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Retour vers la côte Atlantique
11 Avril
Sniff, sniff, nous quittons Hakkou et les amis, direction l'Atlantique pour amorcer la remontée. Dur dur de quitter ce petit coin de paradis, mais nous reviendrons.
Mais ce n'est tout de même par un départ comme d'habitude Ahmad nous accompagne jusqu'à Er Rachidia où il a des courses à faire.
Notre premier arrêt sera à la coopérative pour acheter de la pâte de dattes que nous avons trouvé excellente, Ahmad nous l'ayant fait goûter.
Voilà devant un parfumeur.... un poème que j'aime beaucoup.
Nous poursuivrons jusqu'à Er Rachidia en papotant. Un tour au souk, à la pâtisserie et nous retrouvons Ahmad au café restaurant Imilchil, en plein centre. Après avoir siroté un jus d'orange à l'étage nous mangerons dans le patio à l'ombre.
Salade marocaine ou omelette, poulet frites et keftas aux œufs.
Cette fois c'est le départ Ahmad nous quitte pour retourner sur Aouffouss et nous reprenons la route vers Goulmima.
Nous retrouvons Michèle et Fati avec plaisir.
Nous rencontrerons Anne et Jean Paul chez eux (à la place à côté...)et nous lèverons le verre de l'amitié. Une bonne soirée à papoter.
12 Avril,
A peine le rideau ouvert, Fati arrive avec ses crêtes chaudes. Miam, un bon petit déjeuner.
Il fait très bon, un petite brise nous chatouille les narines, les oiseaux nous gratifient de leurs belles ritournelles. La vies est belle et calme ici.
Nos voisins viennent nous saluer, ils partent pour Ouarzazate où ils vont fêter l'anniversaire d'Anne. Bonne route et à une prochaine fois...
Une matinée cool, occupations de camping-caristes plus papotages.....
Un peu de repos et un tour en ville, c'est ville morte même après 17h presque tous les commerçants sont fermés. Que se passe t-il ??
Nous siroterons un bon jus d'orange avant de rentrer...même le marchand de beignet n'est pas là. Sniff sniff...
13 Avril
Une matinée cool avec quelques courses en ville.
Un excellent tajine aux pruneaux servi à domicile.
Les tajines sont arrivés
Découvrez avec nous.....
Un peu de repos à l'ombre des tamaris.... une brise légère nous régale.... les chants des oiseaux nous enchantent...
Nous aimons nous perdre au gré des petits sentiers qui fourmillent dans la belle et grande palmeraie de Goulmima. Cette ombre bienfaitrice nous protège des ardents rayons de soleil, la brise nous caresse le visage.
Nous tournons à droite, à gauche, allons tout droit en perdant un peu le sens de l'orientation.... c'est un vrai plaisir de ce balader dans ce lieu paisible empreint de sérénité.
Parfois quelques maisons oasiennes se nichent dans cette verdure.
Nous nous retrouverons devant la grande place du vieux ksar de Goulmima où la chaleur est encore dense.
Voilà une fontaine à eau, comme on en trouve un peu partout au Maroc dans les rues des villes.
Rentrons tranquillement par un petite rue. Un 4X4 s'arrête à notre portée et le chauffeur, un Monsieur costume cravate, nous demande s'il peut nous conduire quelque part. Nous déclinons son offre, lui disant que nous aimons marcher. Il se présente alors, c'est le Pacha et il nous invite à prendre un verre. Nous acceptons donc il nous conduit à un café de l'artère principale et nous présente alors à quatre conseillers municipaux attablés là. Voilà une belle rencontre aussi surprenante qu’inattendue. Rencontre enrichissante puisque nous avons pu discuter avec le Pacha et un professeur de gymnastique. Ils gardent d'ailleurs tous deux de très bon souvenirs de leur professeurs de Français qu'ils ont eu durant leur études.
Le but étant, sans nul doute, de savoir qui nous étions et ce que nous faisions..... ici à Goulmima.
Demain nous changerons de décor Nous allons rouler......
14 Avril,
Nous quittons Goulmima et prenons la direction de Tamtattouche. Nous traversons la belle palmeraie qui borde l'oued Ghéris, les céréales commencent à arriver à maturité, les têtes blondes plus ou moins fournies s'agitent sous la brise.
