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Les Hautes Alpes.
Autres lieux, autres amis, mais montagne, convivialité et amitié nous réunissent encore une fois.
Nous évoluerons dans cet univers agréable depuis St Bonnet en Champsaur où nous stationnons en camping-car, sur un terrain qui nous est réservé tous les ans par nos amis Désidériens.
Juillet et les quinze premiers jours d’août ont été plutôt automnal qu’estival, mais il semblerait que de belles journées s’annoncent.
Nous voilà donc installés, sur notre terrain favori, nous allons encore nous laisser surprendre par cette région aux mille facettes, propice à la découverte, à la détente et à la randonnée.
Nous sommes dans un cadre idéal pour des activités de plein air mais aussi très bien accompagnés pas nos amis.
Nous passons du Champsaur au Dévoluy, par le Col du Noyer, passage dépouillé et aride auquel on accède par une route très étroite aux nombreux virages serrés.
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Dès la descente vue est imprenable, à gauche, presque à portée de main, le Pic de Bure s’offre à nous
tandis qu’à notre droite mais dans le lointain l’’Obiou dresse, vers un ciel d’azur, son imposante silhouette.
Dans notre dos se profile la spectaculaire brèche Faraut, échancrure originale en forme de W qui attire le regard.
Le Dévoluy est comme une perle dans un écran de montagnes, parfois verdoyantes parfois arides.
17 Août
Le col du Festre
Départ fort tardif pour une aussi belle journée ensoleillée.
Cette petite randonnée facile débute de La Joue du Loup, une grande piste forestière, fort aisée nous conduit à travers une forêt d’épicéas.
Après une heure de marche facile il est l’heure de la pause déjeuner. C’est confortablement installés, au soleil, que nous mangeons tranquillement notre repas.
Nous pensions passer à un col de montagne, en réalité il s’agit d’un petit col routier que l’on traverse pour poursuivre notre chemin qui passe à Château Rolland, à Lachaud à travers de grands espaces cultivés, à Maubourg et enfin à Agnières en Dévoluy.
Une halte, dans ce lieu mythique, s’impose c’est là, qu’une nuit de premier de l’an, il y a déjà quelques années, que notre ami Roland naquit dans le logement du receveur de l’époque. Dommage il n’y a pas de plaque commémorative !!!! Mais si mais si elle y est....
Une petite halte rafraichissante....
La remontée, bien que courte, sera un peu dure en cette fin de journée et dire qu’il a fallu sortir la corde…..
Retour par le chemin des écoliers puisque nous passons à Veynes, dans la famille de Roland où nous sommes toujours fort bien reçus. Voici quelques fleurs qui ont parsemé notre circuit.
18 Août :
Le col du Vialet et Queyrel.(Même randonnée que l’an dernier à la même époque, donc vous n’aurez que quelques photos)
Le soleil est au rendez-vous nous partons en compagnie de nos amis Suzy et Roland ainsi que Denise et sa fille Marianne.
Le rythme est assez soutenu, un peu dur pour certaines qui resterons donc au dessus du col à "buller".
Denise, Roland et Paul feront donc l’aller retour au sommet, en même pas une heure, ce qui est beaucoup trop rapide pour moi. Les voilà déjà de retour!!!!!
La redescente est amorcé....
Vue sur le bocage Champsaurin
19 Août
Les Cabanes de Combeau
Encore une bien belle journée qui s'annonce aujourd'hui, grand ciel bleu et soleil magique au départ de la station de Serre Eyraud. C’est dans cette ambiance que débute la douce randonnée et de plus sur des chemins faciles et ombragés.
Dès le départ vue dégagée sur la vallée de Champoléon et les sommets environnants.
Une petite grimpette et nous voilà dans le vif du sujet….. ici livrée à elle même la nature retrouve ses droits, les lichens perdent leur chevelure entre buissons et arbres, traversons le torrent du Moulinet et atteignons ensuite une belle piste forestière qui se dandine à flanc de montagne (GR50).
De place en place, des échappées à travers les arbres permettent de découvrir de magnifiques panoramas. Quelques vététistes nous dépassent allègrement....
Encore un raidillon et nous voilà dans l’alpage de la « Cabane de Tante Yvonne », cabane pastorale à la disposition des randonneurs, un petit havre de paix perdu dans une nature encore préservée.
Un petit tour à l'intérieur....
Des randonneurs.....
