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Virage à l'est
08 Février
Ce matin ciel mitigé, de grandes langues blanches viennent lécher la côte délicatement. En route pour Guelmim et son souk aux chameaux.
Au fil des kilomètres la grisaille s’impose et l’horizon n’est plus que grande ligne blafarde ou ciel et terre se confondent.
A la sortie de Tan Tan.
Et oui c'est l'oued Draa environ 15kms avant son embouchure, quelle différence !!!
Les paysages défilent tantôt rapidement tantôt doucement lorsque nous sommes derrière un poids lourd qui se traine dans les longues montées. Impossible de doubler tant la ligne continue est importante, certains ne se gênent pas pour autant, mêmes des camping-caristes, un peu aventureux.
Un champs de graminés au milieu du désert.
C’est tardivement que nous arrivons au souk, ce carrefour commercial, mais il bat encore son plein, beaucoup d’animaux sont là dans une joyeuse confusion, certains sont déjà chargé sur triporteurs ou camions, mais les affaires se poursuivent, les chameaux, même si ce n’est plus comme autrefois sont toujours là. On vient là pour l'ambiance qui y règne et faire ses achats. Les hommes bleus sont encore là pour faire leurs emplettes ou vendre leurs bimbeloteries.Rien ne manquent des fruits et légumes aux bouchers en passant par l’habillement, les épices, les babioles, le grain et la paille en grands ballots chargés parfois de façon fantaisiste sur de gros camions.
Réfléchissons....Que vais-je prendre ???
Surprise, surprise... au milieu des boucheries....
Beaucoup de monde, beaucoup de va et vient. Nous y ferons nos courses et vu l’heure mangerons sur le parking. Je vous laisse deviner le menu et bien seulement les pinces de notre bel animal, tant elles étaient bien garnies. Je ne voudrais pas vous mettre l’eau à la bouche mais c’était encore une fois excellent.
Voilà un homme en bleu, un sahraouis…il suffit d’y croire !!! qui nous donne une carte du gîte Aaïn Nakhla (N 28° 56'27" W 9° 55'59") à l’oasis de Tighmert qui propose un parking pour caravane. Que faire ? Visiter la palmeraie ou aller à Amtoudi comme prévu. Pourquoi ne pas tenter l’aventure. N’avons-nous pas le temps….
La décision est prise, nous changeons donc notre itinéraire, nous tournicotons dans les petites rues bordées de maisons en pisé en nous voilà sur le fameux parking où stationnent déjà deux camping-cars Allemand.
A peine arrivés le propriétaire vient à notre rencontre, nous fait visiter le gîte, très bien aménagé et très propre.
La vue depuis la terrasse.
Puis nous propose ses sorties et nous offre le thé, un vrai cérémonial fait par le chibani de service.
Le propriétaire et sa fille de 17 mois
Demain donc sortie en 4X4 je ne vous en dis pas plus.
Tandis que Paul répare sa TV je pars faire un petit tour dans le coin en quête de photo. Le lieu est agréable, encore un petit coin de paradis.
Le cimetière tout proche
Une petite balade sur les collines des environs avec en toile de fond le Djebel Taïssa, accompagné par un jeune de la maison et vue sur l'oasis.
Ce soir apéro chez Paulette et Jean.
CLIC et voilà le souk au chameau
et
Le Gite Aaïn Nakhla à l'oasis de Tighmert
09 Février
La journée s’annonce fort bien, le soleil est radieux et le vent léger, ce matin Brrrr 5 petit degrés, mais le mercure remonte très rapidement.
La vue depuis nos fenêtres.
La journée sera merveilleuse…. Départ 9h, oui mais heure marocaine…. Donc avec une petite demi-heure de retard, Barbara, une routarde Suisse allemande nous accompagne.
D’abord un petit tour dans cette palmeraie de Tighmert où de nombreuses familles y vivent de cultures maraîchères, pour atteindre la superbe casbah vieille de trois siècles.
Entretenue par deux cousins depuis plus de vingt ans elle mérite vraiment le détour. Le maître des lieux, Laabd, arrive clé à la main, permettant d’ouvrir l’antique verrou de cette vieille porte.
Là nous découvrirons un musée fort intéressant et fort bien commenté par Laabd, un vrai moulin à parole plein d’humour qui nous fait visiter avec un plaisir évident.
Comme vous pourrez le voir en photos, belle collection d’outils traditionnels, de costumes et de matériel de caravanier, mémoire de la vie nomade, fort importante dans la région. Au rez-de-chaussée se trouve un grenier enterré pouvant contenir plusieurs tonnes de céréales.
Dans le patio, sous la tente caïdale le thé nous est servi par le cousin. Deux personnages haut en couleur mais combien attachants.
En route donc avec Salah, notre chauffeur et propriétaire du Gîte. Direction Fask puis Assa où nous roulons dans un immense désert, des montagnes dénudées souvent aux couches géologiques superposées de couleur allant de l’ocre au rose en fonction de la distance.
A leur pieds quelques champs de céréales qui commencent à verdir, parait que la terre ici est comme le chameau, elle emmagasine l’eau. Dans un mois tout ici sera vers nous dit-on. De maigres arganiers et quelques acacias parasol parsème de paysage désertique et aride.
Un petit virage à doroite, par une piste et le village de Taydalt apparaît.
Nous voilà donc devant une porte qui situe l’endroit.
Hassan, un homme en bleu vient nous accueillir, là nous retrouvons un petit coin de paradis, son petit jardin bio et ses tentes aux pieds de quelques palmiers.
Il est fier de nous montrer tous cela, tous ces légumes verdoyants et son puits qui sert à les arroser à l’aide d’une pompe.
Le petit Mohamed, tout timide, n’ose pas approcher, son adorable petite sœur fait des mimiques.
Une tente fait office de cuisine, la maîtresse de maison est aux commandes pour nous préparer le couscous. Pas de photos, sa volonté sera bien entendu respectée.
Thé de bienvenue et cacahouètes nous serons servis sous tente. Un silence agréable dans ce lieu authentique, seul le piaillement des oiseaux ou le bruissement des feuilles agitées par une douce brise, viennent l’interrompre.
Le rustique et la modernité se juxtaposent...
