• 17 juillet

     

    Les travaux son terminés, il fait une chaleur épouvantable... Nous partons, dès le début de l'après midi,  pour les  "grandes vacances" dans la Haute Savoie mais par le chemin des écoliers. Espérant un peu de fraîcheur....

    Un petit passage dans nos belles montagnes Jurassiennes que nous affectionnons. La clim fonctionne à plein rendement, c’est ainsi très agréable de voyager.

    Comme chaque fois nous passons devant le mémorial des maquis de l’Ain et de la Résistance.

     

    Mémorial de la Résistance du Val d'Enfer

     

    Monument du Val d’Enfer

    Erigé en bordure de la D1084, dans la gorge sauvage du Val d’Enfer, le monument de la Résistance de l’Ain et du Haut Jura, sculpté par Charles MACHET, surprend tous ceux qui circulent sur cette importante voie de communication.
    [Cette oeuvre, due à l'initiative du Colonel ROMAN PETIT, chef des maquis de l'Ain, a été sculptée par Charles MACHET dans ce site choisi par les responsables de la Résistance en raison des exactions commises à Cerdon, d'un accrochage sérieux infligé aux troupes ennemies dans ce secteur en juillet 1944, pour permettre d'intégrer ce projet en parfaite symbiose avec une nature vierge.
    Ce mémorial, dédié à la mémoire des 700 morts des maquis de l’Ain et du Haut Jura, restera un témoignage de reconnaissance envers ceux qui ont laissé leur vie pour notre liberté. C'est surtout, à travers le symbole de beauté de cette femme brisant ses chaînes, l'incarnation de la Victoire sur toutes les oppressions et les dictatures.

     Une belle vue sur la vallée du Cerdon, cette petite bourgade célèbre pour ses cuivreries mais aussi pour son vin AOC Bugey – Cerdon, vin pétillant rosé apprécié pour son goût fruité et sa mousse légère et fine.

     

    Les vignobles, côteaux du Cerdon

     

    Un petit arrêt à Echallon au « monument aux ailes alliées» pyramide de 7m de haut surmontée de la croix de Lorraine. (Nous ne verrons pas Bruno mais seulement son camping-car)

     

    Le monument aux ailes alliées

    "Chez Bruno"

    Heureusement nous ne nous sommes pas mis à côté de lui....

     

    Là, eurent lieu des parachutages d'armes et de vivres. Le 4 août 1944, parachutage par 36 forteresses volantes de l'USAAF d'un important stock d'armes de toutes sortes et d'explosifs. C'était aussi un lieu de rencontre entre les maquisards des différents camps des maquis de l'Ain et du Jura et des combattants de l'armée secrète des villes. Le monument fut élevé avec les pierres des maisons du village détruites par l'occupant. Les cendres des officiers alliés y reposent et un jardin des souvenirs accueille les cendres des anciens maquisards qui voulaient reposer ici.

    Pour plus de précisions : http://www.maquisdelain.org/docs/37eAvion.pdf

    Arrivée à la Pesse sur l’aire de service où stationnent déjà quatre camping-cars. Nous nous installons à l’ombre, un peu de courant d’air et le tour est joué, La température chute et devient très très agréable. Nous fermons même quelques ouvertures. Nous revivons.

     

    Notre environnement sur l'aire de la Pesse avec de beaux épilobes

     

     

    18 juillet

     

    L’orage a grondé cette nuit, il a déversé une pluie bienfaitrice sans violence, aussi bien pour la nature que pour l’homme.

    Ce matin nous n’avions que 16°, parfait, mais le soleil fait doucement remonter les degrés sans exagération. Que du bonheur.

    Quelques courses aux petits commerces du coin, puis une balade dans les coulisses de la Pesse où nous découvrirons quelques beaux chalets en rondins.

     

    Chalet typique jurassien

    Un modèle réduit

    Encore un

    Une admirable boite aux lettres

    Un lotissement de chalets

     

    La matinée se passe ainsi bien tranquillement et l’heure du repas approche.

     

    Il fait presque frais

     

    Encore un peu de farniente avant d’enfourcher nos vélos pour une belle rando entre forêts et belles combes.