Nous progressons dans l’alpage de Combeau et nous nous dirigeons, à droite, d’abord vers la croix de Combeau d’où l’on peut admirer un large panorama qui va d’Orcières au Dévoluy (Pic de bure) en passant par le Champsaur et les Ecrins.
Mais si l’on regarde en arrière le soleil vient chatouiller la cime de la petite et de la grande Autane.
Les Cabanes sont à quelques pas de là. C’est à l’ombre d’un mélèze que nous prendrons notre repas de midi ainsi qu’un peu de repos.
Retour tranquille par le même sentier. Pelouses et sous bois agréables refermeront le riche éventail des sensations montagnardes recueillies pendant cette randonnée.
Quelques rencontres insolites......
20 août
Les lacs de Crupillouse
Seulement les plus courageux feront cette balade, Jacqueline, Roland et moi-même partirons donc de St Bonnet vers 6h30, vaut mieux monter à « la fraiche »… La randonnée sous forme d’un aller retour ne semble pas paisible, le dénivelé est important et le cheminement, sans être aventureux, demande un effort physique soutenu dans un pierrier la plupart du temps et réservée au « fendus des cailloux ».
Presque au fond de la vallée de Champoléon, la journée débute du hameau des Beaumes 1335m d’altitude où il faut abandonner la voiture pour chausser ses godillots….
Après avoir laissé à gauche le vallon de Valestrèche,
le parcours semble évident, le sentier zigzague encore gentiment au milieu de quelques arbres récalcitrants, sans doute malmenés par les intempéries hivernales et qui vont disparaitrent définitivement jusqu’aux lacs.
De nombreux randonneurs nous précèdent ou nous dépassent, avec quelques mots gentils pour nous encourager.
Cette pente courtoise ne durera pas, le sentier, en lacets serrés, se poursuit en balcon au dessus du Drac blanc, dès la cascade d’Amblard il vire à l’ouest et franchit le pas de l’Ours.
Reprenant ensuite la direction nord, il traverse plusieurs petits torrents qui sautillent.
Même en scrutant ce pierrier il est fort difficile de deviner le cheminement…
Où doit-ton passer ?
Des pauses s’imposent… Roland ayant pris la « poudre d’escampette » ….
La copie de la brèche Faraut... en plus petit.
Bien que difficile le sentier fait un grand virage à l’est puis reprend sa course infernale vers le nord, entame sa dernière traversée, se poursuit par un dernier ressaut et nous conduit, non sans mal, au premier lac. Ouf nous y voici !!!!
Roland nous attend patiemment.
Nous voici presque au but, ravis d’être au premier lac, mais il nous parait bien décevant au premier abord, mais le silence est impressionnant. Cet univers minéral, ce cirque suspendu est bien austère à nos yeux mais le reflet des sommets adoucit un peu l’atmosphère.
Nous prenons donc le temps de manger notre casse-croûte, pour retrouver un peu de réconfort et de vitalité.
Reprenant nos esprits, nous montons la butte pour atteindre les lacs supérieurs beaucoup plus riants.
Là un semis de lacs se dessine ainsi vers 2724m, au milieu d’un monde essentiellement minéral. Ces lacs se suivent de près et s’épanchent l’un dans l’autre, reliés comme les grains d’un chapelet oublié par les pèlerins d’antan.
Certains affichent réellement des reflets verts et leur limpidité offre un miroir surdimensionné aux sommets voisins. Quelques ilots rocheux émergent de ces grandes vasques, comme des pierres précieuses.
Plus nous montons et plus nous apprécions ce coin agréable qui récompense nos efforts.
Jacqueline préfère redescendre, avec Roland, pensant que nous ne monterions pas de si tôt, nous prolongeons la balade jusqu’au col de Veyre.
Voici un petit spa naturel....
Quelle belle surprise la myriade de lacs en contrebas est magnifique, une petite merveille. Le champ de vision s’élargit sur les Ecrins, donnant une impression de recul et nous permettant la découverte complète et variée de ce « paradis terrestre » avec vue sur les glaciers et les névés encore bien présents,
mais aussi le Champsaur avec le Pic Malcros, le Puy des Beaumes et des Pourroys, frôlant ainsi du regard un monde glacière que nous ne connaissions pas.
Là nous admirons cet univers qui nous facine et nous surprend à la fois. Le regard et l'esprit vagabonde, le temps s'arrête là, au bord de l'eau... quelques instants seulement. On est si bien....
Dans cet univers austère et minéral quelques fleurs tentent de survivre.