Nous reprendrons le 4X4 pour attendre quelques belles dunes orangés qui montent à l’assaut de la colline rocailleuse, un terrain de jeu que nous aimons fouler. Le petit Mohamed accompagné de son cousin s’en doute à cœur joie.
Retour au gîte, mais avant il faudra pousser le 4X4 planté dans le sable,
pour un repas succulent, d’abord un plat de crudités, ensuite un merveilleux couscous de chameau, une semoule extra, comme nous n’en avons jamais mangé. (J’en achèterai même un kilo ici, puisque la coopérative des femmes est fermée ce jour et oui nous sommes dimanche. Nos journées sont si remplies que nous perdons un peu la notion du temps…)
Fruits en dessert et thé bien entendu.
Une petite promenade dans le village abandonné.
Nous bavardons encore un peu avant de prendre congé de nos hôtes, nous ne manquerons pas de féliciter l’épouse d’Hassan pour son excellent couscous. Nous quittons à regret ce petit havre de paix. Au revoir les amis, nous reviendrons.
Nous retraversons ces paysages désertiques les couleurs ce soir ont encore plus belles et plus intense, un petit plaisir pour nos yeux.
Dés Fask nous obliquerons à droite par une piste pour atteindre la source d’eau chaude, le vent c’est levé et la température a chuté considérablement.
Dans le lointain le sable virevoltait, des minis tornades s’en donnaient à cœur joie. Cette petite tempête de sable, virant à l’est nous a épargnés.
Encore un arrêt dans une maison d’hôtes, au milieu de nulle part, tenue par un couple de Français, vraisemblablement amoureux d’Afrique. Un installation toute en pisé et bois de palmier, c’est dans une petit salle, hors du commun que Pierre Jean nous servira un thé aux amandes, jamais encore dégusté nulle part, un thé très agréable qui nous sera servi plusieurs fois tant nous l’avons apprécie.
Neuf petits kilomètres de piste nous attendent, nous longeons l’oued et son petit barrage alimentant les canaux d’irrigation, les palmiers y poussent aux pieds de petits canyons ocre.
C’’est le début de la palmeraie avec ses cultures, ces arbres fruitiers, ses oliviers et bien sûr ses grands palmiers qui s’agitent au vent qui perdure.
Bien que 18h nous sommes encore conviés à prendre le thé sous la tente avec tous ces messieurs. Une journée très conviviale, riche en rencontres, une journée comme je les aime.
Juste le temps de prendre nos douches et il est l’heure de l’apéro, apéro à l’espagnole puisque nous boirons une sangria.
Suivez-nous ......
10 Février
Toujours beau temps, moins frais qu’hier.
Nous allons voir Salah pour payer, nous voilà encore une fois sous la tente entrain de boire le thé, nous lui donnons nos photos et bavardons tranquillement. Notre point de chute ce soir doit être Amtoudi. Salah vente la beauté du lieu à un jeune baroudeur, nous apprendrons plus tard qu’il est Slovène. Donc Barbara, notre baroudeuse Suisse, rencontrée hier lors de notre sortie, a décidé de changer d’itinéraire et nous demande donc si nous pourrions les amener dans ce petit lieu magique, moyennant finance. Nous acceptons volontiers, mais sans contre partie financière, c’est là notre condition.
Un au revoir chaleureux à nos hôtes très sympathiques et nous voilà en route, avec nos passagers.
Arrêt à Guelmim pour quelques courses, notre baroudeur semble avoir faim, il va aussi faire quelques emplettes et revient avec bananes et chocolat au lait et aux noisettes. Il nous en offre et ne savons pas résister.
Le vent souffle en rafale et secoue dangereusement notre petit cube blanc.
Encore un arrêt à Bouizarkanne, Barbara tient absolument à nous offrir à boire. Une chose très amusante dans ce petit café, le serveur n’a pas accès directement à la salle, il doit sortir, traverser la terrasse pour rentrer dans le bar, aller à son comptoir et venir nous servir. Que de pas inutiles. Il y a toujours des choses amusantes au Maroc.
La R102 s’étire sur un petit plateau, piqueté de quelques maigres arganiers, et encadré de petits djebels arides plus ou moins colorés.
Puis elle grimpe dans une étroite vallée où nous pouvons voir quelques tentes nomades.
De petites palmeraies d’étirent le long des oueds, ces palmiers par endroit semblent s’étioler.
A Souk Tnine Nouadal, nous hésitons mais notre baroudeur, téléphone à la main en GPS nous affirme que c’est bon. Je n’y crois pas trop. Effectivement c’est une erreur, un marocain installé en France s’arrête pour nous donner la bonne direction. Nous mettons tout de même Joséphine à contribution et là plus de problème. C’était la première chose à faire. Et oui parfois ma mémoire me trahit…. Des paysages fabuleux nous accompagnent, les strates aux couleurs chatoyantes attirent notre regard. Les voici.
L’arrivée sur Amtoudi est toujours aussi belle avec son grenier restauré, planté là sur son promontoire rocheux, les palmiers à ses pieds. Cette petite merveille se fond parfaitement dans le décor, comme pour mieux si cacher.
Nous laissons nos deux passagers à l’entrée, ils doivent chercher une auberge, sans doute « On dirait le Sud », peut être est-ce la seule. Nous nous installons sur l’ancien camping où il y a de l’eau et un gardien, tout cela pour la modique somme de 25dh. Au dire de celui-ci il est en travaux et ouvrira l’an prochain. Inch Allah !!!
Il est déjà bien tard nous mangeons rapidement tout en profitant du spectacle et dans la foulée, chaussons nos godillots pour atteindre ce bel agadir datant du 12ième. Départ du village d'Amtoudi blotti entre falaise et palmeraie.
Le sentier à gauche est tout tracé et il zigzague dans la rocaille et nous conduit tout droit à l’entrée. Là un âne attend sagement son maître, le gardien qui est déjà en visite.
Sur notre chemin, "bonjour , çà va, çà va bien" réplique ces petites filles.
Il se rapproche...
Là, devant l'entrée, un âne attend sagement son maître, le gardien qui est déjà en visite.
