chévrerie, en passant devant le lac du Vallon.
Dame nature à l’aube en mars 1943 repris ses droits et devint maitresse dans le vallon (notre ami Oscar se souvient de ce moment là). Elle laissa glisser une gigantesque coulée de boue de la Pointe Lagay jusqu’au fond de la vallée, des granges à foin, des maisons et deux scieries furent emportées. Le cours du Brevon obstrué s’épancha et ainsi se créa le Lac du Vallon qui englouti certaines maisons dont les habitants purent sauver mobilier et bétail. Ce qui fut un cataclysme géologique devint alors une attraction touristique.
La vallée à désormais son petit plan d’eau avec en toile de fond la magnifique barrière du Roc d’Enfer.
C’est sur le parking du Pont de la Joux que débute notre randonnée. Nous suivrons la piste de fond sur quelques kilomètres puis emprunterons un sentier fort raide, en forêt,
avant de déboucher, après quelques efforts, dans les alpages de Chavan. Encore une petite montée douce et nous voilà au chalet. Il est ouvert, Claudius semble être là avec des randonneurs.
La Pointe de Chavasse apparait entre les sapins.....
Après avoir versé quelques larmes le ciel se dégage et le soleil fait quelques brèves apparitions, pour notre plus grand plaisir.
De cet endroit un peu mythique (très bons souvenirs d’un soir de réveillon 2008/2009 sous la neige et en agréable compagnie) nous pouvons admirer, dans un bel alignement, les pentes vertigineuses des Pointes de Chalune et de Chavasse qui nous font face.
Perdus dans nos pensées nous continuerons notre randonnée par une grande traversée, parfois mal aisée et glissante, sous la Pointe Chavasse en direction du col de Vésinaz
Dés que notre sentier croise celui qui descend du col nous partirons sur notre gauche direction les chalets de Pététoz.
Le soleil se fait plus ardent, le cadre est très agréable nous casse crouterons donc dans ce décor chaleureux et authentique.
Après trois quart d’heure de pause poursuivrons par un sentier qui monte descend et puis tournicote et nous voilà dans les alpages de Pététoz (1530m) et ses chalets (souvenir encore d’un mini trek dans le Chablais en agréable compagnie).
En arrière plan Roche Mottaz.
Nous bifurquerons ensuite à droite direction le lac.
Nous suivrons donc les traces jaunes, cherchant parfois notre sentier qui devient très pentu et où les racines récalcitrantes gênent nos pas. Ouf !! dans une petite clairière un petit miroir apparait en contre bas.
Cette perle lacustre niché sans un épais rideau dépicéas au piedx de la falaise est née comme un prodige de l'âme défunte d'un glacier. Il parait que lorsque le galcier à fondu, l'eau est restée prisonnière dans ce creux formant ainsi ce mystérieux petit lac ampin à 1430m d'altitude. La vie organique s'y est developpée et le Potamot alpin y flotte à la surface.
Ici point de vue, la forêt est si dense qu’elle absorbe toute perspective.
Notre sentier se poursuit en forêt agrémenté par des lanternes posées par le syndicat d’Initiative certaine recèle une photo,
(Ces bornes de mélèze jalonnent le parcours d'interprétation "Eau Vive, qui Vive, la vie au fil de l'homme et de l'histoire" du Pont de L'Epuyer jusqu'au lac de Pététoz, on retrouve des photos d'habitants de la vallée et les marques graphiques que les familles de Bellevaux utilisaient sur leurs outils, actes notariée et billons de sapin), passe sur un petit pont, puis entre deux rochers avant de rejoindre le sentier du Roc d’Enfer et de nous conduire jusqu’à la voiture.
Nos randonneuses Auvergnate, Cathy et Isabelle semble ravie de leur course, même si elle reste fort modeste.
Dans ces endroits dépaysant, loin des contraintes du quotidien, nous nous sommes ressourcés et avons succombé aux charmes de cette nature préservée.
Nous progressons !!!!
10 Août :
Le Refuge de Bise 1502m
La nuitée est réservée, nous allons coucher au refuge et tenter de faire les Cornettes de Bise. Les 1100m de dénivelé, avec le peu d’entrainement que j’ai, me paraissent un peu hard, mais j’ai tant envie de les refaire !!!!
On verra bien…….
Après quelques moments passés avec un ami montagnard, Guy pour ne pas le nommer nous partons….
