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Par Les Pollhuguetts le 15 Janvier 2020 à 17:33
14 janvier
Une excellente journée, comme je les aime, journée découverte et journée rencontre.
A peine 7 petits degrés ce matin, difficile de sortir de sous la couette, les feuilles s’agitent Grrr....mais le soleil pointe son nez à travers les eucalyptus.
En route pour les Monts des Béni Snassen, nous longeons dés lors la frontière Algérienne et son cordon de barbelé. Puis direction Berkane par une belle 4 voies, plate à souhait.Ensuite la route R607 est prévue pour une quatre voies, la première partie sera bientôt terminée, nous roulons encore sur deux voies seulement. Pour la suite des travaux titanesques sont en cours, des petites déviations sont en place et des parties "orangina" réduisent notre vitesse, sans pour autant nous inquiéter.
Arrivée à l'entrée de Taforalt, petit village niché dans la montagne, prend des airs européens avec ses maisons en tuiles rouges.
Intrigués par des ruines sur la colline, nous questionnons un charmant jeune homme, Abdessamie qui nous y conduit, nous disant qu'il s'agit de maisons françaises datant du protectorat.
Gentiment il nous conduira au kiosque de la grotte des pigeons, site préhistorique du Maroc.
Nous pourrons discuter avec le militaire en faction et voir les nombreux mouflons qui sont ici réunis car on leur donne à manger bien que leur terrain de jeux soit de 200 ha.
C'est par un minuscule sentier, souvent au milieu des lavandins, que nous atteindrons cette entrée en forme d'arche où nichent de nombreux pigeons et sa galerie de 55m de profondeur que bien entendu nous ne verrons pas.
Après cette visite Abdessamie, ce jeune de 19 ans, que nous avons souvent du mal à comprendre, nous quitte sans rien demander, mais il sera récompensé comme il se doit, vu sa gentillesse et sa discrétion.
Après le repas pris sur place, dans nos petits cubes, nous poursuivons vers la grotte du chameau et les gorges de Zgezel, route étroite, aux bords rongés, avec quelques nids de poule et en grands lacets, parfois pentus.
Un petit embranchement nous conduit donc, après "le péage " au parking. La grotte, nommée ainsi à cause de la montagne qui la surmonte,
est à quelques pas de là, petit coin paradisiaque au cœur de la vallée verdoyante, sans doute un lieu incontournable vu le nombre de tables et de chaises installés sur les plateformes.
Selon Nature et Patrimoine, la grotte dispose de trois étages de galeries, la partie inférieure vit son pic de flux d’eau avec les précipitations, elle peut atteindre 700 mètres de développement. Partout autour, l’eau garde la même température, 26 degrés. Une température douce, qui rajoute au charme de l’oued Zegzel.
De nombreux arbres fruitiers et surtout des néfliers s’épanouissent le long des gorges que nous poursuivons.
Dès lors nous filons sur Oujda, des amis de longue date nous attendent, il est vrai que nous n'y passons pas tous les ans, en effet nous occultons souvent cette partie orientable, bien que nous l'aimions beaucoup.
C'est sans trop de difficultés que nous retrouvons leur belle maison et que nous stationnons devant chez eux. Sommes accueillis, comme chaque fois, à bras ouverts.
Rien en manque, thé, petits gâteaux, dates et cachettes, Khalid ne tarde pas à nous rejoindre. Parlons famille, ils ont marié leur fille cadette qui est maintenant installée en Angleterre à Manchester. Un grand mariage, dans une salle hors du commun et avec 400 personnes.
Ce soir sommes invités au restaurant et avons même le choix, poissons, grillades...etc. Ce sera poissons.
En attendant l'heure Amina, avec son 4X4, nous conduit voir la frontière Algérienne, ben oui pas question de passer, mais nous échangeons quelques mots avec le gardien marocain. Un karting est même installé tout à côté, nous "chouffons"....
Plus loin Amina nous arrête devant une de ces grandes salles de mariage et nous rentrons. Il y a un rassemblement de traiteur de la région, un responsable vient nous expliquer tout cela, nous installe et nous voilà servis, jus de fruits frais variés et petits gâteaux (jamais mangé d'aussi bons). Remise de diplôme et orchestre. Quel luxe !!!