Tardirhout, petite oasis de montagne avec sa vieille casbah en ruine,
ensuite le petit ruban vert suite fidèlement l'oued pour disparaître comme par enchantement, laissant place à une hamada désertique.
Notre route faufile au milieu de collines dépourvues de végétation, traverse l'oued à sec ou le contourne par une petite déviation pour la réfection d'un pont.
De petits villages aux maisons basses en pisé se confondant avec la terre, agrémentés de grands champs verdoyant s'offrent à nous sur une bonne partie du trajet.
Les gorges à proprement parlé se profilent sous nos yeux, l'oued, la route et les falaises; Des paysages fantastiques aux couleurs changeantes.
Là un grand troupeau de chèvres se désaltèrent dans l'oued qui réapparaît soudainement, là une tente nomade trône au milieu de nulle part.
Dans ces oasis de montagne, pliées en deux, serpette à la main, les femmes coupent l'herbe et la transportent souvent sur leur dos... certaines sont "motorisées".... pour leur fardeau.
Mais où sont ces Messieurs ? A vrai dire on en voit peu... si si ils sont assis à l'ombre et refont sans doute le monde, ici dans ces petits villages reculés pas de café... Ah quelques uns, pelle en main font du béton pour les nouvelles constructions qui fleurissent un peu partout.
Après Amellago une succession de villages en pisé et encore des gorges magnifiques avec des cultures verdoyantes.
La route est en bon état, seuls quelques passages d'oued sont légèrement détériorés mas souvent seulement sur quelques mètres, la circulation est presque inexistante, donc pas de problème. pour nos cubes blancs.
Beaucoup d'enfants dans les villages... des signes amicaux...
Nous arrivons donc à Tamtattouche vers 13h et notre stationnement sera le camping Amazich où nous serons fort bien reçu par Hamid. Nous sommes seuls, la plateforme domine la route et une partie du village. Les sanitaires sont tous neufs et très propres, les douches chaudes. Thé et petits gâteaux nous seront offert à notre arrivée sous la tente berbère installée sur la terrasse après notre installation.
Nous discutons de la sortie de demain et nous allons prendre notre repas chez nous, nous irons au restaurant ce soir, une fois n'est pas coutume.
Un peu de repos et nous irons faire une grande balade en montant par une "chemin de chèvres" au dessus du camping, d'où la vue est imprenable.
Redescendrons ensuite jusqu'à la casbah qui borde l'oued, casbah ù nous avions rencontré l'an dernier un Français qui s'installait là. Cette année porte close.
Nous déambulerons dans les petites ruelles d'u ksar en ruine mais encore habité avant de retourner au bercail.
Beaucoup de branches sèches en prévision de l'hiver, sans doute, car ici on est en altitude.
Ici la plupart des maison on des fenêtres comme ceci...
Les chibanis au repos et sans doute en grande discussion....
Nous mangerons donc tardivement (Hamid n'avait pas changé d'heure) dans le salon sur une table basse.
Une bonne salade marocaine, des brochettes de poulet avec des frites et une sauce aux dattes et petits pois pour accompagner la viande. Surprenant mais délicieux, un dessert un yaourth avec fruits frais et confiture, nous avons décliné thé et café.
Demain sera un autre jour...nous faisons une rando avec Hamid. A suivre.....
15 Avril
JOYEUSES FÊTES DE PÂQUES A TOUT LE MONDE.
Une merveilleuse journée, comme on les aime....
Nous partons donc en compagnie d'Hamid, notre jeune guide (30ans) pour les mines de sel de Tamtattouche; Nous avons donc décidé de faire cette rando à la journée en faisant un circuit. Nous partons donc équipés comme des marcheurs, chaussures de randonnées aux pieds et bâtons en main car il y a de la descente.
Un taxi nous conduit presque au col de Tirherhouzine vers 2500. De là en grands lacets dans des éboulis surmontés de falaises instables qui semblent tituber.... nous descendrons jusqu'aux mines et au canyon. Les arrêts photos sont nombreux... Hamid est au petit soin pour nous.
Du haut d'un petit promontoire on devine les entrées des mines et l'on voit les ânes qui attendent leur lourde cargaison.