Un court passage dans un couloir sombre où seul un puits de lumière nous aide à avancer malgré tout presque à tâtons. Nous voilà à l’air libre, de là haut, perché au bord de la falaise, la vue est imprenable, à nos pieds le village avec ses cultures verdoyantes et ses palmiers, le camping et la route qui s’arrête là comme par enchantement.
Des ruches collectives bordent notre passage, de nombreux cellules s’offrent à nous, cellules recouvertes par des toits en terrasses, c’est là qu’étaient stocké, jusqu’en 1956, toutes sortes de provisions ou encore des actes de mariages ou des engagements.
Un petit musée présente un assortiment de jarres, d’instruments agricoles et d’actes écrits sur des planchettes.
Le gardien, ce vieux Monsieur a mal à la gorge nous ne traînerons pas trop afin qu’il puisse redescendre rapidement, il y accepté que je prenne la photo.
Il ne serait pas raisonnable de poursuivre vers le deuxième grenier, vu l’heure. Nous emprunterons donc le sentier de droite à la descente, sentier bien aménagé qui abouti au radier à sec. Demain il fera jour….. Il est toujours aussi beau même sur ce profil...
Un petit arrêt à l’Auberge « On dirait le sud » pour réserver un tajine de chevreau pour mercredi. Et nous rentrons chez nous après avoir pris un rafraîchissement chez nos amis.
Une journée bien remplie, des paysages fabuleux et là un décor fantastique que l’on ne se lasse pas d’admirer.
11 Février,
Journée marche à Amtoudi avec une pensée spéciale pour Geneviève (Chamois pour le forum des amoureux du Maroc) puisque ce lieu si agréable est, pour elle aussi, un coup de cœur.
Il fait un temps splendide, une température agréable et une légère brise. Nous partons pour la journée avec pour but de relier l’agadir d’Aglouy depuis celui Id Aïssa et arriver à la cascade. Programme ambitieux mais faisable.
Dès 10h nouvelle montée au premier agadir par le flanc gauche, comme hier, c’est plus court.
Voici la face nord du premier agadir.
Par le plateau nous poursuivons dans la caillasse cap nord-est en suivant un sentier peu marqué par endroit et qui, après 1h de marche, semble nous amener trop au nord. Nous naviguons donc à vue sur ce terrain toujours caillouteux ou poussent quelques herbes à chameaux, quelques cactus et acacias fort rabougris.
Nous rencontrons un couple qui nous conseille de traverser deux petites vallées en évitant aux mieux les montées. Donc nous aurions du poursuivre le chemin et continuer en crête. Peu importe les dénivelées ne sont pas importants, nous continuons tranquillement quand le chemin de descente se présente devant nous. Quelques lacets serrés bien marqués et les hautes maisons d’Aglouy sont en vue, encore quelques virages et l’agadir apparaît, majestueux sur son trône rocheux. Le gardien nous attend, un jeune gardien d’ailleurs.
Voilà l'autre face.. Plus tard vous le découvrirez du bas.
Il est déjà midi nous allons donc le visiter. Aïe aïe attention à la tête, attention aux marches dans l’obscurité….la progression n’est pas aisée. Bâti, lui aussi, sur son piton rocheux il domine la vallée avec ses quatre étages où chaque famille possédait une chambre. Très différent du précédent, il n’en est pas moins intéressant. Accédons aux terrasses, parfois difficilement,
d’où la vue est imprenable sur le village en contre bas mais aussi toute la vallée, cette écharpe verte encadrée de très grandes falaises ocre et noires.
Nous piqueniquerons avec cette belle carte postale devant les yeux avant des descendre dans la palmeraie.
Descente rapide par un sentier tortillard et caillouteux jusque dans la vallée.
Le voilà encore...
Notre balade ne s’arrête pas là nous poursuivons vers les gueltas et la cascade, lieu de fraîcheur et de détente. Couic couic fait l’oiseau là haut perché sur sa branche. Ses congénères répliquent….
Les fleurs des amandiers se mêlent au vert des palmiers le tout sur fond ocre des falaises.
Quel calme et quelle sérénité dans ce lieu magique, ce canyon profond où il y a très peu de monde.
Les premières petites gueltas apparaissent, peu profondes. Le lit s’encombre d’énormes blocs nous barrant parfois le passage, nous progressons lentement, assurons nos pas.
Que fait-il là ce gros blog au milieu, difficile de l’escalader, mais une fois là impossible de poursuivre. Nous le contournerons dangereusement et enfin la cascade est en vue et là nous butons dans la falaise, Hop demi-tour.
Levant la tête pour tenter de trouver une faille nous voyons des promeneurs au dessus. Mais sont-ils passés ? Nous les suivons du regard et trouvons ainsi le passage.
Seuls les plus courageux, je ne les nommerais pas, les voici tout de même...
monterons jusqu’aux gueltas supérieures. Le canyon se poursuit encore mais nous redescendrons tranquillement. La descente dans la fraicheur de la palmeraie est un vrai moment de bonheur après cette longue marche.
Et là il n’y a plus qu’à lever la tête et voilà encore une vue agréable et différente cet agadir bâti en pierres sèches et comme le précédent restauré en 2007.
Encore quelques pas et nous voilà chez nous, rafraîchissement bienvenu.
Encore une belle journée avec de nouvelles découvertes, elles se succèdent différemment mais pour moi elles sont toujours merveilleuses. Vous l’avez compris, le Maroc est un peu ma deuxième patrie.
AMOUTI
ses greniers, sa palmeraie, ses gueltas et sa cascade
12 Février
Matinée relâche, chacun vaque à ses occupations. Vue le beau temps pour ma part le relax est bienvenu, surtout qu’à midi nous n’avons qu’à mettre les pieds sous la table. Et oui nous avons réservé à l’auberge « on croirait le sud ».
C’est parfois très agréable de se reposer et de rêver les yeux ouverts dans ce lieu magnifique ou encore d'écouter chanter les oiseaux.
Pour atteindre le restaurant nous passerons dans la palmeraie, un moment délicieux à l’ombre avec encore en vue ce magnifique grenier, je ne résiste pas à l’idée de vous le faire voir sous un autre angle.
C’est dans la cour du restaurant que nous nous installerons au soleil et ensuite à l’ombre car il fait vraiment très chaud. L’endroit est simple mais très agréable.