Nous partons ensuite au restau KABADOS où khali nous rejoindra et commandera le repas, de bonnes crudités, un grand plat de poisson grillés et des fruits. Un vrai délice. Nous sommes un peu déçus de ne pas pouvoir payer.
Nous espérons bien les recevoir un jour chez nous, ils viennent en France, Belgique ou Angleterre, assez souvent, voir la famille.
Une bonne nuit s'annonce devant chez eux, où un gardien veille sur nous comme sur les maisons environnantes. Nous déclinons l'invitation du petit déjeuner de demain, nous irons juste leur dire au revoir et les remercier encore une fois.
Quelle belle journée !!!!
15 Janvier
Avant que Khalid parte au boulot nous allons les saluer et nous prenons congé.
Nous quittons Oujda sous un ciel en demi teinte et un soleil voilé, en route vers Guercif par une belle route souvent rectiligne qui court dans une large plaine souvent encadrée dans le lointain par des collines. Parfois le Nle 6 est en réfection, cela donne cela...
Après quelques kilomètres les nuages s'effilochent, laissant la place à un ciel bleu et un soleil rutilant.
Nous voilà au complexe touristiques Benyakoub, seuls....
16 Janvier
Ce matin entre 2 et 5 degrés nos thermomètres sont discordants...
Mais le soleil est bien là, il nous darde de ses doux rayons déjà lors de notre départ.
Nous décidons d'écouter Pascal et pas le frère d'Adam qui nous dit de faire le tour par Touarirt. Déjà premier embranchement dans Mihirija, raté, nous voilà donc à celui de Rchida (là je savais, grâce à Émile, qu'il y avait de la piste, confirmé par la gendarmerie sur place).
Il faut donc prendre l'embranchement, sans direction au centre de ce bourg, route à une voie, mais en très bon état. Premier embranchement suivant, jouons la prudence, partons à gauche, en suivant le fléchage Debdou, alors que "Valentine" nous disait à droite. Cette route toujours à une voie est très bonne et nous conduit sur la RN19, route impeccable, à deux voies, sans circulation.
Debdou la juive, petite ville au pied de l'atlas avait été peuplée par des juifs d’Espagne, a un riche passé chargé d'histoire. Avant d'y arriver on est émerveillé par les paysages, collines verdoyantes piquetés d'oliviers où se blottissent de nombreux petits douars que nous pourrons admirer depuis nos découvertes dans Debdou qui apparut en dernier et nous livre quelques secrets. Elle nous dévoile ses trésors insoupçonnés grâce à de charmantes personnes qui ont bien voulu nous nous accompagner.
Les deux cimetières juifs, nous pourrons y entrer grâce à la complicité d'un Monsieur parlant français et demandant au gardien de nous ouvrir la porte. La vue est imprenable sur la ville et les environs ainsi que sur les murs de la casbah de mérinide, plantée là haut sur la colline.
Encore grâce à une charmante dame parlant presque un français parfait que nous découvirons le Mellah où du moins ce qu'il en reste, car beaucoup de maisons sont en ruines.
La synagogue n'est pas facile à trouver, nous verrons aussi la maison des bains, l'ancienne synagogue en fort mauvais état. Cette dame nous dit que des juifs viennent encore ici.
Une délégation, avec une seule femme parmi de nombreux Messieurs, patrouille le coin, une somme phénoménale serait débloquée pour restaurer les lieux. Paul à même discuté avec un Monsieur qui est le sans doute le maire du village (cette dame nous a dit le petit ministre du coin). Nous sommes allés voir la source Ain Sbilia, source de vie comme elle dit, que nous d'aurions pas découvert sans elle, alors que nous sommes passés tout à côté. Gentiment elle est repartie chez elle avec nos remerciements et notre obole.
Ici personne ne cherche à nous attirer dans des boutiques, les gens viennent spontanément nous causer ou nous guider. Que du plaisir dans ces coins qui ne connaissent pas le tourisme de masse et ses méfaits et ou l'on se sent très bien.
En route pour le sud, notre route part à l'assaut du djebel, se tortille dans ses flancs et nous entraîne à plus de 1600m. La vue en contrebas est tout simplement magnifique.
