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Enfin... le sud !!!
12 Février :
Ce matin le ciel est un peu brumeux…
Change… lavage camping-car et en route….
Ce grand ruban chaotique presque en ligne droite traverse toujours cette plaine désertique, terre ingrate qui subit les caprices de la météo et nous conduit rapidement à Aglou.
Aglou, la blanche posée sur le bord de l’océan paisible qui roule de petites vagues s’échouant délicatement sur la grève, se construit petit à petit et s’étire le long de la toute. Entrée maritime de Tiznit elle permet ainsi à ses habitants de fuir la chaleur torride du désert pour profiter de la fraicheur de l’océan
Des collines moutonnent sur notre gauche, spectacle de désolation, seuls quelques euphorbes et coussins de belle mère y poussent.
Pour nous qui aimons cette côte sauvage battue par le vent, les constructions poussent comme des champignons, gâchant le paysage encore authentique. Mais si cela peut faire le bonheur des marocains !!!!
Cà et là quelques palmiers s’agitent sous le vent qui ne cesse de souffler et tentent de résister à cette sècheresse tenace. De moins en moins de terrains cultivés, les petits lopins labourés laissent en apparence de grosses mottes de terre, témoin de cette sècheresse récurant, rien n’est planté, rien ne pousse. Peut être ces paysans attendent un signe, quelques larmes ou quelques sanglots de ce ciel qui ne veut pas pleurer.
La côte se fait rocheuse et noire, quelques récifs à fleur d’eau qui ne permettent pas de se baigner sans danger.
A l’entrée de Mirletf l’oued est à sec, peu de cultures verdoyantes comme les autres années. Quelle tristesse !!!
Arrivée à Sidi Ifni nous tentons l’impossible !!! Arrêt au Solymar qui veut bien nous accepter.
Difficile de trouver trois places….Nous nous installons enfin, chacun à une extrémité (pas d’importance l’essentiel est d’en trouver). Sommes un peu à touche touche, mais pour une journée seulement !!!! Nous allons essayer de trouver mieux plus au sud.
Rencontre amicale avec Mario13 qui est aussi au camping.
Après le repas et la lessive. Et oui … il faut bien la faire de temps en temps…pas toujours de machines à laver ici !!!
Grande promenade en ville,
essayons de repérer Denise et Alain, les amis de Barbel et Jack. Personne à l’horizon sur le parking du souk. Seraient-ils partis ?
Nos pas nous guident vers le petit souk et le marché aux poissons.
Ils sont bien là. Passons quelques instants en leur compagnie. Avant de reprendre le chemin du retour ne manquerons pas d’acheter nos gâteaux favoris à notre pâtisserie habituelle.
Sidi Ifni a un taux de chômage important ce qui l’expose souvent, ce qui l’expose souvent à des tensions sociales. Grand port de pêche qui sait se montrer discret voire secret.
14 Février :
Tout le monde à retrouvé son Valentin ou sa Valentine….
Notre départ était fixé à 9h30, il n’en sera rien, changement de dernière minute avec l’accord de tout le monde, on reste un jour de plus, on ne descendra pas au delà d’El Ouatia. Question de temps !!!
Le soleil est toujours bien présent et le vent a cessé, les températures sont en hausse.
Après quelques travaux ménagers…. Nos décidons d’aller au restaurant, suivant les conseils de Mario. Nous ne sommes pas certains d’avoir trouvé le restau conseillé, mais nous voilà malgré tout installés à l’hôtel Safa, près du camping municipal.
Voilà notre repas….
Nous rencontrerons Alain, Denise et leurs amis, ils viennent aussi de manger de très bons poissons au petit restau du marché.
Balade digestive dans le quartier alentour, de beaux bâtiments et villa jalonnent les rues.
Retour au camping par la corniche.
El Barco et la plage.
Cours Internet, Barbel aux commandes !!!!
Catherine tu vas recevoir beaucoup de photos......
15 Février :
Encore la fraicheur matinale, le ciel bleu et le soleil.