Salade marocaine en entrée,
tajine de chevreau, un vrai délice et très copieuse aussi bien en viande qu’en légumes,
APRES......
fruits en désert. Que demander de plus.
Nous retrouvons notre jeune Slovène que nous devons accompagner jusqu’à notre point de chute qui se soir sera Akka, au camping municipal. Il nous a offert un petit panier du coin, très sympa.
Notre route se dandine au gré du relief, route étroite où il faut descendre sur le bas côté lors des croisements. Un bus roulant à très vive allure a été déstabilisé et à fait quelques embardées…. Plus de peur que de mal simplement une pierre projetée sous le marche pieds.
C’est le désert à perte de vue avec çà et là des acacias torturés et des djebels désolés.
Arrêt donc, comme prévu, au camping municipal, d'Akka, dont voici l'entrée.
Bien qu’il ressemble à un parking, il est stabilisé, beaucoup de places et de prises électriques, les douches sont chaudes, pour une étape il est très correct, à mon avis.
13 février
Une brume de chaleur nous envahit ce matin et nous apercevons à peine les djebels environnants.
Dès la sortie d’Akka une déviation nous impose une piste roulante et peu après la route s’élargit et devient agréable, inutile d’emprunter le bas côté lors des croisements.
Toujours des terrains incultes et caillouteux seulement piquetés de quelques acacias, plateau désolé toujours ponctués d'acacias. Austère, ce paysage n'en est pas moins d'une beauté saisissante. A l’approche de Tata de maigres palmiers agitent leurs feuilles et dans les terrains cultivés s’activent quelques femmes.
Entrée de Tata.
Notre arrêt ce jour sera le Gîte Hayat à l’entrée de Tata, après avoir traversé d’oued. Beaucoup de monde, mais nous trouvons deux places et sommes près de nos anciens voisins de la Vallée, chez Paul. L’accueil y est chaleureux. C’et une petite structure agréable dans un cadre verdoyant.
Il est l’heure de la lessive nous nous activons.
Repas de midi à l’ombre du store en effet il fait trop chaud.
Rencontre avec Popaul du forum et son épouse avec qui nous bavarderons longuement avant d’aller faire un tour en ville. Nous y flânerons tranquillement en faisant nos courses, le camping municipal est bondé, il semble être plus propre.
Tata est une petite oasis presque adossée aux montagnes de l’Anti-Atlas et aux portes du désert, petite ville tranquille aux nombreuses arcades, sans charme particulier.
Et où il fait chaud.
14 Février
Bonne Saint Valentin à tous les amoureux….
La journée s’annonce encore une fois très belle et très chaude.
Nous rencontrerons Maurice et Marie-Luce avec qui nous avons fait la Mauritanie, il y a déjà quelques années.
Une petite balade vers le ksar en ruine de l’autre côté de l’oued. Le passage dans la palmeraie est un moment de pur bonheur car il fait très chaud.
Nous y rencontrerons deux dames en habits traditionnels comme l’on voit beaucoup en ville, jupe bleue et voile noir.
Et trois vacanciers légèrement vêtus...
Un petit tour dans cet endroit délabré et peu habité où seule la mosquée a été restaurée et retour par l’oued facile à traverser car très peu et à sec par endroit.
Vues sur le camping, la ville et le djebel....
Il est presque midi, c’est l’heure de l’apéro, St Valentin oblige, nous fêterons cela au foie gras avec nos amis.
Ensuite ils iront en ville manger un couscous et nous nous poursuivrons par un très bon tajine berbère à l’agneau.
Tandis que nos amis « crapahuterons » sur la colline voisine avec la ville rose à leurs pieds,
nous digérerons sur nos relax. Je ferai même la sieste. Vous allez me rétorquer la sieste… je croyais que c’était du temps perdu. Ben oui, je n’ai pas changé d’avis, mais il fait si chaud.. et une fois n’est pas coutume.
Ainsi se passe l’après midi tranquillement. Du coup changement de programme nous restons un jour de plus, nous sommes très bien ici et pourquoi donc se presser, nos amis étant d’accord.
15 février
Toujours grand beau et déjà chaud.
Ce matin trois grands camping-cars matinaux, avec chacun une énorme remorque arrivent là, en terrain conquis, s’installent sans attendre qu’on leur précise leur place. Le ton monte avec d’autres déjà installés, les mots fusent…Ils feront demi tour et partirons. Nous apprendrons qu’ils se sont fait virer du municipal et que la police été intervenue. La mentalité camping-caristes a bien changé, comment ne pas être mal vus !!!!!
Vers 10h nous partons en direction d’Agadir Lehne.
La piscine et le camping municipal (plein à craquer)
Une marche agréable d’abord dans un douar, puis en bordure de l’oued Tata, presque à sec, nous le surplombons ensuite admirant le canyon qu’il a creusé.
Les lavandières sont à pied d’œuvre en bordure sur un petit canal où vraisemblablement coule une eau limpide. Quelques femmes, toujours en habits colorés, sont au champ entrain de couper de la luzerne qu’elles transporteront ensuite en gros fagot sur leur dos.
Nous naviguons à vue dans un autre petit douar tout en pisé, passons dans des ruelles couvertes où il est difficile de se diriger, montons, tournons, grimpons.
La palmeraie et ses petits sentiers nous tendent les bras, l’ombre bienfaitrice nous protège de la chaleur, les oiseaux volettent et piaillent.
Mais où se diriger, nous ne voyons même pas le marabout blanc planté sur la colline qui nous donnerait un indice.
Un adolescent à vélo rentrant du lycée nous indique donc la direction de l’horloge à eau et détourne même son chemin pour nous accompagner. C’est très gentil à lui, il parle bien français et fait des études en électricité. Il aura son pourboire, surtout qu’il n’a rien demandé.
Là dans la petite cabane de pierre deux chibanis attendent, la clepsydre, cette horloge à eau antique, est recouverte d’une veste. C’est avec plaisir que l’un deux la découvre, le petit bol est presque plein, mais pas l’heure nous disent-ils.
Quelques minutes plus tard nous le voyons plonger
et voilà un nœud de plus à la corde.
Voilà l'explication qui nous a été présentée.
Super nous sommes arrivés au bon moment sinon on aurait pu attendre 42mn, en effet c’est le temps au bout duquel il plonge au fond de la marmite. Cette gentillesse vaut bien une gratification.