Nous voilà sur le plateau du Rekkan dont l'altitude oscillera en 1500 et 1300 m environ. Là haut nous trouverons notre salle à manger, au soleil même à cette altitude il fait 16 degrés. Terre ingrate,, demi désertique ou rien ne semble vraiment pousser, des maisons isolées, des vaches, des troupeaux de moutons ou de chèvres qui mangent une hypothétique herbe... Puis là courant et sautillant un petit ru, sortant de je ne sais où, créant une petite frange de verdure où quelques vaches broutent ou se désaltèrent qui disparaît presque aussi vite.
Plate souvent rectiligne notre route court inexorablement sur ce plateau triste à mourir. Mais que peuvent bien faire ces habitants si isolés, quelles sont leur ressources ? du nomadisme peut être. il est vrai que l'on trouve quelques écoles là au bord de la route au milieu de nulle part.
Après Matarka notre route se réduit à une seule voie, faut descendre sur les bas côtés, pas trop de monde sauf à l'approche de Tendrara où le grand souk se termine, surprenant mais de nombreux passages d'oued qui laissent présumer de leur furie même s'ils sont actuellement tous à sec..
Dés lors nous retournons la RN17 qui est un vrai billard jusqu'à Bouarfa.
Installation au Climat du Maroc, qui est en réalité : Clim Oriental, stationnement identique qu'avec Gaston. Très bon accueil, thé offert.
Abdellatif est venu nous rendre visite, prendrons un thé avec lui dans la salle de réception, thé offert encore par la maison, je pense qu'Abdel est connu ici. Nous papotons gentiment il y a six ans que nous ne sommes pas passés ici. Les bons souvenirs remontent à la surface. Demain nous pensons le revoir, nous avons quelques projets ensemble.
A demain, journée cool, journée couscous......
17 Janvier
Pas très chaud ce matin...mais toujours ce soleil ☀
Une matinée cool...chacun ses occupations.... un peu de mécanique pour les hommes. Mohamed d'Iche est venu nous saluer.
Comme prévu vers 12h30 nous irons en salle à manger....
De petites stagiaires sont à notre service...Nous voilà avec un thé de servi. Merci Mesdemoiselles, en plus elles sont charmantes.
Voilà notre couscous au mouton, un couscous excellent avec leben pour ceux qui en veulent.
Un petit tour en ville.... cette balade s'impose...il faut éliminer....
Une petite boisson avant de rentrer ....
18 Janvier
Toujours un beau soleil et ciel bleu, seulement 4 degrés ce matin, mais le mercure va rapidement grimper...
Nous allons rouler vers Ich, ce petit coin du bout du monde, entouré de montagnes formant une enclave en terre Algérienne, qui depuis notre premier passage, il y a pas mal d'années, à bien changé.
A tout à l'heure pour la suite de ce circuit....
Nous partons vers 11h en suivant notre ami Abdellatiff accompagné de Mohamed.
La route est souvent chaotique, des trous, des bosses, des rainures et des parties impeccables, tant et si bien que parfois on se croirait dans un char d'assaut..... j'exagère sans doute un peu !!! a vrai dire je ne suis jamais monté dessus....Mais des paysages désertiques de toute beauté, parfois tapissé de choux fleurs de Bou Hamama, dur comme de la pierre et piquants, ils sont redoutés par les gazelles lors de leur Rallye, des écoles isolées, tentes nomades et de grands troupeaux de moutons ou de chèvres.
A environ 25 kms d'Ich, nous stationnons nos petits cubes, donnons les fiches de police au militaires qui passent par là (poste tout à côté) et nous partons avec Abdel et Mohamed voir les gravures rupestres.
Quelques kms plus loin, un petit tour au dessus de l'oued, pas très loin de la frontière Algérienne, sur des grosses pierres nous pourrons voir les gravures.
Le coin est magnifique, un petit oued court en contrebas...Des vaches s'abreuvent ...
En route pour Ich, Mohamed porteur de tajine....
Après cette visite fort agréable, en route pour Ich
où nous laisserons nos camping-cars sur la place du bas. Une fiche de police aux militaires et nous allons au barrage pour pique niquer. Il est déjà pas loin de 15h.
