• 14 Septembre

     

    Ce n'est que tardivement que nous quittons l'aire de notre amie Violette. la nuit y fut calme et reposante.

    Nous n'avons pas eu le plaisir de la voir ce matin elle était au taff quand nous nous sommes levés.

     

    Sur l'aire d'Angoisse chez Violette

    Chez Violette

     

    En route pour Salvignac-Tréviers au bord de l'Auvézère où nous avons l'intention de visiter la l'ancienne forge.

     

    Pont sur L'Auvérèze

     

    Dominée par le château où résidait le maitre de forge les installations industrielles témoignent du passé glorieux de la principale activité de la région, une forge au charbon de bois crée en 1521, dernière coulée de fonte en 1930 et fermeture définitive en 1975.

     

    Le château et la forge

    Le château

     

    Balade dans le village.....

     

     Bonjour ou Bonsoir

     Bonjour ou Bonsoir

     

    De belles limousines

     

    Après un stationnement sur l'aire du village nous mangerons au restaurant de la forge, un menu du jour bon et copieux pour la modique sommes de 12,50€.

     

     

    le restau

     

    L'entrée qui a suivi un potage

    Saucisse aux herbes lentilles, suivi d'un dessert ou d'un fromage

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Visite de la forge durant une partie de l'AM, visite très agréable et intéressante.

    Voilà quelques explications : 

    Edifiée vers 1521, la forge de Savignac-Lédrier occupe un fond de vallée verdoyante de l’Auvézère, dominé par un château Renaissance rappelant l’origine seigneuriale de ses premiers propriétaires. L’ensemble du site, couronné par la chute amplement incurvée sur la rivière, découvert de la route menant au bourg de Savignac, offre à n’en pas douter une des vues les plus expressives et des plus gratifiantes du Périgord.

    Cette forge figurait parmi les grosses forges à bois qui, sous l’ancien régime, produisaient de la fonte et du fer à l’aide d’un haut-fourneau et d’une affinerie. La marche de l’usine reposait sur l’utilisation de l’énergie hydraulique et sur l’emploi d’une main d’œuvre paysanne, uniquement en période hivernale.

    Contrairement aux autres établissements du Périgord qui, au milieu du 19ème siècle, cesseront leurs activités sous la pression de la concurrence des fers au coke dans les grands centres métallurgiques du Nord de la France, la forge familiale de Savignac-Lédrier continuera sa production jusqu’à l’extinction de son haut-fourneau en 1930. Cette destinée pour le moins singulière doit beaucoup à la famille Combescot qui, devenu propriétaire du domaine au lendemain de la Révolution française, mobilise le savoir faire de ses membres pour innover et moderniser son outil de production. Elle représentait au début du XXème siècle le point de développement ultime atteint par la sidérurgie au charbon de bois, au moment même où la forge entamait son inéducable déclin. Un atelier de tréfilerie, produisant des pointes longues, puis essentiellement des clés de boites à sardine perdurera jusqu’en 1975.

    Classée monument historique en 1979, propriété du conseil général depuis 1990, la forge de Savignac-Lédrier fait l’objet d’un programme de restauration et de mise en valeur destiné à parfaire l’accessibilité au public sur ce site emblématique de l’industrie sidérurgique du Périgord Vert. Après la restauration des bâtiments extérieurs du haut-fourneau, de l’atelier de pointerie, les actions à venir porteront sur la remise en état des infrastructures hydrauliques, en particulier la soufflerie.

    Le logement ouvrier, aussi nommé « cantine » a été réhabilité et constitue depuis 2010 un espace d’accueil et de documentation pour les visiteurs et les classes patrimoine. Courant 2011, l’imposante halle à charbon de bois datée de 1824, dotée d’une charpente et d’un système d’aération à claires-voies remarquables, a également été restaurée à des fins d’espace d’expositions et de manifestations pouvant accueillir des groupes importants. Cette même année, le système de grue sur potence servant à manipuler la fonte à la sortie du fourneau a été remis en place à l’identique.

    Découvrez, librement ou accompagnés, avec vos élèves, une face méconnue de l’histoire du Périgord. Édifiée primitivement, vers 1521, la forge, Monument Historique classé, est un vestige unique de cette activité, dans un cadre paysager exceptionnel.

     

    La forge

    La forge sous un autre angle

    Maquette de la forge à ses origines (plus de affinerie actuellement)

     Les soufflets

    encore des soufflets

    Machine à écraser le minerai mue par l'eau

     

    Nous nous dirigeons ensuite vers Hautefort par la route de la Vallée de l'Auvézère, route fort étroite où il est parfois difficile de se croiser, quelques passing-place y sont installés.

    "Vanessa" nous fait changer de direction.....route barrée....n'y croyant pas nous poursuivons, mais voila des arbres encombrent le milieu de la route et nous devons faire demi tour.

