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Maroc nous voici Premiers pas
26 Janvier :
Salam Aleikoum
Symphonie en bleu et blanc la côte méditerranéenne prend de plus en plus des airs d’Andalousie et elle est d’une propreté remarquable. A chaque passage nous trouvons des changements.
Nous respectons scrupuleusement les limitations de vitesse, nous avons pu constater dès les premiers kilomètres que, comme disent les marocains, les yeux de Sarkozy étaient là. Nous n’aimons pas trop ces jumelles automatiques ni les petits boitiers à flash incorporé.
Le premier arrêt en terre marocaine sera le Marjane de Tétouan.Change à 1,88, Achat recharge téléphone et internet. Direction le camping Alboustane à Martil
où nous nous installons rapidement. Encore une fois nous avons rencontré ces jumelles indésirables….
Les clés Maroc télécom et Inwi sont opérationnelles ici, mais la wifi c'est améliorée nous pouvons la capter de nos camping-cars même sans l'antenne Alpha.
Nous allons vivre à l'heure marocaine, une heure de moins que chez nous, mais il n'y a pas que le décalage horaire.... Ici on a le temps, nous nous avons l'heure. N'oublions pas surtout de laisser nos mentalités europénnes à la frontière. La vie ne sera que plus belle.
27 Janvier :
Le muezzin nous sort de notre douce torpeur, c’est le premier jour, nous manquons d’habitude.
Matinée cool sous un ciel voilé et un soleil bien pâlichon qui se cachera lâchement en fin de matinée. Occupations de camping-caristes, lavage des camping-cars sans gaspillage, lavage du linge et ménage.
Nous prendrons notre café quotidien dehors car la température est très agréable.
Nous irons faire un tour en ville acheter pain (la baguette même pas 10centimes d’euro), légumes, petits pois (0,9€ le kg) un choux fleur (0,25€). Je ne vous énumère plus les prix car vous allez être écœurés en France. A nous la belle vie !!!
Dés midi le ciel fort chargé s’épanche violemment tandis que le tonnerre gronde. C’est parti pour une après midi de pluie plus ou moins intermittente.
Retour au voyage de septembre avec nos amis de côte d’or. Jack nous a fait un montage super que nous avons eu beaucoup de plaisir à regarder. Il faut bien occuper cette sombre après midi.
Puis papotages autour d’une tasse de thé, gâteaux et chocolats.
Chacun rejoint son habitation roulante pour une soirée tranquille.
Demain sera un autre jour, nous espérons surtout qu’il ne pleuvra pas.
J'ai oublié, le camping est fidèle à lui même, sans amélioration, le seul changement une petite boutique avec quelques produits et du pain.
28 Janvier :
Ce matin soleil radieux et grand ciel bleu, voilà le Maroc que l’on aime. Mais on nous a confirmé que la pluie été bienvenue pour les agriculteurs. C’est tant mieux.
Nous réglons notre facture 100 Dh la journée avec électricité et partons en ville à la recherche d’une bouteille de gaz, puis direction Marjane avons quelques soucis avec internet.
Martil s’agrandit, les immeubles poussent comme des champignons, Martil s’embellit, de grandes allées s’étirent sous une nuée de lampadaires eux aussi en bleu et blanc comme les façades.
Quelques gros nuages s’agrippent dangereusement à la chaine du Rif, chaine montagneuse qui s’étend dans tout le nord du pays.
L’arrêt à Marjane sera bien plus long que prévu, Maroc Télécom, étant en inventaire, n’ouvrira ses portes qu’à 15h. Nos amis ont bien voulu attendre. Du sacro saint café du matin nous poursuivrons jusqu’au repas et plus encore… mais tout est réglé. Merci les amis.
Nous démarrons après avoir fait le plein, le litre de GO coûte ici 73 Dh soit environ 0,68€. Oui oui, vous avez bien lu ….
Adossé au Djebel Dersa, face au Massif du Rif, Tétouan, ‘la colombe blanche’ comme on l’appelle souvent, apparait, radieux et souriant, pourtant nous ne l’avons encore jamais visité.