Nous voilà au bord de l'une d'elle... elle semble difficilement accessible. Entre deux rochers branlant des pas difficiles, en faisant très attention on trouve un semblant d'escalier pour poser nos pieds. Hamid veille et nous fait cheminer en nous tenant la main. Ces grands trous sont impressionnants. On quitte le lumière éblouissante pour une douce pénombre à laquelle son s'habitue. Il faut parfois se baisser ou presque s'agenouiller pour passer sous une arche et avancer. Deux Messieurs sont au travail, mais quel travail, un travail de forçat pour détacher ces petites plaques de sel qui semblent résister et cela avec fer de hache pointu emmanché d'une fine tige qui semble flexible.
Ici tout le village peut venir travailler, chacun est indépendant. Ces mines sont fascinantes. Mais il faut remonter ce sel à la surface, à dos d'homme, dans dans sacs, les charger ensuite sur les bourricots et les descendre dans la vallée ou un camion attend.
L'appareil photo crépite, mais elles sont loin de la réalité, mais donne cependant une idée de l'endroit et du travail à accomplir pour un maigre salaire, de quoi subsister.
Nous pourrons en voir une plus petite, plus accessible ou personne ne travaillait.
Un peu plus loin c'est on autre Monsieur qui charge les sacs sur son mulet et qui descend au bled pour les déposer.
Un coup d’œil dans la mine et là on se demande comment il n'y a pas d'accident grave, impensable pour nous européens de travailler dans de telles conditions, une échelle instable est posée là en travers, une corde permet de monter les sacs. C'est l'angoisse...
Visite surprenante, intéressante, mais fort stressante. Je ne peux même pas exprimer ce que j'ai ressenti en voyant tout cela, ces hommes exposés, cette pénibilité de tous les instants et le maigre salaire apporté qui ne semble permettre que la survie de la famille.
Ainsi va la vie, mais elle est bien souvent ingrate....
Nous poursuivons jusqu'à la cascade...l'oued a été capté afin d'avoir une eau plus propre, plus saine et sans doute moins de perte ainsi.
C'est là que Hamid nous offre le casse croûte qu'il a porté dans son sac à dos : une bonne salade marocaine agrémentée d’œufs et de sardines, servi dans de petites assiettes. Le luxe en montagne. Tout cela nous a permis un retour en arrière d'un bon nombre d'années.... en effet cela nous rappelle le trek fait au Maroc et plus précisèmant au Toubkal en 1995.
Nous cheminerons ensuite tranquillement le long de l'oued à sec et nous pourrons voir le partage des eaux pour les deux villages. C'est cette petite cabane que voici qui le permet, elle est fermée à clé et surveillé par une famille du village et chaque année çà tourne.
Arrivés au village nous irons boire un thé au café et prendrons ensuite le transport en commun pour arriver au camping.
Une journée bien remplie, une journée découverte comme nous les aimons et parfaitement orchestrée par Hamid, un jeune responsable au grand cœur.
Il est l'heure de prendre un peu de repos après cette longue marche sous un soleil ardent.
Plus tard le thé et les petits gâteaux nous seront offert sous la tente berbère, salon posé sur la terrasse.
Ce soir encore nous décidons de manger au restau : une salade mixte en entrée et ensuite tajine de mouton, une des meilleures de cette année, jus de banane agrémenté d'orange et de gâteaux. La cuisine est excellente, servie avec délicatesse, par le maître des lieu Hamid et à un prix plus que raisonnable.
Voilà le petit diaporama de notre journée.
Hamid propose d'autres sorties, notamment une visite chez les nomades. Mais nous devons continuer notre route, mais nous reviendrons. Inch Allah.
16 Avril
Nous allons payer notre facture...Hamid nous offre encore une fois le thé avant notre départ. Nous le remercions chaleureusement et nous partons, à regret..... Mais promis nous reviendrons.... Un coup de cœur de cette année.
Descente des gorges de Todra, toujours aussi agréable pour nos yeux. C'est une région magnifique aux couleurs changeantes en fonction de l'exposition.
Un marabout, dans le lit de l'oued, bénéficie t-il de la clémence d'Allah lors des crues fréquentes dans cette région.