    Pédaler sur ces petites routes où peu de voitures y circulent, malgré la période des vacances, est un vrai plaisir. C’est devenu notre terrain de jeu favori, ici dans ce lieu magique de moyenne montagne l’on peut contempler, admirer, humer en toute tranquillité, communion parfaite avec la nature.

     

    Une mgnifique combe

     

    Le lac de l’Embossieux s’endort dans une belle combe entourée de forêt maos aussi d’épilobes qui rougeoient.

     

    Descente vers le lac

    Un cycliste Hi hi

    Le lac de l'Embossieux

    Il est à pied!!!!

    Encore le lac

     

    Nous suivons les petites routes ou les chemins forestiers qui nous réservent de belles vues.

     

    Le Crêt de la Neige dans le lointain

    Le Guinette en été (souvenir d'unréveillon de 1er de l'an)

    Encore unmagnifique vallon

    Les Moussières

     

    Retour au camping-car, farniente et apéro… Il vient même de tomber quatre gouttes, une pluie fine qui a encore rafraichi l’atmosphère pour notre bien être.

    Ce soir sur l’air il y a neuf camping-cars, mais nous avons suffisamment d’espace.

     

    19 juillet

     

    Quelques nuages inoffensifs trainent dans un ciel bleu, nous ne changerons donc pas nos projets.

    Viennoiserie au petit déjeuner, la boulangerie est vraiment toute proche.

    Vers 10h nous partons donc en vélo pour le refuge du Berbois où nous pensons laisser nos vélos et faire un petite rando mise en jambe, la première de l’année.

    Une petite route montante ombragée nos y conduit en quelques tours de pédales, cependant, sur cette route si calme, beaucoup de voiture nous double. Nous sommes très surpris…

    Nous comprenons rapidement en arrivant, les parkings sont plein au niveau de la borne aux lions. En effet c’était le 50ième rassemblement des amis de Crêt de Chalam et de la borne aux lions, haut lieu chargé d’histoire, bien entendu les anciens résistants de l’Ain et du Jura étaient là, hélas de moins en moins nombreux, ainsi que de nombreuses personnalités. A cette occasion il y avait un repas festif.

     

    Anciens résistant et porte drapeau sont là

    c'est endroit est réservéaux anciens

     

    Nous laissons tout ce beau monde pour poursuivre à pieds notre but, le somment du Crêt de Chalam 1545m.

    Après quelques centaines de mètres le chemin forestier se transforme en sentier agréable qui court en forêt. Faux plat et montées se succèdent réduisant parfois notre souffle et durcissant nos mollets, cependant nous sommes montés légers juste avec de l’eau . 

     

    On pourrait croire qu'il a des jambes Hi hi

    Sur un petit sentier en forêt de Chalan 

     

    Là des racines, là des cailloux qui ralentissent notre progression, parfois un arbre couché nous barre le sentier nous obligeant à l’escalader.

     

    Plus que quelques mètres à monter

     

    La partie sommitale en herbe est très pentue, des escaliers en rondins y sont installés, et oui nos sommes au Jura, mais ils ramollissent nos jambes de chibanis.

     

    L'avant dernier effort

    Le dernier effort et pas des moindres...les escaliers

    Les derniers escaliers, enfin le sommet

    Le sommet, pour l'occadion il y avait un drapeau

    La Pesse en contrebas

     

    Descente par le même sentier, descente rapide et bien entendu arrêt au refuge du Berbois pour le repas. 

     

    Descente au milieu des épilobes

     

    C’est une croûte des Hautes Combes que nous avons choisi accompagnée de salade.

     

    Croutes des Hautes Combes

    Miam c'est bon

     

    C’était copieux et délicieux, salade du jardin que la propriétaire allait cueillir au fur et à mesure des besoins.

    Nous reprenons nos vélos et rentrons au camping car.

    Un peu de repos, sieste et soduku et nous voilà repartis.