La circulation y est un peu anarchique, beaucoup de monde, des mobylettes, une profusion de taxis, qui s’arrêtent n’importe où, rendant notre progression difficile et demandant une attention soutenue de nos chauffeurs.
Comme à l’ordinaire moutons et vaches paissent sur les bas côtés, certains bergers nous font un petit signe amical, d’autres sont beaucoup plus insistant, tentant de nous arrêter.
Habillées de leur fouta traditionnelle, longue étole rayée de rouge et de blanc enroulée autour de leur hanches, coiffées de leur chapeau de paille à pompons ou à cordelières, les rifaines sont aux champs ou le long de la route entrain de vendre paniers ou palmiers.
Les collines verdoyantes offrent un véritable patchwork de dégradés de verts, au marron de la terre fraichement labourée et au blanc des petites fleurs qui forment par endroit un véritable tapis qui ondule sous la brise légère. Niché entre pâturages et bois le barrage du 9 avril s’étire à nos pieds.
De petits villages blancs, des maisons isolées, de petites mosquées se cachent dans les pentes du Djebel El Hanib donnant ainsi un air riant à ce paysage bucolique.
Les chênes lièges font leur apparition, dès lors on trouve beaucoup de petits vendeurs de cacahouètes et d’asperges.
Beaucoup de contrôles de police, herses posées souvent dans les deux sens, mais aucune inquiétude pour nous, bien au contraire, toujours un sourire ou un petit geste amical.
Cent vingt huit kilomètres parcourus et nous arrivons à Larache, point de chute de ce soir, sur l’aire de service (50Dh la journée).
Entre embouchure du Loukos, fleuve qui paresse en nombreux méandres et océan Atlantique, Larache, port de pêche, étire ses nouveaux bâtiments et ses belles villas sur la route de Rabat.
29 Janvier :
La nuit a été plutôt bruyante, mais une fois n’est pas coutume…
Il fait encore grand beaux ce matin même si les températures ne sont pas très élevées. Pour éviter les nids de poules de la route de la P4214 nous emprunterons l’autoroute pour nous rendre à Moulay Bousseilham, la conduite sera beaucoup plus cool.
Les marocains sont dans les champs, tout se côtoie : ici carrioles tirées par des ânes, là grandes remorques attelées à de gros tracteur.
Quelques cultures sous serres plastiques.
On peut voir aussi ceci sur l’autoroute…. Sans doute un Marocain vivant en Italie.
Malgré le peu de distance qui nous sépare de notre camping nous croiserons « les jumelles »…. Celles qui sont suivies d’un comité d’accueil peu sympathique….
Le camping municipal, que nous préférons pour sa situation idéale au bord de la lagune, est chargé mais il reste encore pas mal de places agréables.
Moulay Bousseilham, charmant petit village de pêcheur au bord de la magnifique lagune Merdja Zerda, réserve naturelle d’oiseaux, halte obligée pour de nombreux migrateurs en route pour l’Europe ou l’Afrique. Installation au camping,,point de place en front de lagune.
Notre premier repas dehors, nous attendons notre couscous, notre premier couscous. Que du bonheur !!!
Le "camion poubelle du camping"
Après midi cool… on savoure ce soleil avec délectation, chacun à sa façon.
Un essai de micro sous XP, au restaurant où il y a la wifi, me permettra de dépanner Lilibleue, par MP.
Après ces moments de détente nous irons faire un tour en ville, acheter nos crêpes salées à l’oignon et nos fraises qui n’ont pas beaucoup de goût pour le moment.
Ce soir apéro chez nous.
Nous allons rester encore un jour ici, s’il fait beau, le lieu est très agréable et nous avons pris la sage décision de descendre cool.
La lagune et le petit port toujours aussi beau.
30 Janvier :
Nous étions si bien dans les bras de Morphée que nous émergeons tardivement, le soleil est déjà là tempérant l’atmosphère pas très chaude ce matin.
Nous prenons la vie calmement… Ne sommes nous pas au Maroc, dans ce pays tranquille que nous aimons beaucoup.