Ces deux bonnes heures de marche ne nous suffisent pas, nous grimpons sur la colline où trône un marabout blanc entouré d’un cimetière.
De là haut le paysage est époustouflant, à nos pieds une grande écharpe verte, les douars et Tata.
Aux alentours des montagnes arides, des roches déchiquetées et des plissements irréguliers se profilent de toute part.
Retour par la palmeraie au milieu des champs cultivés, rive gauche cette fois et ensuite la route pour arriver à Tata.
Rencontre avec des ados qui peignent les murs de leur établissement scolaire.
Le restaurant de la piscine nous accueillera, au menu, brochettes de poulet et frites, simple mais bon. Un café et un thé à la menthe et nous voilà au camping.
Une belle journée même si c’est un « remake » car cette fois nous y sommes allés à pied, merci Odile et Christian pour cette suggestion fort intéressante.
Nos relax sont les bienvenus pour une fin d’après midi tranquille.
Ce soir apéro chez nos amis.
Tata et sa palmeraie.
17 février
Ce matin un peu de vent, un ciel plombé et pas de soleil malgré des températures convenables.
Nous disons au revoir à Popaul et son épouse, Pat07 et son mari ainsi qu’au couple rencontré chez Paul, au patron et en route pour d’autres cieux.
C’est dimanche, beaucoup d’effervescence dans tata, ces dames sont habillées avec leurs belles robes bleues et leurs voiles noirs.
Des paysages arides, des montagnes plissées, des canyons profonds défilent, un décor gigantesque mais sans relief à cause de cette légère brume qui plane.
C’est plaisir renouvelé, chaque virage nous apporte un changement de décor.
Mais voilà la copilote a fait une erreur, donc retour à la case départ, c’est ainsi que l’on prolonge, sans le vouloir, l’itinéraire de quarante kilomètres. Mea Culpa…. C’est un peu saga Africa !!!! et cela va continuer….
Nous retrouvons la Nle12 qui fuit rapidement sur un plateau désertique et monotone encadré de djebel, et toujours cette brume qui ne veut pas nous lâcher, d’ailleurs elle nous suivra toute la journée. Le vent, parfois fort nous bouscule. Le soleil voudrait bien pointer le bout de son nez mais ni parvient pas réellement, l’atmosphère reste lourde et pesante.
En quelques tours de roues nous empruntons la R 6837, route en parfait état, à deux voies où s’échelonne de petites palmeraies qui semblent souffrir d’un manque d’eau évident.
Après Aka Iguiden l’environnement devient caillouteux d’un rose violet, piqueté de nombreux acacias. On nous avait bien prévenu de ne pas aller tout droit mais de virer à gauche. C’est ce que nous croyons faire car pas d’indication sur la route, en encore moins de bornes.
Joséphine ne nous cause que très peu, mais semble ravie de notre progression bien que de temps à autre on roule à côté de la route qu’elle nomme Nle10, quelle fantaisie !!!
Même si nous évoluons dans un environnement merveilleux, il manque le soleil.
Des mini palmeraies suivent l’oued à sec et des petits villages s’étirent près de la route, villages fait de petits bâtiments à étages en pierre sèche qui se confondent avec la terre et la roche.
Un rucher collectif qui ne semble pas en activité.
Paysages lunaires, fantastiques manquant de relief comme vous pouvez le voir sur les photos.
L’astre divin a décidé de ne pas se montrer ce jour. Nous nous faufilons dans des canyons profonds, traversons de nombreux et longs radiers à sec qui laissent présumer de la fouge de ces oueds lors de fortes pluies.
Repas de midi sur une petite plateforme, bien qu’assez loin du premier village deux enfants viendrons nous voir bien sagement, ensuite deux adultes tenterons de nouer la conversation mais elle est bien difficile. Cependant ils nous confirment que c’est la route qui va à Taliouine.
Voilà quand même notre toile de fond pendant le repas.
Et puis là près d’un village dont nous connaîtrons jamais le nom commence une piste…. Que va-t-il se passer ?
Les femmes transportent le bois qui est plus que rare... pour faire bouillir la marmite.
Encore de beaux villages qui se fondent dans l'environnement, de belles cultures en terrasses et quelques palmiers
Méfiant nous la suivons lentement, ménageant nos montures mais nous retrouvons rapidement le goudron. Malgré tout cela ne ressemble pas à la description du circuit d’Emile…. Nous poursuivons tout de même, surtout que Joséphine ne manifeste pas de mécontentement et là dans le village aux ruelles étroites à nouveau la piste…Deux Messieurs nous voyant perplexes nous précise qu’il n’y a plus de goudron et que 40kms de piste nous conduisent tout de même à Taliouine et nous font comprendre que nos camping-car ne passerons.
C’est bien la journée « saga Africa », il y en a souvent une durant le séjour….
Par chance nous pouvons faire un demi-tour avec les deux camping-cars et nous poursuivons notre descente…. Un automobiliste que nous arrêtons nous précise que plus bas il faut tourner à droite.
Après avoir tenté de nous faire faire demi-tour plusieurs fois, Joséphine reprend ses esprits et nous dit à 5 kms tourner à droite. Et là nous voyons notre erreur et oui dans Aka Iguiden, il fallait au départ tourner à gauche et ne pas aller tout droit.
Ainsi nous sommes sur la bonne voie, une route à double sens en bon état, roulante où l’on en rencontre que très peu de véhicules.
En aucun cas nous ne regretterons ce détour involontaire tant les paysages étaient fabuleux même sans soleil.
Quelques dromadaires paissent leur herbe favorite mis à part cela, pas le moindre troupeau, seuls quelques ânes semblent attendre, je ne sais qui car personne à l’horizon.
La brume nous envahit de plus en plus tant et si bien qu’il est parfois difficile de voir le contour des montagnes. Dans cette immensité désertique, au détour d’un virage, surgit la petite oasis de Tisnassemine. Puis notre route caracole souvent près de l’oued à sec qu’elle traverse plusieurs fois, se court dans des gorges profondes et se contorsionne ensuite pour grimper à l’assaut du col à près de 1900m d’altitude.