Abdel et Mohamed on tout prévu, Albel à fait les achats pour préparer le tajine et Mohamed le thé. Nous donnons un coup de main à Abdel qui cuisine très bien.
Voilà notre tajine qui mijote, mijote et mijote encore.
Quelques branches de palmier entre des roches et voilà la théière qui chauffe. Il faut parfois de bonnes volontés pour attiser ce maigre feu. Pas de chance elle se renverse tout seule, il faut recommencer. Tout cela en discrétion Mohamed n'a rien vu....
Vers 16h nous dégustons ce bon thé avec un bout de brioche, ouf cela va mieux, en effet notre petit déjeuner est bien loin....
De temps à autre des effluves de tajines chatouillent nos narines et éveillent nos sens...
Vers 16h45 on considère qu'elle est cuite, nous voilà donc attablés (sur une grande pierre plate) pour déguster, à la marocaine, cet excellent tajine. Jugez vous même !!!!! lé plat est bien vide....
Des fruits et du chocolat....(Mohamed semble adorer) voilà une belle journée, avec un menu de choix : découverte et amitié.
Des journées comme je les aime. Un grand merci à Abdel qui nous a accompagné depuis Bouarfa pour cette découverte, pour son pique-nique, sans oublier bien entendu Mohamed. Une journée très amicale que nous avons tous apprécié.
Ce soir nous sommes donc en compagnie de Hollandais, sur la place en haut du village, vers les maisons neuves.
Et ce soir nous sommes samedi...et oui qui dit samedi dit apéro et bien voilà nous irons tout à l'heure chez nos amis pour trinquer.
19 janvier
Le temps semble changer il fait 8 degrés ce matin mais le ciel se couvre, quelques nuages vagabondent.
Mohamed et un cousin sont là, même avant l'heure, surprenant...
Nous partons donc pour une belle balade d’abord dans l'ancien village avec ses rues couvertes et ses maisons en terre.
Voici la source et le lavoir des femmes.
Il nous fait voir la sienne qui a subit des dégâts suite à des intempéries.
Nous traversons à nouveau l'oued passons par la palmeraie, les jardins. Mohamed ramasse des carottes dans un jardin et nous en donne, trop gentil.
Nous allons voir la maison du patrimoine, Mohamed est heureux de nous la faire visiter et de nous indiquer l'utilisation de tous les objets entreposés. Nous y retrouvons avec surprise une photo avec les amis lors de notre passage vers les petites jeunes institutrices, elle date de 22 avril 2010, mais aussi de Nelly et Gérard.
Nous repassons par le village, les maisons qui s'effondrent et l'ancienne mosquée.
Tous les habitants vivent dans les nouvelles maisons, sauf une famille qui reste en bas avec son bétail.
Mohamed nous invite à prendre un verre de thé chez lui, très bien ces petites maisonnettes. Un village tout neuf bien entendu bien moins authentique que le vieux village. Nous sommes cependant ravis de l'avoir vu avant cette modernisation.
La maison des femmes est toute belle, le petit hôtel semble fini, il faut installer l'intérieur et ensuite faire un appel d'offre.
Voilà encore une matinée conviviale, une balade agréable. Ah que l'on est bien dans ce petit coin de paradis.
Prenons congé de notre hôte et le remercions comme il se doit et reprenons notre périple.
Par le petit lorgnon de notre camping-car, en l’occurrence le pare brise, nous voyons l'envers du décor, toujours ces paysages désertiques grandioses, ces pierres qui sillonnent les collines et que je compare à des crêtes de coq.
La route est aussi chaotique, nos chauffeurs louvoient pour éviter les nids de poules, mais ils sont si nombreux qui est parfois difficile de les éviter.
Le ciel semble charge de sable, les montagnes semblent enveloppés dans une brume ocre et le vent souffle. Que faisons nous ?
Entre les deux mon cœur balance, il est peut être plus prudent d'aller se réfugier à l'Hôtel Clim Oriental....
Arrivés au croisement la tempête de sable fait rage vers Bouafa, nous pennons donc la direction de Figuig.
La route 17 est en très bon état, nous roulons à notre rythme, une rythme de croisière et arrivons rapidement à l'hôtel de Figuig où un grand cc anglais stationne.