     

    Impossible de passer

     

    Nous serons cependant conduit sans encombre à Hautefort où la silhouette élancée d'un magnifique château se profile sur le plateau. qui domine les vallées de la Beuze et de la Lourde, tous deux affuents de l'Auvérèze.

     

    Le château depuis le parking de la mairie

     

    Petite balade en ville :  ancienne chapelle de l'hospice, avec un beau dôme surmonté d'un lanternon déploie un plan en croix, il abrite le musée de la médecine.

     

    Muséee de la médecine

    Une tour du château

     Bonjour ou Bonsoir

     

    Ce soir nous sommes sur la parking de la Mairie sous le château.

     

    Le château ce soir.

     

     

    15 septembre

     

    Une belle journée sur Hautefort.

    Le soleil est toujours là, radieux dans un ciel d'azur.

    Ce matin départ d'une montgolfière près de notre stationnement.

     

    En montgolfière

     

    Le château depuis notre stationnement 

     

    Vers 10h nous montons tranquillement au château,  pour le visiter. pas de problème, le récit historique du château, nous sera raconté par un Monsieur en habit de l’époque, récit très agréable et rempli d'humour.

     

     

    Nous parcourons tout doucement les jardins somptueux, à la française, une vrai splendeur, ils seront encore beaucoup plus beau depuis le haut, dans la cour d'honneur ou des fenêtres de la galerie d'honneur. C'est 3 hectares de parterres de buis pontés de topiaires aux formes étonnantes, motifs géométriques, arabesques de buis plantée de fleurs et taillées deux fois par an à la main par 4 personnes dirigées par un paysagiste décorateur.

     

    Le château côté ouest, hélas à contre jour

    Cèdre Gouraud

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    L'entrée et le pont levis

     

     

     

      

    Vieux de mille ans il est un joyau de l'architecture et un trèsor du Périgord et la fierté des habitants d'Hautefort.

     

    Seul vestige de l'ancien château

     

     

     

     

     

     

     

    Plusieurs édifices se succèdent au moyen âge et il ne subsiste que la tour d'angle nord ouest, il a encore une vocation défensive avec ajout d'échauguettes et de pont levis sur douves sèches. Dès le XVII il devient une résidence d'agrément ou se mêlent styles renaissance et classique. En 1968 un grave incendie ravage le grand corps de logis, seule les ailes subsistent. un travail de reconstruction à l'identique s'opère et permet de restituer un bel intérieur.

    Les jardins

     

     Bonjour ou Bonsoir

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Suite de notre voyage

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Face est du château  

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Après l'historique de ce château nous poursuivons seuls la visite. Tout est admirablement entretenu, il semble encore habité. un moment de magie hors du monde, presque envoûtant.

     

    La mairie, depuis le château

     

    Les jardins vus du château, la beauté à l'état pur.....

     

       

    Une partie du jardin et en arrière plan la coupole de l'Hôtel Dieu

     

    Quelques photos de l'intérieur.

    le bûcher où il y eu 150 prisonniers dans si peu d'espace...

     

    Le four banal

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

      

    Suite de notre voyage

     

     La chambre de Monsieur

     

     

     

     

     

     

    La chambre de madame

     

     

     

    Après midi nous irons visiter l'hôtel Dieu, ancien hospice fondé en 1669, il abrite maintenant le musée de la médecine. Il comprend la restitution d'une salle  de malades et une exposition sur les progrès de la médecine, six salles se succèdent permettant de suivre l'évolution du monde médical dans tous les domaines. quel progrès!!!!  Nous progressons à travers les salles à l'aide d'un audiophone ainsi nous avons les explications à notre rythme. Belle visite.

     

    La salle des malades

    Le sarcophage de Mme de Hautefort et le cœur de son mari dans la chapelle

    Chez le dentiste...un  peu plus tard

    Chez le dentiste

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Cabinet dentaire 1910

     

     

    Une able d'opération

     

     

     

     

     

     

     

    Nous allons, ce soir encore, faire un saut de puce, nous stationnerons sur l’ancien camping d’Ayen, juste en contre bas de l’aire de service.

    Au préalable petit arrêt au village médiéval de St Robert, nous aurions pu rester sur le grand parking de la salle des fêtes mais avons choix d’avancer de quelques kms.

    Sur la place se trouve de robustes maisons aux toits d’ardoise.Sa vaste  église fut construite au XII possédant un clocher octogonal.

     

    L'église et son clocher octogonal

    La place du village maisons au toits d'ardoise

    Toujours l'église

     

     

    Le château d’Aragon ainsi que la maison Seguin se cachent….

    Le château d'Aragon

     

     

    La maison Seguin

     

     

     

    Porte fortifiée témoin des remparts du XII

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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