    Les beaux coins ne manquent pas ici, vélo et petites routes permettent de les dénicher, combes sauvages et forêts mystérieuses sur succèdent. LeJura plisse et ondule. Nous voilà au belvédère de la Roche Blanche, quelques centaines de mètres à parcourir à pied et nous y voilà. D’un simple coup d’œil nous admirons St Claude, le vaste pli anticlinal de Sur-les Grès, ces immenses plissement rocheux, les gorges du Flumen , une impressionnante vue plongeante.

     

    Vaste anticlinal Sur le GrèsSt Claude dans le lointain

    Belle falaise dont on ne voitmême pas le fond

     

    Nous poursuivons au belvédère de Cernaise, mêmes vues en contrebas nous pouvons suivre les gorges du Fumen encore plus loin. Panorama époustouflant du haut de ses falaises.

     

    Le chapeau de gendarme

    Les gorges et Septmoncel

    Depuis le belvédère

     

    Retour chez nous…. Toujours sur l’aire de la Pesse. Nous nous sommes un peu déplacés et internet est encore plus aléatoire.

    Il fait un temps d’été très agréable, des températures de saison, une brise nous rafaichit. Que du bonheur.

     

    20 Juillet

     

    Pas de boulangerie ouverte ce matin…dommage.

    Nous faisons les services à la borne, pour 2€ et nous profitons des 20mn d’électricité pour charger tout ce dont nous avons besoin.

    En route pour les Bouchoux direction St Claude une petite route qui se tortille en forêt, à chaque tour de roue, comme à chaque coup de pédale on est surpris par la variété des paysages et la beauté des parcours.

    Un tour dans ST Claude, ville nichée dans ses montagnes et qui évoque la fabrication des pipes de bruyère, pour quelques courses. (Toutes les photos sont prises du camping-car, impossible de s'arrêter en ville)

     

    Cathédrale St Pierre:Sr Paul :St André à St Claude

    St Claude

    St Claude

    St Claude son ppnt

     

    Direction Septmoncel par les fameuses gorges de Flumen, sur cette route un éperon n’a pu être contourné, on l’a troué par un court tunnel : la Roche-Percée. La sinueuse route D486, parfois à pic au dessus de l’abîme, un simple garde-fou protège le voyageur contre le vertige corniche, longe les gorges profondes et sauvages du Flumen. Le Belvédère du saut su chien offre un magnifique panorama de la gorge en contrebas sans toutefois voir les profondeurs, paysages grandioses et imprévus comme offre souvent le Jura. (peu d'arrêt possible en cc donc peu de photos)

     

    Au saut du chien

    Les gorges boisées entrecoupées de strates rocheuses

    Au saut du chien, on entand aussi le Flumen roler au fond de la gorge sans le voir

    Premier arrêt au Saut du Chien

     

    Le bord du plateau semble s’être effondré en un cirque gigantesque, frangé de découpures profondes entre de hautes parois.

    Hier on s’est approché du ciel pour voir le monde d’en haut aux deux belvédères, aujourd’hui on le voit d’en bas.

    En grands lacets serrés nous arrivons au chapeau de gendarme, curiosité géologique qui ressemble à un de ces chapeaux que portaient les gendarmes après la révolution.

     

    Le chapeau de Gendarme

    Le Chapeau de Gendarme

    Deuxième arrêtles deux seules possibilités durant la traversée des gorges, dommage

     

    Malheureusement en ce moment, la canicule sévissant, le spectacle des cascades n’est pas au rendez-vous.

    Nous poursuivons notre route et nous arrêtons sur l’aire de Lamoura où nous prendrons notre repas de midi, dehors, sous le store déplié où il fait très bon.

    Les relax nous tendent les bras pour des moments de repos que nous apprécions.

    Nous chausserons ensuite nos godillots pour le tour du petit lac de Lamoura, lac glaciaire avec son petit coin de plage où les vacanciers s’en donne à cœur joie, une petite merveille. Nous prendrons encore le temps d’apprécier ce petit coin, de contempler ce lieu magique, d’écouter ou encore de humer.