Le vent souffle en rafales et depuis 19h il pleut.
C'est dimanche, donc un petit apéro chez nous. La pluie s'intensifie et ne semble pas vouloir s'arrêter. Rien au programme de demain..... attendons de voir le temps.
Quelques jours à Figuig
20 Janvier
Première journée à Figuig, pas de pluie ce matin un ciel gris et du vent....pas très réjouissant aussi on reste longuement sous la couette.
Vue d'épis la fenêtre de notre salle de petit dej...
Figuig, cette ville oasis nichée au coeur d'un cercle de petites montagnes, au seuil du grand erg saharien, telle une corolle, formée de 7 ksours, ( Laâbidate, Lamaïz, Hammam Foukani, Hammam Tahtani, Loudaghir, Ouled Slimane et Zenaga), à gardé quelques traces ancestrales de construction. Avec ces 150000 palmiers, arbre providence, l'oasis de Figuig est parmi les plus belles du Maroc, ici l'eau est omniprésente, ici émergent une vingtaine de sources.
Sa position en "cul de sac" fait que cette oasis n'est pas pollué par le tourisme de masse, lui permettant de garder ses particularités et son authenticité.
Vue depuis la terrasse de l'hôtel du camping.
Une matinée plus que cool, vue le temps, Mohamed, le guide, est venu nous voir, nous ferons la visite demain après midi en espérant que le temps sera un peu plus clément.
En fin de matinée le soleil revient, il fait plus de 25 degrés dans le camping-car.
Vers 15 h nous décidons d'aller en ville, malgré le soleil il ne fait pas chaud, le vent rafraîchit considérablement l'atmosphère, peu de boutiques ouvertes, mais trouvons notre bonheur.
Ce n'est pas le jour....la boutique est fermée...
Traversons un petit jardin très agréable,
passons devant l'ancienne église transformée en mosquée
puis une école
et atteignons la plateforme belvédère qui nous permet une vue époustouflante sur la palmeraie d'un vert lourd, le ksar Zenaga et ses mosquées, le plus grand et le plus beau de tous les ksours et les massifs qui l'entourent. La palmeraie est très belle et l'on y croise des tours de guet.
Retour à pas rapides, car une belle giboulée s'annonce.
De retour à nos petits cubes un chocolat chaud nous fait beaucoup de bien. Belle promenade dans ces lieux tranquille où l'on en prend plein les yeux.
21 Janvier
Une bonne nuit.... ce matin fraîcheur garantie mais grand ciel bleu et un soleil au top pour nous réchauffer.
Une petite brise mais "gloria", n'est pas arrivé ici...Mdr
Une matinée cool, il faut bien se reposer un peu.... Je ne peux m’empêcher de vous faire voir la vue depuis la terrasse du restau du camping.
Une après midi merveilleuse. Nous avons contacté Mohamed, guide Figuig, que nous conseille le guide des "campings du Maroc". Merci Pascal.
Comme prévu nous partons en sa compagnie, un guide discret et chaleureux qui nous conduit en bordure de la palmeraie au point de vue sur Zenaga, on ne se lasse pas de voir cette mer de palmes, ces minarets qui pointent vers le ciel et les montagnes désertiques qui l'entourent.
Nous allons partager avec lui la vie de l'oasis, les chemins de l'eau et des sources souterraines et chaudes et l'art de l'irrigation.
Nous pourrons écouter chanter les oiseaux, voir une fabrique de briques en terre....découvrir l'architecture oasienne.
Nous cheminons entre des murs en terre,
dans cette palmeraie en direction d'une source d'eau chaude où se baignent et se lavent ces Messieurs. Les femmes y viennent une fois dans leur vie juste avant le mariage.
Cette source distribue de l'eau dans quatre directions grâce aux souagui; de grands bassins de stockage et de régulation où se reflètent les palmiers servent à l'arrosage.
Les canaux (souagui) sont maintenant en béton, pour éviter les pertes, oui mais les arbustes environnants n'en profitent pas et se meurent lentement.
Mohamed nous expliquera comment est mesuré et réparti l'eau par parcelle avec une perche et une mesure en feuille de palmier, déterminant ainsi le volume d'eau utilisé..