Direction Vacheresse et après une heure de route arrivons dans le vallon de Bise, dominé par la paroi rocheuse des Cornettes, il s’étire dans la douceur des verts pâturages parsemés de vaches de la race d’Abondance.
En fond de vallon apparait le refuge C.A.F. de Bise, bâtisse imposante et très ancienne où l’accueil y est agréable, mais le refuge est d’une autre époque. Pourquoi les travaux ne sont entrepris ??? Mystère…. Pourtant les toilettes extérieures sont immondes, accompagnées d’un tout petit lavabo…(seul endroit pour faire un brin de toilette hors mis un abreuvoir). Les couchages sont corrects mais en grand dortoir. Il serait grand temps de le réhabiliter…..
Nous étions 28 plus les enfants, mais le repas était super bon, la croziflette excellente. Bravo le cuisiner.
Discussion agréable avec nos voisins de table, un Monsieur de Savoie, bon marcheur, bon skieur et amoureux de la montagne et un jeune couple Franc-Comtois qui découvre les joies de la nature depuis peu de temps.
11 août :
Les cornettes de Bise 2432m
Randonnée classée parmi les incontournables du Chablais.
L'imposant massif monoplise l'horizon et captive mon regard, mes yeux cherchent le passage dans cette forteresse rocheuse : frontalement pas d'issue possible. Il faut vraiment la contourner. Le parcours sera raide, difficile du fait de la longueur et du dénivelé, mais beaucoup moins que l'on pourrait l'imaginer.
La nuit y sera relativement calme pour un refuge en dortoir et pour une fois nous serons relativement reposés pour affronter la grimpette.
Lever 7h15, petit déjeuner. Le soleil éclaire seulement les sommets environnants, laissant le refuge dans l’ombre. La bise chante…sans doute elle a quelque chose à nous dire !!! La température est d’environ 8°, se laver les dents à l’eau fraiche de l’abreuvoir est presque le parcours du combattant.
En attendant Michèle, puisque tous nos copains ont renoncé… nous restons au chaud dans le refuge.
8h sonnante la voilà, sans perdre de temps amorçons l’ascension. La montée est rude, avons un dénivelé important, j’aime mieux adopter un pas lent et doser l’effort car toute tentative pour forcer le rythme risque de se solder par des palpitations.
Dès le Pas de la Bosse 1816m la vue sur la Chablais, le Massif du Mont Blanc est imprenable, le Mont blanc, toujours aussi majestueux, se découvre petit à petit au fur et à mesure de notre progression. Partons ensuite sur la gauche, à flanc de montange, pour atteindre le couloir Sarraugin.
La face nord du Mont chauffé qui s’offre à nous.
De ressauts en ressauts les traces se perdent, seules quelques têtes de chamois peintes guident nos pas.
Où vont-elles pousser ???
La Pointe Lachau, souvenir de 2010, Serge on t’entend…… chanter !!!!
Nous arrivons au passage un peu exposé, les rochers sont si patinés et lisses que le moindre faux pas peut être fatal, ici pas de corde ni de chaines pour nous sécuriser. C’est donc à vue, sur ce terrain accidenté, où nous devons faire quelques pas d’escalade, que nous progressons attentivement, cherchant nos prises et assurant nos pas.
Un jeune bouquetin, peu farouche, est couché sur le sentier, il nous regarde sans broncher, puis daigne faire quelques pas pour nous laisser passer.
Une longue traversée en arête permet d'atteindre le sommet bien visible avec la croix qui le surmonte (beaucoup de monde là haut). Beaucoup de petites fleurs dans la caillasse, quel contraste!!!
Impatiente d’embrasser du regard cet immense et somptueux panorama, je me hâte et la récompense est au bout du chemin. Un 360° époustouflant qui va du Léman au Grand Combin en passant le Massif du Mont Blanc et le Chablais.
Malgré la « foule » et la brise plutôt fraiche nous resterons là à contempler à rêver.
Quelques choucards volent d’un vol rectiligne puis planent tranquillement au dessus de nos têtes.
C’est avec ces images plein les yeux que nous amorçons la longue descente, le compte à rebours pour perdre de l’altitude commence.
Le Léman à nos pieds.
Le sentier est rude, la caillasse est omniprésente et parfois nous cherchons nos pas jusqu'au col de Chaudin.
Encore trois jeunes bouquetins nous regardent et grimpent tranquillement, peu inquiet de notre présence.