La redescente dans ce pierrier sera longue et difficile nous permettant ainsi de nous replonger dans la vallée de Champoléon.
Les paysages semblent se métamorphoser et la nonchalante rotation du soleil fait naitre d’autres ombres et d’autres lumières.
Arrivés à la voiture n’avons qu’une hâte libérer nos petits pieds et nous reposer devant une boisson bien fraiche.
Nous sommes fatigués mais heureux d’avoir vu ce spectacle lacustre et montagnard.
21 Août
Les Crêtes de Beaumes (Dévoluy)
Après la grande randonnée de la veille nous n’avons guère envie de faire beaucoup de marche, nos amis Suzy et Roland on rejoint la famille pour une rando pèlerinage à La Salette.
Nous partons très tardivement pour le Dévoluy : région authentique et sauvage formée d’un haut plateau aux mille facettes, entouré de falaises calcaires comme dans les Dolomites.
Départ 1275m de la maison du Dévoluy, rive gauche de la Souloise pour une randonnée facile, d’abord sur le goudron, puis en sous bois, sous bois bien agréable par cette canicule où il fait bon marcher sur un tapis d’herbe rase très protectrice pour nos pieds.
Vue sur St etienne en Dévoluy.
Le passage des Etroits où la rivière, poursuivant sa dégringolade, entaille profondément le roc.
Le bois de Boucherac nous présente ses aires pique nique, c’est là qu’assis confortablement sur la pelouse alpine, nous mangerons. L’endroit est propice au repos et à la contemplation.
Encore une courte montée et nous voici face à la Station bétonnée de Super Dévoluy.
Le chemin forestier s’engage donc à droite, court presque à l’horizontale, pénètre dans une forêt de résineux où les sapins bleus adoucissent le paysage.
Une dernière montée et nous voici aux élégantes crêtes de Beaumes et ses grandes falaises qui dominent la dépression, la vue à 360° y est imprenable, un amphithéâtre de toute beauté surveillé par les sommets pierreux et austères du Dévoluy. Cette situation centrale permet une vision d’ensemble de l’intérieur du massif.
Une courte descente rapide vers le col du Tat, peu visible...
un passage sous les falaises
et puis le chemin s’infiltre dans une haute et épaisse forêt, la lumière du jour s’atténue, puis quelques clairières en pelouse aèrent notre marche.
Le sentier grimpe à nouveau, se faufile sous les arbres pour dominer enfin à nouveau les Etroits et déboucher sur le sentier de l’aller, la voiture est toute proche.
J'ai beaucoup aimé cette région plaisante, de toute beauté, (que je connaissais si peu), qui s'est révélée dans toute sa diversité, où l'on se sent un peu nomade, ou l'on laisse aller sa curiosité, où l'on peut s'arrêter, se détendre, respirer à plein poumons en profitant d'une lumière méridionale, s'évader et se ressoucrer entre grand air et grands espaces.
22 Août
Journée de convivialité à la Combe, avant le départ de Jacqueline.
23 Août
Le Grand Morgon
Encore une belle journée, Jacqueline nous a quitté mais nous poursuivons avec Suzy et Roland nos vagabondages dans cette belle région où l’ombre et la lumière joue un spectacle particulier ou les arbres et les alpages se mêlent intimement où il fait bon se promener dans cette nature agréable et vivifiante.
Note but ce jour est le sommet du Morgon à 2324m d’altitude, seul belvédère entre Ubaye et Durance d’où l’on peut admirer un panorama exceptionnel sur le lac de Serre Ponçon.
Dépassons l’ abbaye de Boscodon, poursuivons la piste forestière assez délicate, passons un petit pont, montons pendant 5kms pour enfin abandonner notre véhicule dans la clairière des Clots à 1650m, aménagée en parking.
Et on se chausse....
Que de voitures !! Nous ne serons sans doute pas les seuls à envisager cette agréable randonnée qui se poursuit par une grande piste dans une forêt de mélèzes en plein ubac. Pour ménager sa monture éviter de couper les lacets en empruntant de brefs raccourcis mais bien trop raides.
Cette agréable montée à flanc de montagne laisse de belles échappées à la fois sur le lac et Savines mais encore sur la forêt de Boscodon ou le sommet arrondi et massif du Morgon fait de roches rouges ou grises. A chaque virage on peut profiter d’une vue spectaculaire.