Matinée de camping-caristes détendus, chacun à ses occupations, à ses loisirs.
Notre sacro saint café est pris dehors au soleil et les papotages vont bon train…
Une courte promenade nous conduira à la poste pour acheter nos timbres et oui la famille et les amis restés en France nous ne vous oublions pas. La poste est bondée, attendons patiemment notre tour, parfois sans rien comprendre, en effet les personnes tendent une enveloppe contenant : mystère ??? Tendent un billet, récupère la monnaie et reparte avec un reçu tamponné…
Encore un repas de midi dehors, sous ce ciel bleu sans nuage où volètent quelques mouettes. Un ballet incessant, elles descendent, remontent, se laisse porter.
Maroc Télécom « rame » en ce début d’après midi, je m’installe donc au restau devant un verre de thé à la menthe, un thé succulent, pour profiter de la wifi du camping.
Promenade en ville, grimpons les escaliers et l’on nous propose toujours une balade en barque, c’est toujours un non catégorique, nous n’avons pas vraiment le pied marin. Peut être qu’un jour nous tenterons….
Une longue marche en ville dans la grand’ rue bordée de belles villas jusqu’à l’immense esplanade qui surplombe une belle plage de sable fin parsemé de quelques récifs et l’océan qui roule des vagues légères et voluptueuses sur fond de soleil couchant.
Un petit tour au souk, en évitant celui du poisson d’où se dégage des odeurs désagréables et où l’on patauge... Achat de quelques légumes, toujours aussi peu chers pour nous. J’y trouverai de la belle salade, comme je l’aime.
Tout en discutant ou en plaisantant nous regagnerons nos cubes blancs.
30 Janvier :
Soleil et ciel bleu sont encore au rendez vous, mais la température est de 4°, de petites gouttes de rosée posées délicatement sur chaque brin d’herbe scintillent comme de petits diamants.
Pour éviter les nids de poule nous emprunterons l’autoroute jusqu’à Kénitra. Les paysans et paysannes s’affairent dans les champs, certains labourent encore avec une charrue en bois tirée par un âne ou encore une vache. Les petites aigrettes les suivent picorant sans doute quelques vers remontés à la surface.
Toujours surprenant de rencontrer sur le bas côté, hommes, femmes, enfants, ou même des vaches et des moutons qui paissent.
L’autoroute presque rectiligne court sur cette grande plaine cultivée où de grandes serres plastiques abritent des bananeraies, parfois au milieu des eucalyptus, ces arbres au parfum suave utilisés souvent pour chauffer l’eau des hammams.
De près ou de loin nous suivons l’océan bleu marine éclatant, pas une vague ne vient le rider, il se chaque parfois derrière un cordon dunaire.
L’oued Sebou dévale du Rif, traverse la plaine de Gharb et termine sa course en grandes méandres dans cette région fertile aux portes de Kénitra.
L’entrée de la ville nous permettra de trouver nos bouteilles de butane dans la zone industrielle pour la modique sone de 41Dh. Les cigognes squattent les lampadaires ou font une grande danse dans le ciel.
Kénitra est une ville connue sous le nom de Port Lyautey lors du protectorat, grande ville et grand port. La traversée s’avèrera un peu délicate, du monde partout, un va et vient perpétuel, des gens qui traversent n’importe où, des voitures dans tous les sens, des mobylettes, des vélos qui doublent à droite, à gauche, des carrioles qui vous passent devant le nez sans crier gare.
Après tout ce brouhaha, le calme revient nous longeons des belles pépinières avant de prendre la route de la plage des Nations.
Les travaux qui semblaient débuter l’an dernier se poursuivent quelques petits immeubles sont presque terminés. Un grand parking en forte déclivité nous permettra malgré tout de stationner et de prendre notre repas confortablement installés dehors au dessus de la falaise.
Quelques kilomètres nous ont suffit pour rallier Salé et Rabat, le nouveau pont nous conduira directement au tunnel des Oudaïas qui passe sous la casbah du même nom, quartier forteresse, aux façades blanches et bleues qui domine l’embouchure du Bou Regreg.