Un petit carré herbeux s’offre à nous, nous y poserons nos fesses et mangerons tranquillement au soleil. Il nous caresse de ses doux rayons et hâle notre peau.
Après une belle pause, bien méritée, nous poursuivrons notre descente, contournant la face nord des Cornettes. Mais hélas il faut encore remonter pour atteindre le col d’Ugeon 1964m, face à la dent de Velan,
avant d’amorcer la grande descente finale qui sera fatale pour certains genoux…
Ainsi se termine notre superbe randonnée après une boisson prise à la terrasse de refuge.
Demain sera un autre jour, nous sommes tous invités à Passy, chez nos amis Nantais, allons lever ensemble le verre de l’amitié qui annonce la fin, ou presque des vacances en Haute Savoie…..
C’est aussi cela la montagne ….. la rencontre avec les amis autour d’une bonne table. Cela fait chaud au cœur et nous apprécions.
13 Août :
Le refuge de la Pierre à Bérard.
Nous sommes tous réunis pour la dernière randonnée en Haute Savoie.
Départ de la gare du Buet 1337m par un sentier très agréable au milieu des mélèzes, passage à la Poya : petits chalets anciens nichés entre la tête des Mesures à gauche et celle des Combasses à droite.
En une quinzaine de minutes nous arrivons à la cascade de Bérard et la grotte à Farinet, celle-ci est fermée.
Selon la légende, en 1873 un faux-monnayeur du nom de Farinet, genre Robin des Bois local, se serait caché dans la grotte située derrière la cascade pour échapper aux gendarmes. Pour échapper à une vie de misère, il choisit de fabriquer de la fausse monnaie et de la distribuer aux plus démunis. Il disparaît le 17 avril 1880 dans les gorges de Saillons (Suisse) dans des circonstances restées mystérieuses.
Nous longeons toujours le torrent de Bérard qui se veut tantôt chantant tantôt murmurant, puis le traversons sur un petit pont le bois de la Vordette pour le suivre sur sa rive gauche, après avoir laissé sur notre roite le sentier qui rejoint Trè les Eaux.
La montée en sous bois est très agréable et de plus très belle, un petit havre de paix que nous apprécions.
Montons sur un petit escarpement rocheux qui débouche sur un petit plateau et de replat en replat, alors à découvert, nous arrivons dans le vallon de Bérard et à la dernière montée vers le refuge. Niché sous le rocher il est tout petit, il semble pourtant à portée de soulier….
Mais il faudra bien encore une heure pour l’atteindre. Il est vrai que nous avançons assez doucement, nous attendons notre ancien, Oscar, pour ne pas le nommer, ses jambes les trahissent un peu et de plus il vient d’être opéré d’un œil. Mais pour son âge il marche encore très bien.
Ici, la montagne nous dévoile, encore une fois, sa face cachée, sous bois agréable, cascade de Bérard, petit torrent qui sautille en chantant, ses petits glaciers qui s’étiolent,
ses aiguilles : du chamois, du Lac blanc ou encore de la Tête plate
et refuge à demi caché sous un rocher pour éviter les avalanches de l’hiver.
Nous piqueniquerons confortablement installés sur la pelouse ou sur des pierres, sous un soleil généreux et chaud. Notre ami Serge a amené une bonne bouteille que nous dégusterons avec plaisir. Comme d’habitude rien en manque, gâteaux, chocolats et génépi sont aussi au menu.
Les « grands enfants » chahutent….. Jugez par vous-même !!!!
Redescente tranquille par le même sentier, sauf une toute petite variante qui est plutôt un peu galère. Le soleil « cogne » nous attendons avec impatience la partie ombrage très agréable en cette chaude journée.
La Verte et les Drus d'offre à nous quel magnifique spectacle !!!
Au chalet du Buet nous nous désaltèrerons avant de nous séparer.
Et oui pour nous c’est notre dernière journée en Haute Savoie, nous faisons un détour chez nous avant de repartir retrouver d’autres amis dans les Hautes Alpes.
Nous reviendrons !!!!!
Nous avons pris le temps de nous ressourcer en nous plongeant dans ces lieux naturels, d’admirer, de découvrir ou de redécouvrir toujours avec le même plaisir, seuls ou avec des amis
Même si le beau temps n’est pas au rendez-vous cette année, nous avons eu, comme toujours, beaucoup de plaisir à randonner dans cet incroyable terrain de jeu qu’est la montagne.