    Près d'une ferme nous découvrirons un ancien grenier fort vraisemblablement pas entretenu. Dans la deuxième moitié du 18ième les fermes du Haut Jura présentaient des risques d’incendie, avec leur cheminée en bois, les façades recouvertes de tavaillons et le foin entassé dans la grange. D’où cette construction, pour limiter les dégâts en cas de sinistre. Donc cette construction à l’écart, construite en bois épais, sans fenêtre, avec une porte épaisse avec serrure et clé importante permettait d’abriter les biens les plus précieux. Sous le grenier était creusée une cave permettant de stocker grain et légumes.

     

    Un ancien grenier fort 

    Un bien joili sentier fleuri nous permet d'arriver au lac

    Le début du lac

    D'un bon pas  !!!

    Dans la partie tourbière, sentier de bois

    Petit pont de bois 

     

    Retour au camping-car et départ pour l’aire de Bois d’Amont, plus agréable à notre goût.

     

    21 juillet

     

    Une nuit fraiche et agréable, une belle et chaude journée qui commence.

    Après le petit déj, au pain frais, nous partons pour les Rousses visiter le fort. La route que l’on croyait plate a des montagnettes russes, nous pédalons ou nous nous laissons glisser sans le moindre problème.

    Un petit tour au fort et nous prenons nos tickets pour la visite de 15h des caves du comté Juraflore, grandes caves de Charles Arnaud, fromager depuis trois générations. C’est un lieu d’exception réunissant les meilleures conditions pour l’affinage du comté.

     

    Entrées Susse du fort des Rousses

    La cour intérieure

    Un des bâtients reconvertis 

     

    A la sortie des Rousses, le gîte du grand Tetras, souvenir d'une traversée du Jura en ski de fond...

     

    Le grand Tetras

    Et sa fontaine

     

    Retour au camping-car par la route du lac des Rousses qui scintille et reflète ce ciel parsemé de quelques nuages, forêts et maisons.

     

    Le lac des Rousses

    Une vrai carte postale ce lac

     

    Repas agréable dehors sous le store et nous voilà repartis aux Rousses, en vélo, cette fois ne ferons que la route du lac, beaucoup plus calme.

    Dans ce haut Jura à 1150m, le fort des Rousses voit le jour en 1843, c’est la deuxième forteresse française par sa superficie après celle du Mont Valérien à Suresnes. Il possède plus de 50 000m2 de salles voûtées, sa solidité ne fait aucun doute certains endroits possèdent une double voûté séparée par plus de 4m de terre, sur laquelle se trouve encore 7m de terre. Cette forteresse est entourée de 22ha de terrain et 2,2km de remparts.

    La construction du Fort des Rousses : En 1800, Bonaparte remarque la position militaire importante des Rousses qui devient le point de convergence de routes venant de Suisse. En 1814, puis en 1815 l’invasion des troupes autrichiennes pousse les autorités militaires à fortifier les Rousses. Dès Juin, des ouvriers travaillent à l’édification de redoutes dont la plus importante se situait au Sud-est de l’église. Celle-ci, apparente sur le cadastre Napoléonien, est actuellement démolie. L’année suivante la construction du fort est officiellement décidée mais ce n’est qu’en 1841 que les Chambres, sur la demande du ministre de la guerre, votent 5 millions de francs pour la création d’un camp retranché capable de recevoir une garnison de 2500 à 3000 hommes. Du mois d’avril au mois de septembre, sept à huit ingénieurs, sous la direction du capitaine de génie Bichat, travaillèrent aux plans architecturaux du fort. La construction s’étale de 1843 à 1862, 20 ans au cours desquels des hommes du génie, des milliers d’ouvriers et une dizaine d’entrepreneurs se relayeront. Connus pour leur savoir dans le métier de la taille de la pierre, la plupart des ouvriers provenaient de la région Piémontaise. En 1848, beaucoup d’ouvriers des Rousses, sans emploi par suite de la Révolution vont se faire embaucher à la construction du fort. Les entrepreneurs hésitent à les employer, redoutant leur peu d’expérience dans le domaine mais cèdent rapidement face à une émeute. Dans les années suivantes, les travaux se ralentissent et ce n’est qu’en 1853 que le revêtement des fossés est entamé. Même si en 1862 le fort se tient prêt, ce n’est qu’en 1868 qu’il sera armé avec 81 pièces d’artilleries (meurtrières, embrasures). On reçoit 40 000 kilos de poudre. Les canons arrivent l’année suivante. Le fort abrite 3500 hommes jusque dans les années 1870. Dès la 1ere guerre mondiale, le nombre de soldats est restreint : il ne reste qu’une cinquantaine d’hommes. A la fin de la 2ème guerre mondiale, le fort des Rousses devient un centre d’entraînement commando jusqu’en 199

