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             27 juillet 2010 (Chablais)

     

    autigny 

     

     

             Le temps est relativement beau et la météo optimiste, nous partirons « quand nous » sans se presser. Quelques nuages blancs s’agrippent dangereusement aux sommets environnants.

             C’est donc vers 10h45 que nous montons un petite sentier agréable qui en quelques lacets nous conduit à l’orée de la forêt. De pinèdes en clairières, de petites montées en faux plats et en petites descentes nous voici au col de la Plagne des Nants 1546m.

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       L’herbe y est encore bien mouillée et des gouttelettes étincellent au soleil.

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              Le premier chalet d’Autigny apparait sur une large encolure de pâturages vers 1600m d’altitude. Des fleurs nous accompagnent, clochettes bleues, orchidées mais nos plus fidèles compagnons seront les épilobes.

      

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                       Petite grimpette sous le Pas du chien

      

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             Dès lors c’est un large chemin forestier qui nous permet par une courte montée d’atteindre les beaux chalets, biens entretenus qui constituent un ensemble haut savoyard authentique. Le coin est superbe et sauvage.

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               Regardez ce chalet avec son beau petit jardin où poussent des salades et des herbes aromatiques.

     

     

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                      Et celui-ci...              

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               Il ne nous a fallu que trois quart d’heure, sans se presser, pour arriver à ce petit lieu magnifique et isolé d’où l’on peut encore admirer le Mon Chauffé qui par moment à coiffé son bonnet blanc, le Mont Lachau qui s’étale à ses pieds mais les Cornettes semblent aujourd’hui bien lointaines et secrètes dans la brume.

             La pointe d’Aubigny trône là à la cime de l’alpage. Un sentier qui se contorsionne pour nous offrir une pente douce, nous amènera au sommet à 1808m. Mais la brune n’a de cesse, elle joue au yoyo nous privant souvent de la vue sur les sommets environnants et sur le lac Léman. D’ailleurs sans carte nous avons beaucoup de mal à les identifier, ils ne nous sont pas familiers.

             Près de la table d’orientation une grande pierre nous évitera de mouiller nos fesses et nous pourrons y déjeuner en toute tranquillité.

             On nous avait prédit un sentier raide en fin de balade vers les trois croix, nous ne les avons pas vues, et le sentier était fort doux dans les alpages où paissent quelques vaches.

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                    Gloup gloup qu’il est bon de lécher du sel…

     

             La descente se fera donc par un autre sentier, vers les trois croix et celui-ci sera effectivement très pentu. Fort bien joué, nous ne l’avions occulté involontairement à la montée, car nous ne l’avions pas vu.

     

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             Un petit arrêt au chalet superbement fleuri nous permettra de se prélasser au soleil, de rêver ou d’admirer ce magnifique décor qui s’évanouit parfois dans cette brume envahissante.

     

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                      Une belle croix

     

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                       Un magnifique calvaire à clocheton

     

              

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           Vues sur Ubine  où nous arrivons à 14h30, nous nous accorderons encore un moment de détente au « petit champignon devant une tasse de thé.

           Une balade courte, un sommet modeste dans un décor spectaculaire, face aux géants du Chablais, les Cornettes de Bises, le Mont Grange et les grandes parois du Mont Chauffé que nous avons fait seuls.

             Bien sûr ce n’est pas la grandiose chaine du Mont blanc, nous évoluons ici sur des « montagnettes » mais le lieu est sauvage, très beau et l’on évite ainsi la foule des randonneurs qui parcourent le massif.

     

     

     

     


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             ET SI ON MARCHAIT UN PEU ……………..

     

     

             25 juillet 2010 (Chablais)

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             Rendez-vous fixé à 9h 30 avec Jacqueline, Maryvonne et Serge… une partie de la troupe nous lâche, l’un pour aller manger les « bougnettes, l’autre pour randonner en Oisans.

             Le temps semble incertain, un léger brouillard s’effiloche, monte, descend,  mais le météo locale annonçait l’amélioration. Un beau petit chamois sort du fourré, traverse la route devant nous et s’esquive dans la forêt.

     

             Malgré une atmosphère fraiche, nous partons donc confiant à travers les alpages

     

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    fleuris depuis Ubine 1485m, pour atteindre le col du même nom, blotti sous l’imposante face nord du Mont Chauffé qui nous accompagnera tout au long de cette randonnée, bien que son sommet joue à cache-cache avec le brouillard.