Ou il y a de gêne il n'y a pas de plaisir...les biquettes sur la route. Mais où est passé le berger ou la bergère....
Même si les falaises ne sont pas aussi hautes que dans la première partie au dessus de Tinehir elles sont impressionnantes et fabuleuses.
Nous retrouvons la palmeraie et ses cultures dès les grandes falaises passées et les villages en pisé..
C'est vraiment jour de lessive, beaucoup de monde à l'oued à l'entrée de Tinerhir
Passage à Tinerhir, la ville change, grandit et s'embellit. Le grand boulevard à la sortie de ville direction Ouarzazate n'échappe pas aux nombreux lampadaires qui ornent de nombreuses villes et même villages.
Arrivée à Boulmane de Dadès, encore un peu de neige sur l'Atlas.
Même scène dans le Dadés.....lavage
Cette dame vient de l'oued avec son linge propre sur la tête.
Dame cigogne sur son minaret perchée.
A Skoura nous avons décidé sur les conseil de Georges (Geo40) d'aller jusqu'à la petite oasis de Sidi Flah, malgré la piste, parfois en tôle ondulée, nous ne le regretterons pas.
On roule donc en plein terrain aride et soudainement la verdure apparaît, des palmiers des arbres fruitiers, des cultures sur fond de rochers noirs. et l'on peut ensuite voir de Dadés qui se tortille avec son écharpe verte.
On traverse un pont et voilà le village qui surgit au milieu de nulle part. Aujourd'hui c'est la journée lessive, et lessive des tapis. une vrai fourmilière en action au bord de l'eau.
Habitat traditionnel en pisé, mais le béton se répand, même ici et menace l'harmonie de cette architecture ancestrale.
Au retour nous amènerons une dame à Skoura, elle était avec son marie sur une mobylette mais hélas la piste à eu raison d'un des ses pneus.
Nous voilà à Ouarzazate au camping municipal sous une chaleur torride. Nous prenons donc un peu de repos avant d'aller faire quelques courses et siroter un jus d'orange.
La température baisse tout doucement...mais à l'heure ou j'écris, minuit, il fait encore plus de 25° dehors et guère moins dans le camping-car.
17 Avril
Un saut de puce aujourd'hui....
Arrêt courses à Ouarzazate.... nous ne manquerons pas le bazar.... ni viandal....
Le soleil n'est pas bien généreux;..il s'éclipse souvent...le ciel est gris et il fait lourd, plus de 33° dehors...et guère moins dans notre maison roulante. le vent se lève, un vent chaud et désagréable.
Voilà la casbah de Tifoultoute et l'oued qui asse à ses pieds...
Nous voilà donc à Tifoultoute, chez une amie, Claudie qui tient la maison d'hôte Casbah Zitoune. Son jardin fleuri est planté d'oliviers.
Si vous êtes en voiture ou si vous venez sur Ouazazate en avion, si cous cherchez le cherchez, le dépaysement, un hébergement confortable n'hésitez pas à passer ici. Chambres hors du commun, restauration de qualité et super accueil garanti. Un arrêt de qualité pour découvrir le Maroc autrement.
L'immense patio fleuri procure calme et fraîcheur.
http://www.kasbahzitoune.com/
Claudie et Lahcen nous accueille avec beaucoup de gentillesse; Nous venons d'y prendre un succulent repas, dans le beau patio, à l'ombre. Un délice nous l'avons accompagné d'un rosé local.
18 Avril
Nous avons décidé de faire une première....Tifoultoute Taliouine par Agouim et Aoulouz, une route praticable, merci au forum.: http://www.maroc-campingcar.com/portal, mais sur une route qui n'existe pas sur la carte Michelin...Toujours à jour, comme vous prouvez le voir.....
Nous partons donc sur la route du Tichka... déjà de beaux paysages hauts en couleurs et des villages qui semblent figés par le temps, mais ou béton et couleur rose Marrakech commencent à faire leur apparition.
A Agouim, une grosse bourgade, nous bifurquons à gauche sur une petite route, aux croisements facile et en assez bon état.
C'est une succession de villages petits villages souvent noyés dans la verdure sous des cimes légèrement enneigées mais dénudées, des couleurs fantastiques, mais la brume nous envahit comme un léger voile estompant contours et couleurs et nous laissant dans un flou artistique.
