03Août,

Juste quelques photos d'Evian, je vous en ai déjà parlé : LA, ICI, mais aussi LA.

Cependant le but de notre après midi était la visite du jardin Pré Curieux, jardins de l'eau.

Ce jardin, situé à l'entrée ouest de la ville n'est accessible qu'en bateau électro solaire depuis le quai Baron de Blonay (en face le casino) ponton de l'Agrion. 

Il est destiné à devenir un Pôle de communication de la convention Ramsar, organisme qui oeuvre pour la protection des zones humides d'importance internationale.

Après 20mn de traversée nous attiendrons donc notre but.

Nous sommes accueillis pas notre guide (nous avons privilégier la visite commentée), un guide super sympa, passionné par son métier et par la sensibilisation aux différents éléments de l'écosystème.

Un site unique avec sa charmante maison  de style colonial datant de 1870 et son parc de 3,5ha. C'est un lieu construit par l'homme, un lieu unique de découverte des zones humides. En 2005, ce jardin a obtenu le label de "jardin remarquable".

Voilà les premières vues en attendant notre guide.

Voilà notre guide.

 

Les bassins aux nénuphars et potamots alimentés par un petit ruisseau. Là vivent de nombreux poissons, ces poissons se sont trouvés là sans aide humaine (œufs transportés par les oiseaux). Nous y verrons une belle carpe, ici c'est le domaine des carpes Koi. Nous y verrons quelques libellules, des agrions. Il est évident que la présence humaine gêne un tant soit peu, difficile de voir toute cette faune.

 

Passerons à la prairie (mais avant par le petit jardinet), fauchée seulement deux fois par saison, en effet l'herbe haute maintien d'humidité. Des mesures ont été faites en juin durant la canicule, au sol sans rien près de 40°, au sol sous l'herbe haute seulement 20°.

 

Au passage dans la prairie une ruche pédagogique, où nous pourrons voir évoluer toutes ces abeilles.

Soulevons les petites trappes derrière lesquelles se trouvent des vitres et nous pourrons voir toutes ces travailleuses en action. Nous les refermerons afin que le soleil ne leur pose pas de problème.

Il peut permettre un peu de repos...

Nous cheminons pour atteindre la zone humide....

Le petit étang, étang creusé par l'homme , alimenté par un petit ruisseau et surveillé afin qu'il ne disparaisse pas comme cela arrive fort souvent dans la nature. Les bords sont entretenus, les roseaux secs sont coupés afin de ne pas stagner à la surface de l'eau. Là encore nous pouvons quelques carpes.

 

Le petit ruisseau caracole protégeant ainsi la zone humide en dessous, zone bien verdoyante.

Ce passionné nous explique qu'un matin les jardiniers déçus découvrent un arbre un peu saccagé. Ils ne comprennent pas cet acte, le jardin n'étant accessible que par le lac, où une porte spéciale prévue pour eux. Vous ne devinerez pas qui est le coupable. Le coupable sera surnommé Nestor, ce n'est qu'un castor. Ils sont ravis de cette arrivée, ici tout animal ou insectes sont les bienvenus. 

Quelques jours après Nestor n'est plus là. Déception. Mais le voilà revenir avec sa compagne. Leur nid est batti sur l'étang, la porte d'entrée étant sous l'eau pour leur sécurité. Deux petits castors naitront, un seul survivra. Ils élirons domicile ici pendant trois ans et puis repartirons sans doute dans un lieu plus favorable à leur goût.

Un autre reviendra ici quelques années plus tard, mais hélas il eu la mauvaise idée d'atteindre la route qui passe au dessus et se figeât tétanisé en son milieu. Evité par le automobilistes il sera recueilli et remis dans son milieu naturel dans le parc. Hélas son stress fût dans doute si grand qu'il quitta le lieu. Depuis plus de visite mais ce guide comme les jardiniers espèrent toujours une nouvelle arrivée car il y en a pas mal tout près dans le delta de la Dranse qui est une zone protégée.

De grands arbres bordent le lac, on peut y voir un abri en hauteur pour un espèce de canard dont j'ai oublié le nom. Un nid de mésange placé là pour essayer de supprimer les chenilles processionnaires, il sera sans effet, les mésanges ne viennent pas. Ils ont donc recours à un piège .

Masi l'arbre le plus remarquable est sans nul doute l'hêtre pleureur. Un arbre de 130 ans, qui puisent l'eau nécessaire à sa survie dans le lac, ses racines seraient aussi grosses que ces branches.

Un immense parasol.

Même si nous en voyons très peu amphibiens et insectes fourmillent ici et de nouvelles espèces arrivent chaque année.

Une visite que nous avons très appréciée et où la chaleur était supportable. Notre guide nous parlera encore du Lac Léman, de ses problèmes et des prédateurs qui font que le lac risque à long terme de ne plus avoir de poissons. Une plaie les moules quagga qui prolifère à la vitesse grands V et qui se nourrissent de plancton, plancton nécessaire à l'alimentation des petits poissons.