Nous pourrons voir ces dames laver leur linge dans un petit coin qui leur est réservé, nos maris ont du nous attendre.....dans ces rigoles prévues à cette effet où une eau claire coule, contre le mur des petites cases pour entreposer leur linge. Certaines viennent de loin, transportant leur linge mouillé dans une petite carriole.
Il suffit de lever la tête pour apercevoir des tours de guet ainsi qu'un marabout perdu dans la palmeraie.
Des cultures poussent sous ces beaux palmiers qui fournissent une ombre précieuse et bénéfique.
A pas rapides nous irons au centre de Zenaga, le plus grand ksar, sous la falaise, passerons sous des ruelles couvertes, architecture écologique et bioclimatique faite de troncs de palmiers et de bout de branches juxtaposées, un dédale de ruelles chargées de plus de 600 ans d'histoire. Ces rues ont bien changé depuis notre derniers passage, les murs sont ravalés et le sol est souvent revêtu.
Nous voilà sur la grande place, un taxi doit nous conduire à la source Thaddert source principale.
Un petit moment de repos et de paix, au soleil, au bar de la place pour siroter thé à la chiba ou un café, en attendant Brahim notre chauffeur qui à travaillé à Paris.
Ici tout est calme, personne ne nous hèle, tout le monde nous salue ou nous demande comment on va.
Brahim nous conduira vers la source de Taddert, nous descendrons les quelques marches irrégulières où se dégage beaucoup de vapeur tant l'eau qui coule un peu plus bas est chaude. Impossible de prendre des photos.
A la sortie de la source de Taddert
Tout près se trouve un grand bassin et un peu plus loin le minaret pierreux, petit bijou architectural. Ce minaret octogonal, situé dans les ksar Loudaghir , haut de 19 m en est un bel exemple; au soleil couchant, fait plaques de calcaire et de couches d'argile jaune , il est tout simplement magnifique,
Par des petits chemins détournés nous rejoindrons la grande place face à l'église transformée en mosquée et au camping.
Nous remercierons Mohamed pour cette après midi agréable, faite de découverte et de bonne humeur.
Nous constatons donc que certains ksours sont proches les uns des autres ou parfois distants de quelques kilomètres.
Encore de bons moments en agréable compagnie, des moments comme je les aime. Ici on est presque dans un autre monde, on oublie nos soucis et notre mentalité d'européen.
Ce soir......
22 Janvier
Le mercure grimpe tout doucement, mais sûrement...Le soleil se cache parfois derrière quelques petits nuages, sans le perturber outre mesure....
Encore une matinée cool, Cela fait un bien fou...chacun vaque à ses occupations, mais devinez ce que font nos "hommes" ...et bien ils bricolent....
A vrai dire nous n'avons pas grand chose à faire, à 13h30 nous mettons les pieds sous la table, chez Nina et Ismail. je ne vous en dit pas plus pour le moment. A tout à l'heure....
Nous avons déjà vu la vieille porte, avec sa clé originale, de cette maison d'hôte hier avec Mohamed, il est vrai que dans Zenaga ce n'est pas difficile de se repérer pour un néophyte. Se faufiler entre ombres et lumières n'est pas si simple dans ces ruelles authentiques, propres et couvertes, sans point de repères.
Vers 13h Rachid est venu nous chercher et il est même en avance, rare chez un marocain, en effet nous on à l'heure eux ils ont le temps.
Nous voilà en quelques minutes sur la grande place de Zenaga, face à la rue de la maison d'hôte de l'oasis. Un petit tour de la place...
Le couloir pour y accéder est éclairé et Mina nous reçois chaleureusement. Le patio de l'auberge est un vrai musée, chaque objet semble raconter son histoire. Je vous laisse le plaisir de regarder.
Un petit tour à l'étage et même à la terrasse et voilà ce que l'on voit....
Nous nous installons confortablement dans le patio Mina nous sert une très bonne Harira, accompagnée, comme il se doit de dates.
Vient ensuite le trid, ce met traditionnel qui ne semble servi que dans cette région, fait de fines feuilles de brick, œufs, de poulet, d'amandes grillées, de pois chiches et de raisins secs.