    La reconversion du Fort des Rousses : Les militaires décident de vendre une partie de leur patrimoine qui ne leur est plus utile. C’est la MRAI (Mission pour la Réalisation des Actifs Immobiliers de la Défense nationale) qui est dirigée par un ingénieur, un colonel et 5 négociateurs. Le Fort des Rousses sera vendu à la Commune des Rousses pour 0,87 millions d’euros en 1997. En 1998, elle entreprend quelques travaux de rénovations et réalise un créditbail avec les Fromageries Arnaud, spécialistes du comté (caves d’affinage et centre de visite) ainsi que le groupe Forsym (fabriquant de composants de lunetterie et d’horlogerie), ce dernier n’occupant plus maintenant les locaux du Fort. Le bâtiment Saint Germain est utilisé par la Sogestar (Société de Gestion de la Station des Rousses) et la Communauté de Communes des Rousses. Des caves d’affinages sont également présentes avec leurs 75 000 meules de comté et de nombreuses activités existent dans l’enceinte, et à l’extérieur du Fort des Rousses.

     En 1997 suite à la réorganisation des armées, les militaires quittent le Fort des Rousses qui est reconverti en « Fort Aventure ». De nombreuses activités s’offrent à tous dans l’enceinte du Fort :

    Les Parcours Aventure

    Les Souterrains Aventure

    Découverte du Fort

    Les Caves d’Affinages La Fromagerie Juraflore.

    C’est avec une charmante guide que nous ferons la visite des caves d’affinage, le choix du lieu n’est pas innocent, Mr Arnaud a fait son service militaire au fort et pensait déjà que ces voûtes pourraient devenir un lieu idéal pour l’affinage des meules de comté.

     

    Suivez nous

     

    Dans la première salle nous pourrons voir la maquette du fort. pas de belles photos à travers les vitres protectrices.

     

    Une partie de la maquette

    Une autre partie

    Encore la maquette, cave d'affinage

     

    Quelques objets d'une ancienne fromagerie.

     

     

    Notre guide évoquera ensuite les fromages AOC du haut Jura, le Mont d’or, le bleu de Gex et le Morbier.

    Puis on pénètre dans l’impressionnante cave, avec son fantastique  demi-cintre en pierres de 215m de longueur. Les meules, environ 42kg, sont déposées, tournées, salées et frottées par des robots sur des planches,  

     

    Une travée de la cave d'affinage 

    Une autre partie de la cave d'affinage 

     

    Nous découvrirons une fruitière d’autrefois où tout était fait à la main, passerons dans une salle d’affinage avant de se retrouver dans la poudrière où nous pourrons voir un petit film. 

     

    Reconstirution d'une ancienne fruitière

     La presse

    Pesage des meules

    Le transport

    Boite à fromage que l'on trouvait autrefois dans touts les fermes

    Couloir voûté permettant d'accéder à la procrière 

     

    Cette poudrière est une pièce très aérée, entourée de couloirs, utiles en cas de déflagration, celle-ci s’étalait en largeur et non en hauteur. Dégustation de trois comté, un comté d’hiver donc plus blanc, les vaches étant nourries à l’étable avec du foin, ensilage interdit, puis un fromage d’été, 9 mois d’affinage plus jaune car les vaches paissent dans les près et un fromage d’hiver 12 mois d’affinage. Pour nous le meilleur et le plus fin en bouche était le fromage d’été.

    Sur le site il n’y a que 8 employés permanent, dont cette guide pour un affinage de 95000 meules de comté. Le minimum d’affinage est de 4 mois, Cette cave exceptionnelle affine ses fromages sur 12 voire 18 ou 36mois.

    La maison mère est à Poligny, affinage de plus de 100000 meules. La famille Arnaud aménage encore de nouvelles caves au fort et on nous promet des nouvelles visites exceptionnelles. Notre guide a une profonde admiration pour son patron qui semble un homme admirable.