Une impression de grande solitude, peu de monde dans ces petits villages, pas d'enfants, sans doute à l'école, seules quelques femmes rentrent des champs et comme toujours lourdement chargées.
Des couleurs de terrain fantastiques.
De grands troupeaux paissent çà et là et l'on se demande vraiment ce qu'ils peuvent manger sur cette terre ingrate et aride.
La traversé de certains village est si étroite et sinueuse que l'on souhaite que personne n'arrive en face, mais pas de souci vu le peu de circulation.
Lors de fortes pluies ou de la fonte de neige on comprends que les oueds prennent leur aise et considère la route comme leur lit y laissant quelques traces indélébiles mais franchissables sans problèmes.
Nous flirtons avec les 2200m d'altitude dans un univers minéral ou la verdure n’apparaît que lorsqu'il y a de l'eau. Nos amorçons la descente sur Assarag toujours dans dans paysages bucoliques et toujours ce villages en pisé qui se confondent avec la terre.
Assarag, que de souvenirs, d'abord d'un souk en 1995 lors de notre trek au Toubkal et ensuite de notre passage avec des amis lors d'un pélerinage au lac d'Ifni que nous n'avons pas atteint à cause de l'oued en cru.
Encore un petit village avec des maisons en pisé et juste à côté nous pouvons voir celle-ci. Quel contraste !!!
Arrivée à Taliouine au camping du Toubkal.
Un petit diaporama pour le plaisir.
19 Avril
Puisque nos amis ne sont pas là, nous reprenons la route. passons dire un petit bonjour à la maman et au jeune frère . Mais nous avons eau sonner, tambouriner à la porte, personne n'ouvre. Dommage nous partons.
Nous changeons donc notre fusil d'épaule et décidons d'aller à Tafaoute, ce petit lieu magique et coloré en empruntant la P170 ensuite la 109 et enfin la 106, route déjà empruntée pas mal d'années en arrière mais au printemps, donc des couleurs bien différentes. Encore une journée qui nous enchante par ces paysages fabuleux, des montées, des descentes, des virages qui nous offrent chaque fois des couleurs et des paysages somptueux.
Des paysages d'un autre temps, les moissons se font à la main, dur labeur surtout de ces femmes qui pliées en deux ou agenouillées, coupent inlassablement, à la serpette, ces tiges d'or, parfois aux maigres épis, puis les assemblent en gerbes avant de les empiler.
Elles aiment les arganiers, au point d'y grimper.....afin d'y glaner les fruits.
Des champs d'arganiers couvrent les collines
Quelques maisons et des céréales en or...
Des villages encore hors du temps, loin de tout, et sur cette terre ingrate, écrasée par le soleil.... posés là comme par enchantement....certainement un point d'eau...Mais qui peu vivre ici ??? mais surtout comment ? Question que l'on se pose, couvent nous européens, même si nous avons abandonné notre mentalité en Espagne.
C'est une vrai patchwork de jaune, de vert, de rose ou de rouge, parfois agrémentés de roche noires qui, selon les lieux, se présente à nous et change à chaque virage, pour le plus grands plaisir de nos yeux......Petit à petit les arganiers ont cédé la place aux amandiers dès que nous prenons de la hauteur.
Des passages de grande solitude, en altitude, au milieu de collines désertiques ou rien ne pousse et ou la vie semble inexistante.
La descente depuis le Tizi Mill sur la vallée des Ammeln est un vrai bijou à cette heure de la journée la luminosité est excellente.
Installation au camping, Le Granit Rose chez Omar.
Un petit tour au souk hebdomadaire où les légumes sont moyen, ils ont séjourné deux jours au soleil. Nous avons trouvé notre bonheur mais en avons aussi acheté au petit souk permanent notamment de la salade un peu décati lais qui sera très belle et très bonne après un bon lavage.
Un petit clin d’œil aux amis revus ici...nous avons retrouvé les bons beignets....
20 Avril
Ce matin le spectacle est au camping.... Omar défoule sa colère sur un camping-cariste qui aurait été trop pressé...alors qu'il était occupé. Je ne connais ni les tenants ni les aboutissants et me garderai de prendre position, nous avons seulement entendu des éclats de voix qui se sont éternisés.