Pour moi c'est délicieux et je mange avec délectation, à la marocaine, en s'aidant parfois de la fourchette.
Un délicieux dessert fait de fruits frais et de dates conclura ce repas, avec le thé bien entendu.
Nous avons apprécié cette ambiance chaleureuse et cet excellent repas.
Retour par ce dédales de rues couvertes, protégées du vent et qui doivent garder la fraîcheur durant les mois d’été. Difficile de retrouver notre cheminement qui se fait hésitant,il faut parfois faire demi tour, mais nous trouverons notre route, guidé par notre instinct.
Drin drin on tel sonne...devinez qui m'appelle.... Ismail pour savoir si nous avions bien mangé. Quelle délicatesse !!!
Nous voilà donc en ville où nous ferons un petit tour, où nous prendrons encore un thé en attendant que les boutiques ouvrent pour faire nos achats.
Voilà donc "Leroy Merlin" et à côté "Auchan" figuigui, la vendeuse, une jeune dame, très aimable et très polie, nous sert avec un gracieux sourire.
D'ailleurs ici tout le monde à le sourire, tout le monde nous dit bonjour et nous demande si çà va.
Retour dans nos chaumières.
Encore une fois un beau coucher de soleil depuis la terrasse de l'hôtel.
23 janvier
Bon anniversaire petite Pauline avec les bisous de papi et mamie.
Dernière journée à Figuig, cette oasis de rêve....
Encore une belle journée qui s'annonce....comme tous les jours, fraîche ce matin mais le mercure grimpe rapidement, le soleil et le ciel bleu sont d'actualité.
Quelques courses ce matin, au magasin "d'Auchan", d'hier, puis à notre petit épicier qui se prête au jeu des photos. Il faut bien faire travailler tout le monde.
Au petit snack voisin des poulets à la broche sont entrain de "bronzer", nous en commandons un, il sera prêt à midi.
Nos amis décident de faire comme nous....12h20 .... devant la boutique...
Nous devons patienter ils ne sont pas tout à fait cuit....
Un quart d'heure plus tard tout est prêt, petite salade, frites, poulet et pains. Je suis certaine que vous devinerez pas le prix... Tout simplement 90 dirhams, donc environ 8,7€. Nous lui laissons la monnaie.
Nous voilà donc confortablement installées au soleil pour notre repas, deuxième repas dehors, s'en suivra le café.
Juste le temps de faire la vaisselle et nous voilà repartis pour une grande balade dans la palmeraie, cheveux au vent.
Nous louvoyons au milieu de ces palmiers où l'on peut voir de nombreux bassins, foggaros et échangeurs et canaux qui roulent une eau claire et tiède.
Atteindrons la petite falaise et sa cascade, un bien joli coin d'où la vue est des plus agréable.
Cette palmeraie en jardin étagé, avec ses arbres fruitiers et quelques cultures mais peu abondantes, en font un lieu authentique. Cependant les dattes semblent être l'essentiel des revenus des oasiens.
Nous aimons nous perdre dans ce lieu agréable où seul le bruit des palmes agitées par la brise vient troubler le silence, sur ces sentiers (entre des murs de terre) qui tournent et contournent semblant mener nulle part.
Et pourtant....nous voilà à nouveau à la petite falaise que nous contournons maintenant par la droite et nous voilà en ville dans le centre administratif.
Nous prenons la direction Ksar el Maiz et décidons de flâner dans ces petites rues réhabilitées et propres où les plafonds sont réalisés avec des palmiers, ici peint de différente couleur.
Tantôt une silhouette furtive vêtue de blanc d'une de ces dames, des zones d'ombres et de lumières en alternance donnent une harmonie particulière à ces lieux.
Là une mosquée rénovée, puis l’ancienne Zaouïa de Sidi Bou Amama (1840 – 1908), originaire du ksar, là encore des ruines.
En déambulant au hasard des ruelles nous perdons le sens de l'orientation, où allons nous nous retrouver ?
Très vite nous reconnaissons la rue principale du quartier administratif et nous rentrons ravis de cette longue promenade.
Notre dernière journée à Figuig, encore une journée remplie de découvertes.
Le camping se remplit ce jour en effet ce soir nous sommes neuf camping-cars.
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