    Le massif jurassien offre un espace naturel où seules les vaches montbéliardes produisent un lait de qualité, riche en saveurs, le savoir faire des maîtres affineurs et le lieu d’exception permettent de proposer un comté possédant des saveurs et une richesse aromatique exceptionnelle.

    Nous sommes ravis de cette visite à la fois instructive et passionnante.

    Nous ferons le tour du fort à vélo.

     

    Tour du fort

    Un petit tour dans le Jura

    Nous allons sortir du fort par la porte de France

     

    Un petit arrêt agréable aux Rousses.

     

    Crêpe au sucre

    Juste pour le verre !!!

    Crêpe au nutela

     

    En route à l'entrée de Bois D'Amont quelques maisons surprenantes...

     

    Celle-ci tout en métal

    Là un petit air de Norvège

    Là des mini chalets

     

    Retour sur notre aire de service où nous pourrons manger dehors ce soir en mettant une petite laine. Nous sommes très bien la température est à peine de 20°. La nuit s’annonce bonne.

    Demain sera une journée de liaison, nous rejoignons notre petit pied à terre dans la vallée verte.

     

    22 juillet

     

    Nous avons donc pris la route par le col de la faucille sous un beau soleil et ciel bleu. Mais le cœur n’y est pas, pas envie de quitter le Jura, ses paysages merveilleux, son calme, sa nature généreuse et sa fraicheur.

    Arrivés au studio vers la mi après midi, le ciel commence a s’obscurcir dangereusement. Le gardien déplace gentiment sa remorque pour que nous installions notre cc juste devant chez nous, et cela sans rien demander.

    Quelques gouttes tombent…rien de méchant…. Nous nous installons en toute quiétude…

    Il ne fait pas trop chaud, c’est très agréable, il y a un peu de vent. Mais le ciel continu à se charger, le tonnerre comment à retentir au loin et la pluie fini par arriver, une petite pluie qui fait sans doute beaucoup de bien à dame nature qui souffre, comme nous même à cette altitude.

    Nous avons donc un cc devant nos fenêtre, mais c’est un Hymer, nous aurions préféré un Mc Louis. Et oui nos amis aveyronnais ne peuvent pas venir cette année. Le studio est bien vide, le rire de Brigitte ne retentit pas, Christian n’st pas là pour tenter de nous communiquer son calme légendaire. Et comme si nous n’y pensions pas assez voilà que le temps devient semblable à celui de l’an dernier….

    Nous sommes tristes mais j’espère que ce n’est que partie remise.

     

     

    22 juillet

     

    Nous avons donc pris la route par le col de la faucille sous un beau soleil et ciel bleu. Mais le cœur n’y est pas, pas envie de quitter le Jura, ses paysages merveilleux, son calme, sa nature généreuse et sa fraicheur.

    Arrivés au studio vers la mi après midi, le ciel commence a s’obscurcir dangereusement. Le gardien déplace gentiment sa remorque pour que nous installions notre cc juste devant chez nous, et cela sans rien demander.

    Quelques gouttes tombent…rien de méchant…. Nous nous installons en toute quiétude…

    Il ne fait pas trop chaud, c’est très agréable, il y a un peu de vent. Mais le ciel continu à se charger, le tonnerre comment à retentir au loin et la pluie fini par arriver, une petite pluie qui fait sans doute beaucoup de bien à dame nature qui souffre, comme nous même à cette altitude.

    Nous avons donc un cc devant nos fenêtres, mais c’est un Hymer, nous aurions préféré un Mc Louis. Et oui nos amis aveyronnais ne peuvent pas venir cette année. Le studio est bien vide, le rire de Brigitte ne retentit pas, Christian n’st pas là pour tenter de nous communiquer son calme légendaire. Et comme si nous n’y pensions pas assez voilà que le temps devient semblable à celui de l’an dernier….

    Nous sommes tristes mais j’espère que ce n’est que partie remise. Pas dephoto ce jour....pas vraiment envie....

    A demain pour nos aventures en Haute Savoie.


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