Ce dernier à bien changé les aménagements ont rompu le charme des petites barques des passeurs, moment convivial et amusant pour se rendre à Rabat.
Nous longerons ensuite la côte où modernisme et traditions se côtoient. Evolution importante, peu de bidonvilles, des beaux bâtiments, des cafés aux grandes terrasses et un quartier résidentiel comprenant de magnifiques villas. Tout le long de nombreux pêcheurs plantent leur ligne, espérant une bonne prise pour agrémenter leur ordinaire ou bien se faire un peu d'argent.
Les stations se succèdent, s’embellissent, Skirat offre une allée impressionnante bordée de palmiers et de grands lampadaires, mais sans doute Palais Royal oblige et se dote d’infrastructures de luxe.
Ce soir sommes installés à l’Océan Bleu de Mohammédia où Ali nous a reçus avec gentillesse et de délicatesse. Beaucoup de camping-caristes notamment des Hollandais.
01 Février :
Le soleil est toujours bien présent. Quelle chance.
Rien de spécial, vie normale de camping-caristes, au rythme marocain…
Petite balade en bordure de l’océan qui roule quelques petites vagues créant ainsi une petite frange d’écume sur les rochers.
Que de changement, le terrain vague commence à prendre forme, des fleurs et des palmiers y sont plantés, des routes y sont tracées.
Un peu plus loin de grands hôtels sont confortablement installés.
Au retour surprise notre ami Nour et son assistante passent nous faire un petit coucou, le temps de boire un café et de discuter.
Repas de midi dehors nous dégustons un excellent tajine au poulet.
Après midi cool, sur nos relax avec un soleil qui fait des clins d’œil et la brise qui souffle et rafraichit l’atmosphère.
Encore une balade agréable le long de la côte, cette fois dans l’autre sens.
De belles résidences, presque les pieds dans l’eau, avec piscine y sont construites.
02 Février :
Toc, toc, toc… la pluie arrive, il est 7h du matin, elle clapote sur le camping-car. Le ciel boude vraiment et le vent agite océan et nuages.
Nous discutons avec Ali, rencontrons furtivement Vilaine14, nous partons et ils arrivent.
Mohammédia, grande ville industrielle et grand port présente de belles plages de sable fin, de grandes allées arborées avec des palmiers qui s’agitent au vent et voilà le soleil qui revient même s’il est encore un peu pâlichon.
En quelques tours de roues nous atteignons Casa où la circulation plutôt anarchique n’est pas de tout repos pour nos chauffeurs, de plus les grands chantiers en cours, comme la gare du port, ne sont pas là pour arranger la situation.
La grande Mosquée Hassan II se dresse fièrement, pas de halte dans la ville pour goûter la joie vivre ou l’ambiance trépidante. Nous longerons la côte entre le phare del Hank et la corniche d’Aïn Rab où se trouve le Marabout de Sidi Bou Abderrahmane, accessible seulement à marée basse.
Et là presque posée sur la mer se dresse Marocco Mall.
On pourrait sans doute dire entre luxe et bidonvilles…
4 ans de travaux, deux milliards d’investissement, 350 enseignes et 5000emplois directs créés.
La structure en forme de boule argentée est un peu surprenante mais ne laisse en rien supposer ce que l’on peut voir à l’intérieur. C’est pourtant le plus grand centre commercial d’Afrique et bien que s’étalant sur dix hectares et trois étages, il n’a rien de gigantesque à première vue.
Des boutiques de marques comme Cartier, Vitton, Gucci, Dior, côtoient des magasins aux prix beaucoup plus abordables, cependant l’effet curiosité semble l’emporter. En effet peu de gens ont des sacs de shopping à la main, du moins ce jour là.
Le décor est grandiose, l’aquarium géant magnifique permettra de découvrir les richesses de la mer. Dans ce cadre impressionnant la lumière naturelle offre une ambiance festive aux visiteurs.