Un réparateur cc vient chercher notre voisin pour des travaux, nous lui parlons de notre petit choc sous le camping au niveau du petit coffre. marché conclus, il fera la réparation, tout de suite. Il est bien connu des camping cariste, il y en a toujours devant.
Cependant c'est Omar qui vient nous y conduire, avec bonne humeur.
Nous voilà donc en stationnement devant chez lui, sur le parking et dès notre arrivée un de ses employés se met à l'ouvrage.
Ici il y a toujours une solution pour transporter du matériel...
Il fait chaud mais en courant d'air c'est supportable.
J'oublié...le lion de Tafraoute...
A 12H 30 nous laissons les travailleurs et allons au restaurant la Casbah qui l'on nous avait conseillé.Nous ne serons pas déçus, Menu à 90dh nous avons choisi salade niçoise, Kalia et salade de fruits. C'était très bon et copieux.
Retour au camping-car, les travaux sont terminés. Tout le monde est ravi.
Une après midi calme, le vent tempère.
Bonne soirée à tout le monde et à demain.....Encore une journée à Tafaoute avant la remontée par la côte, en trainant nos babouches.....
21 Avril
Ce matin le ciel est gris, le soleil boude et la température à chuté, mais encore 19°.
Vers 10h nous décidons de faire une petite rando sur les hauteurs en face du camping et monter à "la table".
Nous traversons la palmeraie et commençons à monter au milieu des gros blocs de granit.
Un peu de grimpette, mais ces blocs accrochent vraiment et nos pieds ne glissent pas. La progression est difficile, lente, on monte, on descend, on contourne.
On cherche vraiment notre itinéraire. Mais où est donc cette "table" ?
Le ciel se dégage et soleil fait son apparition. Des paysages fantastiques, s'offrent à nous, ces rochers prennent des couleurs chatoyantes d'un bel effet.
Nous voilà sur les hauteurs...mais toujours point de "table " à l'horizon. Nous décidons des redescendre, car Omar amène notre pastilla à 12H30. nous ne voudrions pas le mettre en colère...
Nous passerons près de la "table de salon". Dommage, nous n'avons pas monté l'apéro. LOL
Il est temps de s'installer...La pastilla arrive, copieuse et puis excellente.
Relax obligatoire, pour un peu de repos et une bonne digestion....
Mais notre mission n'est pas atteinte.... Un clin d’œil à Chrisitne et Willy...
Vers 16H30 nous décidons d'aller à "la table" que nous avons repéré du bas. C'est le parcours du combattant pour trouver un passage au milieu des habitations.
Nous contournons "la table" par la droite, un sentier semblant se dessiner.... il disparait rapidement nous laissant perplexe. A vu de nez nous montons, souvent lentement car la pente est raide....et il fait relativement chaud.
Un coup à droite, puis à gauche et on se trouve devant un rocher infranchissable. Zut il faut redescendre et trouver un passage, ce n'est pas chose aisée. Finalement quelques cairns providentiels sont posé là....pour nous !!!
Nous les suivons scrupuleusement, mais toujours pas de "table" en vue... un coup d’œil à droite, un coup d’œil à gauche et toujours rien... nous tentons un passage sous un immense rocher.
Oh miracle la "table" est là .
Il est vrai qu'elle se mérite, mais quel plaisir d'être là haut perché au dessus de cette vallée.
Encore quelques cairns nous indiqueront le début de la descente, les choses se compliquent un peu après, il faut chercher nos pas, éviter les grandes dalles pentus. Mais nous arrivons à bon port près des maisons, avec malgré tout quelques petites écorchures. Et oui ce beau grès rose est très abrasif.
Une journée rando...une journée différente mais une journée très agréable.
Pour nous suivre pas à pas, voilà un petit diaporama.
22 Avril
Ciel gris et soleil palichon et températures en baisse ce matin.
Une journée liaison pour rejoindre Agadir, mais quelle journée....nous prenons le chemin des écoliers....
Direction le col du kerdous par la route de Tiznit, les lauriers roses en fleur suivent l'oued à sec et apporte une touche de rose su plus bel effet .
Surprenant toutes ces cultures en terrasses qui s'offrent à nous, surtout des mini terrasses.