Et là sur le plateau, battu par le vent, à 1700m, s’étale le village d’Aït Melloul, avec ses amandiers en fleurs. Les conditions de vie semblent ici difficiles, les messieurs sont emmitouflés et encapuchonnés dans leurs burnous marron.
Nous rejoignons ensuite Taliouine où nous nous installons encore une fois dans la cour de nos amis. Nous avons amené un cadeau surprise à Aziz, il semble ravi. Thé et petit gâteaux seront servis et ensuite prendrons congé.
Encore une belle journée même si elle fût un peu compliqué, l’aventure c’est l’aventure !!!!
De beaux paysages entre Tata et Taliouine
17 février
Ce matin grasse matinée, vu le temps….Il fait froid 12°… un peu de vent… et un ciel gris de chez gris….
Même l’occultant de toit ouvert point de lumière ou du moins elle est tamisée… La petite pluie d’hier soir a changé la couleur de notre camping-car. Oh qu’il est sale !!!!
Vers 9H 30 Kébira vient nous voir. Quel plaisir de la retrouver et de lui présenter nos amis. Grandes embrassades et effusions de joie. Et nous voilà invités à prendre le thé, comme d’habitude, rien ne manque, olives, beurre, amlou, huile d’olive (de leur production) et confiture, tout cela accompagné d’un pain chaud cuit contre la paroi du four. C’est toujours pour nous un moment agréable que nous partageons avec elle et sa protégée Saïdia.
Il attend patiemment son maître en savourant son avoine, à l'entrée du souk.
C’est lundi, nous ne manquerons pas le souk, un vrai souk marocain où nous aimons nous rendre. Ici règne une ambiance particulière dans laquelle nous nous immergeons avec beaucoup de plaisir.
Tout ce vend et tout s’achète, les photos en diront plus long que mes descriptions.
J'ai beaucoup aimé cette photo, cette dame très bien habillée avec des couleurs chatoyantes, a accepté que je photographie ce qu"elle vendait, sans doute le surplus de sa consommation.....
Nous y retrouverons Aziz qui viendra nous aider à faire nos emplettes, il a ses petits vendeurs attitrés.
Il connait tout le monde et nous présente à ses amis, nous partageons avec lui ces bons moments de convivialité. Il veut même porter nos sacs, quelle délicatesse !!! Sur sa mobylette il emportera un rouleau de caoutchouc que nos hommes on acheté. Chut !!! Va t-il nous être utile….on verra à l’usage.
Retour à notre maison roulante en sautant de caillou en caillou pour traverser l’oued, comme à l’aller d’ailleurs. Plus de petit pont payant mis là pour la traversée, comme autrefois. Peut être pas assez d’eau.
Nous prendrons notre repas dans le grand salon, c’est Saïdia et Aziz qui nous serviront. Kébira viendra faire la causette.
Malgré le temps décidons d’aller faire un tour dans le village, bien entendu nous rencontrerons Aziz. C’est à la coopérative du safran que nous nous rendrons pour que nos amis sachent tout sur l’or rouge de Taliouine. La jeune femme nous explique toutes les phases de la culture à la vente. C’est très intéressant, même si ce n’est pas la première fois que nous venons, elle s’exprime dans un français parfait et connait bien la nos amis.
Un détour par la mairie pour voir notre ami Zacharia, chef du personnel. Il nous fait voir des registres de naissance de 1950 écrit en français dans une écriture magnifique avec plein et déliés, traduction en arabe sur l’autre page. Il nous présentera à Monsieur le Président, c'est-à-dire le maire de la commune, un Monsieur en costume, cravate et pardessus, nous bavarderons quelques instants avec lui, échanges agréables. Avec Aziz nous saluerons aussi le Président des associations, qui dit-il est la « locomotive ».
Le ciel nous tombe presque sur la tête tant il est bas et gris et la bruine commence à tomber. Nous rentrons donc chez nous, dans notre stationnement d’accueil.
Aziz vient encore nous voir pour dîner à la maison comme il dit. Nous déclinons son invitation.
Nous mangerons légèrement chez nous ce soir.
Le souk de Taliouine
18 Février,
Ce matin il ne fait que sept petits degrés... Grrrr. La brume est si basse que nous ne voyons pas la cime des djebels pourtant si plissés et si beaux, tout à peine les maisons d'en face. Et nous n'avons pas encore mis le nez dehors....
Mais la journée sera belle quand même, la présence de nos amis fait toujours chaud au coeur.
Toc toc.... C'est Aziz qui vient nous servir sur un plateau d'argent, thé, amlou, huile d'olive et miel accompagné d'un pain maison tout chaud. Nous reprenons avec beaucoup de plaisir ce nouveau petit déjeuner, tous les quatre.
Le ciel se dégage, le soleil commence à briller même s'il reste quelques nuages blancs inoffensifs qui traînent.
Nous partons donc pour la casbah du Glaoui où Aziz doit nous retrouver. Grande balade dans les rues de Taliouine puis passage à gué pour traverser l’oued.
En route...
Elle apparaît enfin !!!
Casbah fort impressionnante mais un peu délabré, une partie a été transformée en maison d’hôte, « Escale rando Taliouine », tenue par Omar et Aude Id Hamou.
Nous serons accueillis chaleureusement, discuterons avec Aude, Omar et Saïd, visiterons, patio, chambres, salon, choisirons par correction de boire un thé au safran. Impossible de le payer, il nous sera offert. Ils organisent des tecks dans la région www.escalerando.fr.
Voici le patio.
Notre nouvelle serveuse...
Retour par le pont, rencontrons une jeune dame qui avec un plaisir évident bien nous dire bonjour et nous toucher la main ainsi qu’une vieille dame, hélas toute courbée, sans doute la maman, la petite fille qui l’accompagne viendra me faire un bisou, c’est très attendrissant.
Il va être l’heure du repas, Zaccharia arrive et nous dégustons un excellent tajine de bœuf aux petits légumes que nous mangeons à la marocaine. C’est encore un peu difficile pour nous mais nous y arrivons tout de même.
Nos hommes bricolent et les femmes pianotent sur internet….
Le soleil brille de plus en plus mais le vent est à nouveau bien présent. Une petite balade digestive par le sud de la ville le long de la rue principale. Une petite grimpette dans la caillasse avant d’atteindre des ruines qui trônent sur la montagne.