Peu avant l’arrivée aux portes du Morgon le chemin amorce une légère descente avant de rejoindre une croix érigée là à l’arrivée du sentier de Savines.
Laissant le sentier de col de Baisse et du pas de l'Ours à notre gauche, nous débouchons sur le cirque de Morgon, splendide plateau d’alpage où l’on peut profiter du calme et de la sérénité avant le dernier assaut final.
Des cabanes pastorales se profilent en contrebas, nichées près d’une petite falaise, nous approchons tranquillement, les patous jappent (ils font leur travail), le mieux est de s’écarter, en effet un gros troupeau est là, les brebis avancent en dodelinant de la tête, serrées les unes contre les autres, dans un moutonnement régulier et laineux. Une musique entêtante mêlée de sonnailles et de bêlement arrivent jusqu’à nous.
Qui dit troupeau, dit berger mais aussi eau, nous passons donc devant un magnifique abreuvoir rustique fait de cinq troncs d’arbres creusés (nous occulterons ceux en zinc, beaucoup moins esthétiques).
Là dans cet amphithéâtre verdoyant les choses sérieusement comment, le montée s’annonce rude et difficile, des sentiers zigzaguent un peu partout… Lequel prendre pour avoir le moins de problème, ils sont tous plus ou moins glissants et plus ou moins pierreux, peu d’ombre aux alentours pour nous protéger de ce soleil ardant qui rougit notre peau.
Suzy faiblit et décroche, elle monte malgré tout à son rythme et pense rester là à mi pente. Nous poursuivons donc notre itinéraire sans relâche, le sommet est presque à porté de main, il nous nargue… mais nous le vaincrons !!!
C’est presque fait, nous voilà au premier ressaut, mais déjà qu’elle récompense la vue sur ce lac émeraude en contrebas est extraordinaire.
On est en admiration devant ce paysage fabuleux, quelques fruits secs nous permettent de nous ressaisir avant d’affronter les derniers mètres pour arriver à la table d’orientation (hélas en piteux état, état sans doute du au gel ou à la foudre).
Le spectacle est féérique on reste scotché devant ce lac tout entier qui s’étale à nos pieds, une petite merveille fabriquée de toute pièce par l’homme, avec barrage sur Durance et l’Ubaye, un lacis de bras découpés qui se faufilent dans les moindres plissements du terrain où de petits points colorés naviguent etjouent sur de rares vagues.
Nous sommes là à admirer, à la fois, ce lac mais aussi ce panorama en 360°, panorama époustouflant qui va du Dévoluy au Mercantour, en passant par l’Embrunais, le Champsaur, les Ecrins, plus loin le Briançonnais.
Plusieurs personnes sont là, comme nous, en admiration devant ce spectacle naturel, chacun tente de mettre un nom sur chaque sommet. Carte dépliée, boussole à la main, chacun nous aide à se situer. Pas facile pour les néophytes que nous sommes… au premier plan les aiguilles de Chabrières sont facilement reconnaissables, le Vieux Chaillol aussi. Nous croyons voir aussi l’Olan qui dresse sa cime vers un ciel d’azur, le glacier des Rouies, les Bancs, le Sirac. Plus à l’est dans le lointain l’identification est beaucoup moins aisée on devrait voir le Viso !!!!
Rester à regarder, à admirer, à écouter n’est que plaisir, mais il faut redescendre, Suzy nous attend.
Nous pouvons voir l’autre façon d’aborder ce belvédère en empruntant le sentier des crêtes, un peu aérien mais sans doute fort agréable.
Quelques mètres plus bas nous retrouvons Suzy qui a fait son petit bonhomme de chemin et qui est presque au premier ressaut. Dommage elle ne veut pas continuer.
Quelques rares conifères nous permettent de déguster notre repas à l’ombre.
Descente par le même chemin, dans le vallon quelques marmottes vagabondent gaiement.
Qu’elle surprenante balade, une incontournable de l’Embrunais, un milieu naturel riche, de belles forêts, surtout de mélèzes, des alpages fragiles, lieu de vie et de passage et un sommet coloré où la vue est imprenable.
Un petit arrêt à l’abbaye de Boscodon, abbaye du XIIième , située dans son écrin de forêts et de montagnes. Dans cet édifice dépouillé, aux formes pures, on découvre la maitrise parfaite de la lumière et des proportions.
Encore une journée de bonheur.
Dernier arrêt rafraichissant à Savines.