Pizzéria, restaurants, hypermarché, grandes marques nationales et internationales vous accueillent. Nous mangerons un repas abordable et très bien servi.
Une promenade riche en verdure, accessibles aux promeneurs, longe la plage. Hélas nous n’avons pas vue la fontaine musicale où l’eau semble faire spectacle sur 200m de longueur.
Ce centre commercial possède une grande salle de cinéma en 3D, indépendante, située à l’entrée.
Paysages verdoyants piquetés de petits villages blancs ou ocre s’étirent le long de notre route, là des moutons qui broutent, des vaches qui paissent, des dindons qui picorent, des va et vient perpétuel d’hommes, de femmes ou d’enfants et l’océan en toile de fond.
Le ciel prend des tons de gris menaçants ne laissant filtrer que de rares rayons de soleil.
Un petit arrêt à Azemmour, cité médiévale paisible cernée de murailles, située à l’embouchure du fleuve Oum Errabia, nous permettra d’y rencontrer Nour, rendez-vous pris pour El Jadida.
A peine installés au camping international, Nour et sa collaboratrice sont là accompagnés de Driss en triporteur venu chercher tous nos paquets.
Et nous voilà direction chez lui en voiture, nos hommes prendrons un taxi. Leur trajet sera plus difficile et laborieux, à croire que Nour avait donné une mauvaise adresse pour perdre nos « gazous », comme il voulait nous faire croire.
Papotages en compagnie de Rachida, de Cathy et Roger d’abord autour d’un thé à la menthe agrémenté de crêpes puis d’un excellent couscous.
La soirée se terminera en musique avec notre petite Samira qui dansera avec sa sœur Fatima, nous entrainant sur la piste pour le plus grand plaisir de tout le monde. Soirée très conviviale comme sait les organiser Nour avec toute sa famille.
Retour au camping en Taxi et fiches de police que nous n’avions pas rempli, sous l’œil amical du gardien qui fêtera son anniversaire après demain.
03 Février :
Il fait beau, un peu de vent et pas très chaud…
Chacun vaque à ses occupations.
Zineb vient nous faire un petit coucou, nous sommes ravis de la revoir, la future maman va bien après un début de grossesse un peu difficile. Nous papotons tranquillement en attendant que son mari vienne la chercher.
Ce midi apéro exceptionnel chez nous, nous fêtons un anniversaire.
Après le repas nous téléphonons à Haïssa et Zhora, nos amis de longue date. Cette fois ils sont là, Haïssa est là dans le quart d’heure pour venir nous chercher. Sommes reçus comme toujours avec beaucoup de gentillesse, thé à la menthe, petits gâteaux.
Nous parlons de la France, du Maroc de leurs enfants et voilà qu’Aziz et son neveu viennent nous saluer. Ainsi se passe une après midi fort agréable. Nous voulons prendre congé, mais impossible, Zhora nous a préparé un couscous. Difficile de refuser.
Le couscous au bœuf sera excellent, un vrai régal pour nos papilles.
Haïssa refera encore deux voyages pour nous ramener au camping. Quel accueil et quelle gentillesse.
04 Février :
Grand beau ce matin, grand soleil mais fraicheur et vent.
Nous quittons à regret cette ville océanique, ancienne cité Portugaise pleine de charme, aux sites naturels incroyables et aux vestiges historiques remarquables.
Nous sommes toujours surpris par le phare de Sidi Bouafi situé dans la ville, depuis sa construction en 1916 les ténèbres sont déchirées par ses lumières.
Nous prenons la route côtière vers Sidi Bouzid, l’océan roule de belles vagues écumantes.
Sidi Bouzid, station balnéaire à la mode, aux luxueuses villas qui s’égrainent tout au long de notre route, avec ses belles plages et ses petits bateaux qui s’ajoutent au décor.
Nous avons maintenant nos habitudes, nous passons pas Moulay Abdallah acheter nos légumes frais aux petits producteurs installés au bord de la minuscule route.
Nous sommes tout près du Port de Jorf-Lasfar, que nous surplombons, immense port de commerce international voué dans un premier temps aux phosphates.