La vue de là haut est super sur Taliouine, la casbah du Glaoui et les douars environnants.
Mal chaussé et ménageant son genou Paul ne nous suivra pas jusqu’au bout.
Retour dans nos foyers où ce soir encore nous mettons le chauffage. Où sont les degrés que nous avions en trop à Tata il y a deux jours.
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Commentaires
29regis18Dimanche 2 Mars 2014 à 12:17Bonjour je consulte votre blog avec délectation. Le suivi de vote périple est un plaisir. Bonne continuation. Néanmoins petit info privée à vous demander, pourriez vous me donner des infos sur votre machine à laver . Merci d'avance pour votre réponse RégisBonjour les Dgidgi,
ET oui sommes toujours au Maroc et les connexions pas toujours au top... Parfois je n'arrive même pas ouvrir les blogs. Difficile de suivre.
Continuez bien.
Amicalement.
Merci les zamis
mais il était temps, on aurait un avis de recherches !!
Plaisir de revoir ces paysages et de lire tes anecdotes
Pas contre pas toujours un sympa super?Bon continuez bien, nous nous sommes en pleine Bosnie Croatie Grèce !!! à chacun son destin hein !!
biz à vous
Bonjour Jocelyne,
Et oui encore un souk super, celui d'Agdz de même d'ailleurs. J'espère que bientôt votre tour viendra et que l'on se rencontrera.
Temps minable ce matin, on ne voit pas la cime des djebel pourtant i beau ici.
On attend de vos nouvelles sous peu.
BisesHuguette
25jeanaul 26Mardi 18 Février 2014 à 09:26Merci pour cette balade dans le souk de Taliouine, souk qui nous avait bien plu lors de notre passage en 2009, je vois qu'il n'a pas changé, le vai Maroc.
Baladez-vous bien et à bientôt dans tes prochains récits. Amicalement
J et JP
Bonsoir Barbel et Jack,
C'est toujours un plaisir de passer à Taliouine, ils sont tous tellement gentils. je ne manquerez pas de leur transmettre votre bonjour.
Oui le souk est toujours aussi agréable et ce matin j trouve qu'il y avait encore plus de monde que d'habitude.
Mais j'espère que la prochaine fois on vivra les bons moments ensemble.
Bises à tous les deux et passez de bons moments avec la famille pour les anniversaires.
Huguette
Re Bonsoir,
Oui oui quand il y a des erreurs il faut les corriger...
Ce n'est pas à Akka Iguien, mais le Akka Ghuirenplus loin
Ou elle n'est pas sur la carte ou c'est celle que l'on voit en piste depuis Akka Ghuiren. Les personnes que nous avons vu au dernier village c'est à dire où il reste 40kms de piste pour atteindre Taliouine n'ont pas trouvé le nom du village sur la carte pour nous situer. Donc on ne savait pas très bien où on était, mais le GPS nous disait Nle 10 et route non revêtu pour la suite.
Donc ne voulant pas renouveler l'expérience d'Aït Bouli à Demmnate nous avons fait demi tour. Mais cette portion de route est vraiment superbe.
Bonne soirée.
Amicalement.Huguette
22barbelLundi 17 Février 2014 à 22:41Bonsoir,
Que de belles prises de vue, tes photos sont superbes, et que de bons souvenirs au souk de Taliouine, donne bien le bonjour à Kebira et Aziz de notre part. ça fait plaisir de les revoir. Merci pour ses bons moments que tu nous fait revivre à travers ton Blog.
bisous
21B DEFOSSEZLundi 17 Février 2014 à 22:26Hé bé ,aussitôt dit aussitôt fait le n° de la route est déjà rectifié ,bravo ,mais je n'arrive pas à situer cette portion qui nécessite de faire demi tour , c'est entre Tata et Akka Iguefèn il y aurait une route qui n'est pas sur la carte ?
A+
Bonsoir Bernard,
Effectivement tu as rectifié, c'est bien pour savoir si tu suivais. LOL. C'était encore une fois une erreur. Oui on peut passer comme tu l'indiques mais venant de Tata on indiquait Taliouine nous ne sommes pas allés plus loin.
Si tu as le temps, fait comme nous et monte jusqu'à la fin du goudron c'est magnifique, mais pour nous il manquait le soleil. Bien entendu il faut faire demi tour mais cela en vaut la peine.
Sur la bonne route Emile indique un bivouac N 29°59,03' W 07°41,83' . Mais partis le matin vers 9H avec un premier faux départ dans Tata et notre erreur sommes arrivés à Taliouine vers 17H30. Donc pas de souci.
Bonne préparation et bon Maroc au plaisir de vous voir.
Amicalement.
Huguette19B DEFOSSEZLundi 17 Février 2014 à 18:51Bonjour ,les grands voyageurs , j'ai suivi avec intérêt cette étape car j'ai prévu de faire cette portion ,on peut la prendre à Akka iguirem vers , Talouine , mais on peut aussi la prendre plus loin à Kasba el joua les deux routes arrivent à Aka ghuirem apres la palmeraie ,selon mes infos les deux sont goudronnées et pour moi il s'agit de la r 6837et non la 3837 je pense que notre amie a inversé les chiffres ou c'est la fatigue de cette dure journée saga Africa
Bonne continuation à vous ( pour nous le cc est sorti ,, debut du chargement tranquille ) ...on arrive !!
Bonjour Jocelyne,
il faut bien un peu d'aventure... cela fait le charme du voyage.
Pas beau et pas chaud aujourd'hui, mais tout va bien. Ravied que tu nous suive en attendant ton tour, ce qui ne saurai tarder.
Bonne journée bises à tous les deux.
HuguetteBonjour Ghyslaine,
Effectivement Joséphine a besoin de congé, mais comme tu dis cela fait le charme du voyage car nous n'aurons pas vu ces beaux paysages.
Ici le camping car à changé de couleur, il est sable aussi. On va le relooker à Ourzazate, car il est vraiment très très sale.
Pas beau ici et surtout pas chaud. rentrons du souk, un vrai souk.Bises
16jeanpaul 26Lundi 17 Février 2014 à 10:30Coucou les Amis,
Effectivement que d'aventures, mais ça nous ravis, je prends la carte et vous suis dans ta description, j'ai l'impression d'y être. On a hâte d'en faire autant.