Notre route, refaite à neuf, caracole aux milieux de collines rouges, paradis des euphorbes géants et des figuiers de barbarie.
Ce ruban qui se déroule délicatement sous nos roues va hélas changer rapidement et nous secouer, au point de nous faire penser que nous sommes plutôt sur un char d’assaut.
Dans ce milieu semi désertique, là un chibani monté sur son âne nous fait de grands signes, là une maman et son fils ramassent du bois, là un âne la tête dans le sac se restaure, là une bergère avec son petit troupeau, là encore une petite fille nous tend quelques fleurs et nous dit bonjour.
Dès l’entrée de Guelmim de nombreux adolescents, cartables sous le bras, blouse blanche pour les jeunes filles, vont sans doute au lycée. Toutes les échoppes sont ouvertes, commerçants et artisans sont au travail. Nous passons par les coulisses, évitant le centre ville et la circulation anarchique en longeant l’oued El Achar pratiquement à sec.
A la sortie de Guelmim.
Après la ville, notre route plate et souvent rectiligne traverse une plaine monotone ourlée de quelques collines désertes, seuls des buissons épineux semblent pourvoir y survivre.
La végétation disparait complètement laissant place à un sol dépouillé sec, aride et caillouteux.
Arrêt repas au milieu de nulle part, nous n’aurons pas la visite des enfants comme souvent mais celles des chiens.
Les paysages de plus en plus monotones, maisons et villages fantômes où seuls quelques vendeurs de carburant détaxé attendent patiemment le client.
L'oued Draa.
Là, sourire aux lèvres, un policier nous arrête simplement pour discuter avec nous. Il voulait savoir les prix de nos camping-cars, nous lui donnerons une fourchette de prix.
A Tan Tan les dromadaires sont toujours là à l’entrée de la ville
que nous contournons pas la droite afin d’éviter le stop fatidique où les policiers officient….distribuant généreusement, souvent mal à propos, leurs petits papillons à 400Dh. Nous y échapperons mais deux voitures et un cc belges sont arrêtés !!!!
Nous avons tenté de trouver l’embouchure de l’oued Draa, sans succès.
Ce lieu doit être l’emplacement du Moussen Sidi Mohamed Maa El Aynine (Mousen reconnut par l'Unesco) qui est le plus grand rassemblement des hommes en bleus, rassemblement de toutes les tribus qui couvre à la fois un caractère religieux et commercial.
L'arrivée sur El ouatia.
Installation au camping les sables d’or, installation un peu folklorique…. Nous ne faisions pas de l’ombre, mais bouchions la vue à certains. Terrain trop pentu nous nous installerons ailleurs, des charmants camping-caristes ne prenant pas l’électricité s’étant volontairement déplacés. Merci à eux. Il n’y a pas que des grincheux !!!!
Un tour en ville et quelques achats dans les petites boutiques. Le vent ne cesse de souffler et nous supportons nos polaires….
16 Février :
Journée cool pour tout le monde, pas d’horaire….
Chacun vaque à ses occupations.
Ce matin pas de vent, quel régal !! Des températures très agréables, comme on en aurait voulu tous les jours, bien entendu soleil et ciel bleu sont toujours bien présents.
Après le café, pris dehors, tant il fait beau, nous irons au souk faire nos emplettes. Très beaux légumes et à des prix défiant toute concurrence.
Perso nous avons fait faire de petites modifications à notre rideau extérieur de cabine, pour trois fois rien. Cela ne vaut pas la peine de le faire soit même, il vaut mieux utiliser les services des petits artisans locaux.
Suivez nous dans le souk.....
En ville devant notre boucher favori....
Repas de midi dehors au soleil ou à l’ombre en fonction de chacun.
Pour Myriam ….. On est un peu plus dénudé !!!
La plage devant le camping.
L’après midi : ménage pour certain, relax au soleil pour d’autres, ce soleil si doux qui hâle notre peau.
Grande balade au port de pêche, port sardinier, des odeurs et des couleurs…..
Les mouettes dans un ballet incessant.
Un coucher de soleil ordinaire....