Après Thigmi nous changeons de direction et en route pour Anezi, la route monte à l'assaut du djebel couvert d'arganiers et de figuiers de barbarie. Anezi est un gros bourg où les artisans sont au travail. Beaucoup de signes de sympathie, des bonjours et des sourires, dans cette ville qui ne voit sans doute pas beaucoup passer de camping-car.
Notre petit ruban gris dans l'ensemble en très bon état court ensuite sur un petit plateau où s'égrènent une multitude de douars, étonnant tant il y en a.... Même si la route est à une voie, la circulation est si peu importante que les croisement se font sans difficulté d'autant que les bas côtés sont stabilisés et la vue dégagée.
Beaucoup de construction nouvelles, parfois inachevées, souvent très colorées et à plusieurs étages, en effet très peu de maisons basses.
La route monte ensuite à l'assaut de petit col, rencontre des embranchements pour Tafraoute, donc possibilité de réduire les distances en passant encore par d'autres routes, bordées de vert sur la cartes qui laisse présager de beaux paysages.
Une route à grands lacets nous conduit à Tanalt, cette grande bourgade adossée au djebel Leskt, dominée par cette tour fortifiée de l'ancien Bordj, vestige de temps du protectorat. Ce bordj renfermait les bureaux des affaires étrangères indigènes et la casernes des goums. Actuellement elle est encore utilisé.
De très belles gorges, puis une traversée de l'oued qu roule un peu d'eau, des enfants s'y baignent. Un remontée splendide dans un décor de rêve, des cultures en terrasses, des gerbes qui sèchent et des montagne roses ou rouges.
Puis une grande descente en lacets serrés et comme dit Emile digne des gorges du Dadès, je dirai même en plus long. On ne se lasse pas de descendre et d'admirer ces paysages sublimes.
Arrivée dans la palmeraie d'où il faut encore remonter sur l'autre versant et d'où la vue et souvent imprenable.
Arrivée à Aït Baha, un peut tout au lac de barrage Ahl Souss et arrivée sur Agadir après avoir passé Biougra.
Installation au camping municipal, prés de nos amis, et surprise à côté de nous sont installés Geneviève et Robert.
Ce soir nous sommes invités à l'apéro chez nos amis bordelais.
Voilà notre circuit en diaporama.
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Commentaires
12Route66Vendredi 21 Avril 2017 à 08:39Coucou les Polhuguett's,
Quel plaisir de vous suivre ! On est encore par la pensée tellement au Maroc. Je bosse sur les photos et les petits films en ce moment et je vous revoie ainsi que toute la fine équipe formée au fil des étapes par cet intermédiaire. Merci pour toutes ces belles rencontres inoubliables !
Grosses bises à vous deux et aux amis rencontrés au Maroc.
JD
PS : SVP pas de bises à Omar ! LOL !!!
11willyLundi 17 Avril 2017 à 16:31Bonjour Huguette
Nous suivons avec plaisir la fin de votre périple. Nous aurions aimé participer à toutes vos découvertes, vos randos surtout celle des mines. Nous vous souhaitons un bon retour, bonne route .
bises à vous deux
PS : Nous nous sommes connus par l'intermédiaire de Brigitte et Lucien à Tafraout, puis TATA (où nous avons mangé de bons beignets ensemble )
william christine
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Lundi 17 Avril 2017 à 21:59
Bonsoir Christine et William,
On ne vous a pas oublié...mais sur le coup Willy, je ne savais pas de qui il s'agissait. Effectivement la rando des mines de sel était superbe et Hamid est extraordinaire.
La balade à Sidi Flah était bien mais il faudrait prendre le temps de randonner, nous avons fait juste un petite arrêt.
Etes vous rentrés en France ? J'espère que la réadaptation n'a pas été trop rude.
A la fin de notre séjour à Tata il n'y avait plus le marchand de beignets...peut être avait-il fait fortune...LOL
Bises à tous les deux et au plaisir de nouvelles rencontres. ici o ailleurs.
Huguette
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Bonjour Huguette,
Fantastique ce reportage dans la mine de sel.
Il est vrai que les inspecteurs de notre Sécurité Sociale mettraient "leur grain de sel"
dans l'exploitation de cette mine et la feraient fermer sur le champ.