             Dés le col la montée se fait de plus en plus raide, parfois un peu glissante, il est vrai qu’il a pas mal plu ces derniers jours, mais aussi en arrête plus ou moins herbeuse. Cette montée, il est vrai, n’est pas très aisée, les derniers lacets demandent une attention soutenue et la progression est lente, Serge à du mal à imaginer le retour par ce sentier sous la pluie…. Nous le rassurons : pas de pluie en vue et normalement devons faire une boucle.

              Malgré cela le sommet est atteint sans difficultés et là, les Cornettes de Bises 2432m, maitresses des lieux, encore la tête dans une fine brume, s’offrent à nous majestueusement et semblent à portée de main. Nous avons presque l’impression d’évoluer sur un itinéraire de haute montagne, sensation renforcée par la présence de ces massives Cornettes de bises et l’imposante et vertigineuse face nord du Mont Chauffé dont l’arête rectiligne et élancée plonge dans les doux alpages d’Ubine. La vue est magnifique elle est parfois masquée par une brume changeante qui donne au lieu un aspect un peu irréel et fantomatique. Nos efforts sont largement récompensés, la vue est magnifique et s’étend jusqu’au Léman, c’est un endroit idéal pour contempler les sommets. 

     

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                                  Au sommet, avec nos amis Nantais au premier plan 

     

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                       Les imposantes Cornettes la cîme dans les nuages

     

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                   La rugueuse et vertigineuse face nord du difficile Mont Chauffé

     

     

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                        Passage en arrête...

     

                On nous a annoncé un sentier facile (sauf pour ceux qui ont le vertige) mais en arrête, nous préférons donc descendre encore un peu avant la pause de repas d’autant plus que les alpages sont encore fortement mouillés et qu’il n’est pas encore midi. 

                Dès que le sentier cesse d’être aérien nous faisons notre arrêt casse croûte, toujours un moment privilégié en montagne.

             Les alpages sont encore très fleuris. Regardez....

     

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                                                         Gentiane jaune 

     

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                     Ombellifère le Laser Hérissé

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                    La grande Astrance

      

              Descente rapide sur un sentier mal tracé qui ne posera aucun problème et nous conduira directement aux voitures.

             Comme chaque fin de balade nous irons prendre une boisson au « petit champignon » où règne une bonne odeur de fondue savoyarde. Heureusement nous venons de manger…    

             Une balade courte mais agréable, trois heures et demie avec l’arrêt repas.

     


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     24 juillet 2010 (Chablais)

     

     

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             Après un repas au restaurant d'Habère Poche, en toute convivialité, l’approche de la montagne se limitera à la visite des gorges du Pont du Diable, la route barrée par endroit, nous fera faire un détour par Thonon.

             Elles offrent, dans un environnement forestier fait surtout de hêtres (le fayard), une image saisissante le l’érosion par la Drance de Morzine. Ce défilé surprenant taillé dans un calcaire dur, est l’empreinte spectaculaire des derniers glaciers.

     

             pont du diable2Ce décor de chaos est fort impressionnant, la Dranse coule à plus de cinquante mètres sous nos pieds (peu d’eau actuellement dû à la régulation par le lac du Jotty).

             Les parois véritables draperies donnent au lieu un caractère fantastique, renforcé par la profondeur et les marmites de géant creusées depuis des millénaires.

             Un chaos obstrue la partie supérieure et un bloc isolé à plus de trente mètres au dessus du torrent  forme une arche naturelle servant de passage, passage dangereux : Le Pont du Diable (dans ces régions isolées où la vie était dure le diable faisait partie de la vie quotidienne, croyances et peurs obscures).

     

     450px-Pont du Diable Gorge       

     

     

     

     Ces gorges furent aménagées en 1893 par un menuisier de façon sommaire avec échelles et escaliers taillés dans la pierre. Les derniers aménagements datent de 1951, restaurés après les crues de 1968.

     

    pont diable square 

     

     

     

    Ces aménagements permettent de découvrir et d’admirer ces magnifiques gorges en toute sécurité, curiosité naturelle étonnante où la lumière tamisée par la forêt créait une atmosphère féerique qui nous émerveille.

     


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