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Par Les Pollhuguetts le 24 Février 2021 à 22:01
24 février
Une journée magnifique nous avons même pu manger dehors sur la terrasse.
Nous partons de Plaine joux au dessus de Bogève pour atteindre ce petit sommet facile à 1581m, c'est le sommet central du chainon de la pointe des Brasses aux crêtes d'Hirmentaz, dans le Chablais.
L'itinéraire n'est pas suffisamment enneigé pour monter en raquettes. Mais nous devons parfois marcher dans la neige, parfois trois pas en avant et deux en arrière. Cela nous rappelle de très bons souvenirs, la montée à la grande dune de Merzouga. Sauf qu'ici nous ne foulons pas ce sable blond qui glisse sous nos pas mais seulement de la neige. La route jusqu'à Ajonc n'est pas déneigé donc la suivons tantôt sur le bas côté tantôt dans la neige.
Nous voilà donc à Ajonc.
Là un petit peu de poésie.
Nous louvoyons au mieux pour éviter la neige, mais évoluons souvent dans un terrain gorgé d'eau et glissant. un petite pose s'impose...
Nous arrivons au replat où se trouve le chemin de croix, un petit couloir nous conduira ensuite à la pointe où trône la statue de la vierge Marie.
Là encore un brin de poésie.
Encore une fois une poésie.
En contrebas la station de Plaine Joux, du fond essentiellement.
Au dessus de nos têtes un planeur.
Un peu d'histoire :
C'est en 1774 que fut érigée une croix ,en bois de chêne, au sommet de la montagne de
Miribel. L'idée de construire un Chemin de croix naît au lendemain de la grande terreur
et se concrétise l' année 1804, grâce à la présence d'un tailleur de pierre du pays: Joseph
Marie Felisaz, surnommé MITON, habitant de Villard.C'est, donc, pendant l' été 1804 que Miton , avec l'aide de quelques villageois, travailla
avec patience et dévouement enfin de réaliser ces dix-sept colonnes de style différant
et taillés dans du marbre tiré de la montagne de Miribel. Pour tout salaire Miton demanda
que lui soient portés ses repas. Suite à l'usure du temps, le calvaire fut restauré par un
sculpteur amateur et passionné; tandis que la croix n° 14 a été entièrement refaite en 1997.Assis au soleil nous resterons un bon moment à contempler le paysage qui est estompé par une brume légère mais envahissante, les sommets du Chablais, comme de la chaine du Mont Blanc se devinent. Dommage car le panorama est immense.
Nous amorçons la descente olé olé toujours en zigzagant , mais j'ai encore une fois déjanté...mon cordonnier n'a pas été à la hauteur !!! Ce qui devait arriver arriva, "patatrac" me voilà au sol à deux reprises, les fesses dans la boue... trempée jusqu'au os....plus de peur que de mal.
Voilà le désastre.
Nous arrivons enfin à la voiture et tout à côte un restaurant fait de l'emporté, nous voilà donc avec gaufres et boissons. Il fallait bien un peu de remontant après cette petite randonnée, 327m de dénivelé, pas trop mal pour un début.
Pas top, mais c'est ainsi, covid oblige.
Nous avons une pensée particulière pour ma petite sœur de cœur et son mari avec qui nous avons fait cette randonnée en été.
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