24 Août Repos..... Bien mérité !!!!
Les Hautes Alpes suite et fin
25 Août :
Cabane de Peyron Roux
C’est ce que l’on appelle une journée cool, nous partons donc vers 9h pour une balade à la cabane forestière de Peyron Roux, une balade avec Suzy, Denise et Roland.
Départ de Molines, petit village niché au fond d’un vallon étroit conduisant soit à la Vallée de Navette soit celle de Champoléon ou Chaillol.
Dans les environs beaucoup d’anciens hameaux isolées comme Londonnière, le Sellon, les Boyers ont été abandonné au début du XX ième. Coupées de tout, les familles étaient nombreuses et les parents ne pouvaient pas toujours subvenir aux besoins de leurs enfants, d’où une forte émigration vers les Etats Unis ou alors une entrée dans les ordres.
Nous prenons notre temps, nous gambadons tranquillement, rive gauche du torrent, en sous bois, cherchant même quelques champignons.
Cà et là quelques clairières s’ouvrent sur le domaine forestier, laissant entrevoir des cimes rocailleuses d’où dévalent de petites cascades.
En peu de temps rejoignons la cabane de Peyron Roux. Là c’est le repos, la détente et la pose casse croûte, confortablement installés sur tables et bancs.
La descente se fera rive droite sur un terrain facile et peu pentu qui zigzague parfois en sous bois, puis dans un petit alpage où paissent quelques vaches.
Puis nous retrouvons le torrent qui ronronne avant d'arriver au village.
Voilà une journée calme, reposante, dans un lieu agréable presque désert.
La petite chapelle de Molines.
Arrêt au seul petit bar du village pour un rafraichissement.
Puis c’est la « chasse aux papillons », chasse à l’objectif seulement d’où le diaporama.
26 Août :
Les Chalets de Prentic
Nous partons maintenant pour le Valgaudemar avec l’intention de cueillir des myrtilles, bien sûr hors du Parc des Ecrins.
Encore une journée où nous avons décidé de prendre notre temps et de ne partir que vers 9h, rien ne presse….Le temps aujourd’hui ne semble pas au beau fixe, un ciel gris et tumultueux ne laisse que rarement filtrer les rayons de soleil.
Le départ se fait du petit village de L’Ubac, près d’un torrent que nous traversons sur un petit pont de bois. Un torrent agréable qui sautille de roc en roc.
Nous scrutons le panneau…. Nous nous posons des questions quant aux limites du parc, à respecter scrupuleusement…. A droite... à gauche ????
Mais où est la direction ????
Voilà ce que l’on retrouve à l’entrée du sentier que nous devons emprunter.
Que faire ?
Nous poursuivons donc le grand chemin forestier ... (mais l'heure est à la réflexion....à l'étude de la carte, ou pour l'insouciante Suzy à la photo....)
qui fait de grands virages réguliers nous conduisant facilement et rapidement aux cabanes de Prentic et son vallon suspendu et secret.
En chemin....
Dame chenille fait son petit train train.....
La vallée du valgo...
Si l’on scrute un peu les alentours on s’aperçoit qu’il devait y avoir pas mal de maisons, mais hélas en ruines. Mais autrefois les familles venaient y passer quelques mois, à la belle saison, soit pour couper le bois soit pour les pâturages où l’on montait vaches et moutons.
Visite des lieux...
Vous pouvez même y lire le journal.... d'un autre temps.
Denise et Paul sont partis en éclaireurs pour rechercher les fruits convoités. Ce dernier revient rapidement avec seulement une poignée de ces petites boules rondes tant appréciées pour la confiture alors que Denise, plus assidue, revient un peu plus tard.
Pour l’heure il est temps de manger et de se prélasser un peu au soleil qui vient de faire son apparition.
Malgré quelques ronces ou églantiers nous partons tous à la cueillette, sauf Suzy qui préfère s’adonner à son passe temps favori, la photo.
Les Myrtilliers sont peu nombreux et leurs myrtilles assez rares, chacun rempli tout de même sa petite boite, mais lorsque nous les réunissons avec celle de Roland, le bidon de 5l est presque plein. Belle aubaine nous allons pouvoir faire nos confitures et sirop, ce soir.
Des randonneurs remontant par le petit sentier, nous conseillent d’y passer, il est très agréable et pas de travaux forestier. Il caracole, en pente douce, dans une gorge où la végétation est luxuriante
Et nous voilà partis pour ce que j’appellerai la descente infernale. Le sentier est magnifique mais quelques énormes arbres couchés entravent notre progression. C’est parfois à califourchon ou bien en rampant que nous devons les franchir …. Le parcours du combattant….
