Fer à Cheval Cascade du Rouget

 

25 Février

Encore une belle balade, où on en a pris plein les yeux. 

Tout d'abord le cirque du fer à cheval, berceau du Giffre, plus grand cirque montagneux alpin, tient son nom  de la forme de ses imposantes falaises qui décrivent un demi cercle. Le paysage est impressionnant  et somptueux avec la présence des géants de roches, tel le Tanneverge 2889m et la Tour du Prazon 2929. Ces hautes falaises cernent des forêts et des prairies et on ne peut  que s'émerveiller de ce spectacle naturel.

 

 

 

   

 

 

 

 

 

   C'est aussi un départ pour les amateurs de       glisse nordique et de raquettes direction le "bout du monde" au fond du cirque.

 

Une petite marche dans ce cadre majestueux avec quelques précautions car pour atteindre la neige il y a du verglas, et en plus j'ai encore déjanté, avec la deuxième paire de chaussures, il est vraiment temps d'investir. Ce n'est pas un luxe.

Nous redescendons vers Sixt et nous nous installons pour le pique-nique au soleil accompagné du doux ronronnement du Giffre qui coule à proximité.. Un petit repos avec ce magnifique temps que du plaisir.

La vue depuis notre salle à manger.

En route pour Salvagny, arrêt sur le parking à la fin du village et nous continuons sur la petite route enneigée et montante pour atteindre la cascade du Rouget, surnommée la Reine des Alpes, formée de deux ressauts, elle jaillit de 80m de haut. Pause contemplative et rafraichissante. Cependant, je suis très déçue, je pensais à tord que les abords seraient gelés et que de beaux chandeliers de glace étincelleraient au soleil. Ce n'est pas le cas et bien moins belle qu'au printemps avec la fonte de neiges. La prudence s'impose encore une fois car par endroit le sol est encore bien gelé. Nous traversons des bois de conifères où de belles mousses tapissent sols et rochers. La descente sera un peu périlleuse, mais sans chute.

 

 

 

 

 

 

Quelques belles échappées vers Sixt.

Le déversoir de la cascade.

  

 

 

 

 

 

 

 

Près de Salvagny, sur notre route.

A Sixt, les guirlandes de Noël sont encore là.

Il est encore tôt nous allons faire un tour aux lacs des Dames à Samoëns, un petit lac scintillant aux mille reflets, reflets de toutes ces montagnes environnantes. Nous y avons de très bons souvenirs :  pique-nique cet été avec nos amis Nantais. Encore un endroit idéal pour  flâner et se détendre  au bord de cet agréable petit miroir, loin du bruit et des voitures.

La température est encore si douce, nous décidons de monter en voiture au col cycliste mythique du coin, le col de Joux Plane à 1691m, col redoutable malgré sa faible altitude. Ascension corsée, les lacets se succèdent laissant apparaitre de nombreux chalets mais aussi un panorama de toute beauté sur la vallée du Giffre et le massif du Mont Blanc.

Vues sur les Avodrus et la vallée du Giffre

 

Arrêt obligatoire, on en va pas plus haut.

 

 

Le site est réservé à la glisse nordique, vierge d'installation touristique lui donnant ainsi un petit air naturel avec son lac, à ce jour invisible, pris par la glace et la neige. Il faut le deviner.

 

Séance tir.

Où va t'il ?

Nous ferons encore une petite marche sur une neige docile pour admirer ce panorama dont on ne se lasse pas.

Voilà encore une belle journée bien remplie, un grand bol d'air qui fait un bien fou en ce moment et nous permet d'oublier les tracas dus à cette pandémie. Dans ces grands espaces, pas de concentration et pas de masque. Des plaisirs simples que nous apprécions.