De nouvelles infrastructures ont été créées dont un chantier naval, une raffinerie et une centrale thermique, lui permettant ainsi de jouer un rôle économique de grande importance.
Tout le long de notre route des enfants jouent au foot sur des terrains improvisés.
Le rivage n’est qu’une succession de plages baignées par le soleil mais qui sont souvent méconnues.
Le paysage change, la lagune de Sidi Moussa se profile à notre droite, quelques marais salants à Sidi Ahmed. Le cordon dunaire ocre défiant l’océan, abrite les cultures de légumes, chaque champ est protégé du vent par des haies de roseaux. Chaque lopin de terre est soigneusement cultivé, le lieu est sans doute le potager d’El Jadida et d’Essaouira. Les maraichers sont au travail, après la récolte, le lavage surtout des carottes puis l’emballage en caisses plastique avant d’être chargées sur des camions.
Les champs de céréales ou de luzerne ondulent sous le vent qui souffle.
Repas de midi sur une petite aire au bord de la lagune, aussitôt installés les enfants sont là. Et l’on commence à entendre M’siou un bonbon, M’siou un dirham. Mais peu importe nous ne satisferons pas leur demande.
Entrée de Oualidia prend des airs de fête avec sa grande avenue bien propre, ses palmiers fraichement plantés et ses lampadaires bleus.
La lagune est toujours aussi éclatante sous ce beau soleil, à marée basse, elle profile son magnifique arc de cercle, c’est une immensité sablière nue traversée par des filets d’eau marine. Les deux immenses portails rocheux semblent filtrer les flots marins qui s’étalent sur le sable doré.
Petite perle du littoral elle affiche sa beauté légendaire, une grande place centrale a remplacé un hideux camping délabré.
Un parking juste situé à l’arrière nous permet de stationner en toute tranquillité. Les gardiens sont là, nous y retrouvons Brahim, que nous connaissons depuis 2004.
Le vent ne cesse de souffler rafraichissant considérablement l’atmosphère.
Un petit tour en ville, histoire de se dégourdir les jambes et hop nous regagnons le confort feutré de nos camping-cars.
Ce soir apéro chez nos amis héraultais, pour ne pas changer nos habitudes.
05 Février :
Je vais encore me répéter ce matin, il fait grand beau, un peu de vent, mais les températures sont un peu fraiche 4° au petit jour.
Rien de spécial en ce début de matinée, un café qui s’éternise, histoire de refaire le monde…. Et pendant ce temps l’atmosphère se réchauffe.
Un petit tour en ville afin de dégourdir nos jambes, acheter de l’eau. Mais un panneau nous interpelle. Restaurant chez Nadia, vue sur la mer à 400m. Jamais vu, partons donc en reconnaissance au milieu de belles villas. Le restaurant est très coquet, très propre mais un peu cher surtout pour le Maroc. Je propose donc cela en repas d’anniversaire à Paul. Il a un peu l’air perplexe….
Retournons au camping-car et repartons d’un bon pas.
Pour le moment sommes les seuls clients, pour patienter on nous sert un petite mise en bouche, puis une grosse assiette de crudités.
Puis une petite langouste accompagnée de crevettes, gambas et d’un petit gratin de fruits de mer.
Trop tard... il n'y a plus rien dans l'assiette.
Paul prendra une entrecôte et moi un bar grillé. Le tout accompagné d’un bon vin. Ronde de dessert.
Nadia arrive, vient nous saluer et nous demander si nous sommes contents. Très commerciale cette dame, lorsque nous payons elle nous offre des gâteaux, prévus pour la fête du prophète, nous donne ses cartes car elle fait aussi chambre d’hôtes et nous invite même ce soir à l’apéritif en nous proposant de venir nous chercher. Nous déclinons gentiment son invitation.
Vers 15h irons faire un grand tour dans le village, admirer encore une fois cette lagune à marée basse et profiter de ce soleil qui ne cesse de briller.
Ce soir apéro chez nos amis de Côte d’or.