Grosses bises à tous
J et JP
Bonjour Huguette,
Il va falloir donner des vacances à Josephine.... Mais ça fait le charme des voyages.
Aujourd'hui pas beau, et tout est jaune recouvert de sable.
Bises
Ghyslaine
Bonsoir Ghyslaine,
Nous essayons de varier un peu et de faire découvrir le Maroc à nos amis. Il y a tant de chose à voir et à revoir.
Bonne continuation.
Bises.
Huguette
Un petit coucou en passant malgré connexion difficile. Vous faites de bien jolies balades. Bonne continuation. Bises GhyslaineBonjour Chantal et François,
Merci pour votre message. Bonne descente dans le sud. Au Bédouin avons fait des balades super, vous qui marchez vous allez aimer. La balade dans les dunes à la lagune est bien aussi, on peut même aller de l'autre côté c'est différent mais très beau, ne l'avons pas fait cette année. L'arrêt à Ma Fatma était aussi un grand moment surtout avec l'océan démonté et la balade au dessus de la falaise. Nous poursuivons à l'est mais retournerons vers Agadir, au plus tard vers le 17 mars, peut être début mars si notre fils et belle fille viennentt nous rejoindre. Inch Allah !!
Bonne continuation et au plaisir de vous revoir si nos routes se croisent.
Bises
Huguette11Chantal et FrançoisSamedi 15 Février 2014 à 12:19Bonjour à tous les deux Nous sommes toujours à terre d'Océan, jusqu'à Mardi puis nous prenons la route du sud, comme vous. On va s'inspirer de votre parcours et bien entendu ne pas oublier Amtoudi comme nous l'a rappelé Huguette avant de nous quitter. Puis Tata et la vallée du Draa. Peut être qu'on se retrouvera quelque part, en tous cas, si c'est possible, ce sera un grand plaisir pour nous. Peut être à bientôt et bonne continuation.
Bonsoir Jocelyne,
Vous partez donc quand ? Ta mieux si je vous fait patienter, votre tour va arriver. Nous sommes à Tata et puis repartons sur Taliouine.
Grosses bises
A bientôt.
Huguette
9jeanpaul 26Jeudi 13 Février 2014 à 18:14Bonjour les amis,
Comptabilisant un mois de retard sur notre départ, heureusement que tu nous fais rêver Huguette ça nous permet de patienter, mais quand même c'est dur. Tes photos sont magnifiques et nous rappellent de très bons souvenirs sur Amtoudi.
Nous attendons bien entendu la suite avec impatience et en attendant bizzzzz à vous 2
J et JP
Bonjour Daniel,
Oui toujours des belles découvertes... on ne se lasse jamais même si l'on revoit les mêmes choses. C'est toujours différent.
J'espère que tu vas retrouver la mobilité de ton poignet sans trop de souffrances et que tu pourras bientôt reconduire et venir au Maroc. En toute saison il y a de belles choses, bon tu n'évitera pas le froid de chez nous...
Amicalement.
HuguetteBonjour Maryse et Raymond,
Oui nous aurions bien aimé vous rencontrer, ce sera pour une autre fois. Mais vous allez pêcher dans les pays scandinaves.
Bises à tous les deux.
Huguette
Bonjour Christian,
Comme tu dis j'aime mieux l'intérieur que la côte bien que j'apprécie énormément la lagune de Naïla et que j'ai beaucoup aimé la route côtière qui n'est pas sur la carte, entre Tarfaya et layoune ainsi que les balades depuis le Bédouin. Dans le sud quand même moins de monde.
Pas encore de camping-car amphibie... mes point sont faux effectivement je vais rectifier mais je les ai pris sur le panneau du Gîte.
Amicalement.
Huguette5BerjalienMercredi 12 Février 2014 à 09:39Bonjour de belles découvertes ,le Maroc en toute simplicité ,de beaux paysages et l'accueil Marocain,profitez de votre beau séjour.Pour moi hier j'ai été déséquipé broche et fixateur ,maintenant rééducation ,pas top poignet douloureux .Projet suspendu je ne peux pas conduire
Amicalement Daniel
4raymondLundi 10 Février 2014 à 12:30Merci pour le clin d'oeil, dommage que nous n'ayons pas été à Ma fatma lors de votre passage. Pour nous pas de regret puisque les amis qui sont là ba s ne pêchent pas grand chose. Nous envisageons d'y aller à l'automne, cela nous changera du printemps.
Bonne continuations.
Bisous
Bonjour Huguette et Paul.
Vous voilà dans les montagnes loin de la côte, et loin de la meute des camping-caristes. Certainement, cela correspond mieux à vos goûts de voyageurs ...
Je ne sais pas si l'un des visiteurs de votre Blog a eu la curiosité de voir où se trouve l'oasis de Tighmert, moi si et je me demande si vous n'avez pas échangé votre camion contre un véhicule amphibie ? Le POI mentionné vous situe bien au large dans l'Atlantique :-)
Bonne continuation
Christian
Bonjour Brigitte,
Je réponds ce matin car ce soir je ne sais pas si connexion....
On aimerai aussi que vous soyez ici. On partagerai. Paul adore les gâteaux et de plus au chocolat !!!!
Bonne journée.
Avons encore le soleil mais quelques nuages.
Bises à tous les deux
Bonjour soeurette,
Je me console comme je peux, y'en à qui mangent des langoustes et du homard et d'autres qui font des gateaux au chocolat.....
Qelle belle découverte vous faites encore cette année!!! j'aimerai etre avec vous
Gros bisous
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Bonjour Régis,
Merci pour votre message. Pour la machine à laver c'est une 3kg, elle ne fait que laver et ne chauffe pas, mais on peut y mettre de l'eau chaude, Ce que je fais lorsque je lave mes draps de camping-car, draps légers d'un lit tout prêt.. Si je peux la brancher sur un tuyau d'eau je fais les rinçages avec sinon à la main . Je l'ai acheté au Maroc. Il en existe un plus encombrantes qui font l'essorage (cuve attenante). On en trouve en Franc un peu plus chères. Cela me convient ainsi.
Amicalement.
Huguette