07 Octobre 

Un petit tour au marché, une visite du musée de la dernière manufacture en activité.

Pourquoi un musée ? Il n'est apparemment pas possible d'ouvrir la manufacture aux visites, les bâtiments ne corespondent pas aux normes d'accueil du public.

Gand beau mais pas mal de vent.

Nous ferons donc un tour au marché, un peu décevant. Nous pensions voir un beau marché provençal, mais il n'en est rien. Il est vrai que nous ne sommes plus en période de vacances. Toutefois nous y trouverons ce dont nous avions besoin. 

Nous siroterons café et thé sur les quais au soleil à  l'abri du vent, un plaisir simple que l'on apprécie. Encore une fois, assis ou faisant le marché que des têtes blanches comme nous. 

Nous irons ensuite visiter le Musée de la Filaventure Brun de Vian-Tiran.

Après plus de deux siècles, Pierre et Jean-Louis Brun, respectivement 7ème et 8ème générations de cette entreprise familiale, vous proposent de partager leur passion pour les plus belles laines du monde et pour le métier de manufacturier. Dans une aile de la manufacture, le bâtiment présente 460 m² sur deux niveaux qui vous permettront de vous immerger dans l’univers d’une manufacture unique, témoin de l’activité textile qui est à l’origine de la ville de l’Isle-sur-la-Sorgue.

Au rez-de-chaussée, accédez à la Boutique de la Manufacture et découvrez nos étoffes dans trois univers : la mode, la nuit et la décoration.

Nous y découvrirons les 15 étapes de la fabrication d'une étoffe.

En effet de très belles choses dans cette boutique, où tout est fabriqué ici dans cette usine, mais pas pour notre bourse.

L'accueil est très chaleureux, présentation du Pass sanitaire et au vu celui-ci il nous est accordé la réduction sénior, sans la moindre demande.

Nous voilà devant si l'on puis dire les bêtes à laine...

 Ici chaque génération a innové, sous l'influence des nécessités et cette innovation a été un gage de longévité.

L'industrie lainière,  spécialité de l'Isle sur Sorgues, dure de l'époque romaine et du Moyen Âge, avec ses  moulins permettant le foulage des draps de laine. Dès les XIXe siècle l'énergie est associé à celle des moteurs à Gaz et des moteurs diésel. Cette énergie est remplacée progressivement par l'électricité dès 1920 jusqu'à l'électrification totale de la manufacture en 1951. 

Nous apprenons beaucoup de choses....

La terre à foulon (argile des carrières du coin)  a permis le dégraissage et le feutrage des fibres lors du foulage.

La présence ici de chardons cardères a été utilisé pour le grattage du tissus, permettant ainsi des étoffes douces et confortables.

La "Venise comtadine", toujours alimentée en eau par de nombreux canaux et bras de la Sorgue a toujours été une énergie hydraulique importante.

Bobines, série de pignons, rouets, cardes, peigne et fourche.

Carde à échantillonner. Elle démêle des milliers de fibres par seconde.

Dynamomètre à fil permettant de tester la résistance du fil.

Du fil au tissus : ourdissage, tissage, épincetage et teinture.

Machine à nouer: 500 à 600 nœuds par minute. (Dédolée pour les reflets)

Les différentes navettes.

Je vais arrêter là la visite, nous la poursuivrons plus tard, si vous le voulez bien.