Bonne continuation.
Bises.
Didier-
Lundi 17 Avril 2017 à 09:33
Bonjour Didier,
Il est certain que ces mines ne sont pas imaginables en Europe. Parait qu'il n'arrive pas d'accident. On a du mal à imaginer. Surtout lorsque l'on voit l'entée de celle où il y a l'échelle. La photo ne rend ps la réalité et pas la profondeur.
Mais ce fut une belle expérience, mais je ne sais même pas décrire ce que l'on ressent devant tout cela.
Bonne journée.
BisesHuguette
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9GEROISEDimanche 16 Avril 2017 à 08:28Coucou HP,
Nous suivons toujours votre périple, Celui des grottes de sel est magnifique, Bravo à Hamid, le guide ! Nous revenons de Perpignan où nous avons passés 2 semaines. Très beau temps.
Aujourd'hui Dimanche de Pâques, Nous vous souhaitons de "BONNES FÊTES de PÂQUES".
Nous pensons bien à vous. A quand le retour ?
Mille Bonnes Choses, Françoise & Gérard
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Dimanche 16 Avril 2017 à 09:19
Coucou les amis,
Bonnes fêtes de Pâques à vous également.
Merci de nous suivre. on pense souvent à vous. Nous savons que tu aimerais être das ce pays magnifique.
Nous faisons toujours de nouvelles découvertes. La balade d'hier en est une. nous reviendrons ici nous sommes si bien accueillis.
Nous poursuivons notre remontée,, traversée prévue dans les premiers jours de mai. A compter de mi ma nous avons les "révisions" à faire....car nous devions partir en Corse. Voyage remis en septembre. Mais vous pouvez aussi vous poindre à nous, il doit y avoir de la place, c'est Paul d'du camping d'Abeinou qui organise.
Grosses bises et bonne journée
Huguette
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8aurgot33Samedi 15 Avril 2017 à 19:01Bonjour les Amis, toujours de belles photos du Maroc, et merci de nous en faire profiter. On a l'impression d'être encore là-bas, de plus ici après des températures estivales, il fait 16° et le temps est couvert. Profitez bien
Bises à vous 2
Francis
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Samedi 15 Avril 2017 à 21:40
Bonsoir Francis,
Nous passons encore de merveilleuses journées au Maroc. Aujourd'hui une journée magnifique en compagnie de Hamid, notre guide pour les mines de sel te Tamtattouche. Que du plaisir.
Tu me vois ravie si cela te permets de te projeter au Maroc.
J'espère que la santé de ta maman s'améliore mais si cela va doucement à son âge.
Bonne fêtes de Pâques et grosses bises à tous les deux.
Huguette
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Bonjour Huguette,
Tu n'as pas encore quitté le Maroc que la nostalgie t'emporte?
Penses au prochain départ et cela va disparaitre!
Je suis certain que c'est cela qui t'anime?
Bonne journée.
Bises.
Didier-
Mercredi 12 Avril 2017 à 09:54
Coucou Didier,
Bien entendu on pense déjà au prochain Maroc. on parle de se libérer pour pouvoir faire 6 mois.. Peut être même un départ fin d'année avec bien sûr retour pou Noël..
Encore trois semaines mais on fait des projets...
On ne sait jamais un jour on ne pourra plus venir, mais pour le moment on occulte tout cela.
Bonne journée et grosses bises.
Huguette
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Bonjour Huguette,
Lors des 2 photos sur "la table"vous aviez peur de faire basculer le rocher ?
Je plaisante, faut rester courageux mais pas téméraire. C'est ma devise!
Ceci dit superbe paysage tout en rose, comme dans les Vosges.
La chute de température est pour nous aussi, nous avons perdu 10° depuis quelques jours.
Il parait que cela vient de la Russie, sacré Poutine!!!
Bonne continuation,
Bises
Didier
Coucou Didier,
Super balade, mais pas si facile pour trouver le passages, ici rien n'est balisé. Je vais mettre un diaporama pour nous suivre pas à pas.
On était enfin content d'être sur la table.... pas question de s’asseoir autour...
Si ce sacré poutine vient nous b les températures au Maroc Alors !!!
Bonne journée et grosses bises
Huguette