Comment vais-je faire ?????
Et Hop !!!!
Qui va sortir de là ???? Quelle force Roland !!!!
Devinez .....
Mais la forêt et le torrent sont si beaux que l’on a vite oublié que le sentier n’était pas très aisé et cela tourne maintenant à la rigolade.
Un bon moment....même si la randonnée était très facile.
Nous allons partir aux Roux acheter nos tartes à la crème et aux pommes. Et oui nous sommes aussi gourmands et les tartes du Valgaudemar sont excellentes….
Mais pour cela il faut attendre que la boulangère veuille bien ouvrir sa boutique. Le plaisir ne vaut-il pas un peu d’attente ? Ce n'est au goût de tout le monde.... mais un bon morceau de tarte ne se refuse pas.....
C’est notre dernière journée de randonnée dans les Hautes Alpes, demain sera un autre jour.
28 et 29 Août :
Lac de Serre Ponçon
Deux jours de détente au bord du lac de Serre Ponçon au lieu dit « les eaux douces » au Clots, endroit un peu bruyant, près du lac, où l’on peut malgré tout stationner en pleine quiétude.
C’est un des plus grands lacs artificiels d’Europe, très bien intégré dans le paysage et dominé d’un côté par le grand Morgon et de l’autre par les aiguilles de Chabrières, qui se prête à toutes formes d’activité nautiques.
Les hommes ont longuement cherché à maitriser les eaux de la Durance et ses crues dévastatrices, c’est là qu’en 1958 est né le projet du barrage, des villages ont étés engloutis tel Savines et reconstruit sur l’autre rive. Avec la mise en eau en 1961 un autre visage et une autre vie se profilent.
Nos avons retrouvé nos amis Champsaurins autour d’une bonne table et avons passé une excellente journée en leur compagnie, tandis que les uns se baladent le long du lac, certain profite d’un relax pour plonger dans les bras de Morphée.
Nous sommes intrigués par un ULM qui passe au dessus de nos têtes et tournoie sur le lac, sans pour autant voir où il se pose.
C’est la dernière journée passée avec Suzy et Roland.
Au revoir les amis, mais l’on vous dit à bientôt en région Lyonnaise.
Ce matin nous allons faire un petit tour près du lac et partons en sens inverse de la veille, qu’elle ne fût pas notre surprise de voir, près d’un ponton, l’UlM. Curieux de voir l’engin de plus près nous nous approchons. Voilà donc le moniteur qui nous explique comment cela fonctionne, il est d’ailleurs entrain de faire le plein d’essence. Bien entendu il nous suggère de faire un baptême.
Nous allons réfléchir…. Retournant chercher notre appareil photo Paul décide de tenter l’expérience. Je suis un peu plus réticente, j’ai tant le mal de l’air… J’hésite (si j’ai un cachet je ferai aussi un tour mais après le repas)…..
Son baptême se passe à merveille et il revient enchanté. Idem pour moi.
Que du bonheur quand on est dans les airs. Mon moniteur me ménage, me signale par gestes, puisque nous avons un casque sur les oreilles, la direction que nous allons prendre ou encore si l’on monte, si l’on vire ou si l’on rase l’eau. Pour éviter quelques petites turbulences je ne volerai pas au dessus de Savines mais pourrait quand même l’admirer du ciel.
On se sent bien ainsi dans les airs, on se sent un peu « oiseau »…. Le panorama est magnifique, on ne sait où regarder tant c’est beau. Que du bonheur !!!
Un site exceptionnel style "carte postale" qui se dévoile dans les airs, lors d'une balade insolite.
La fin de vacances en Hautes Alpes sonne, demain nous partons….
Avec ces journées ensoleillées, ce ciel d’azur revtrouvés, nous avons profité, avec nos amis, à qui nous disons un Grand Merci, des délices de l’été, des paysages de toute beauté, de cet immense parc de randonnée, de ce terrain de prédilection illimité qu’est la montagne et de grands moments de convivialité.
Encore une fois j’ai savouré pleinement la montagne, les randonnés plus ou moins sportives, apprécié leurs bienfaits, une occasion de faire le plein d’énergie et de vitalité.
Encore Merci.
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Par Les Pollhuguetts le 5 Février 2013 à 22:47
Fait toujours plaisir….
Merci d’avance.
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