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Suite et fin.....
16 Septembre
Il fait encore une belle journée très ensoleillée... Nous partons tardivement vers Terrasson Lavilledieu. "Vanessa" nous conduit tout en sagesse, sur des petites routes, entre bocages mais et belles forêts qui s’étendent presque à l'infinie sur ces collines toutes en rondeurs.
A notre arrivée en ville, dès le pont sur la Vézère passé, les toits d'ardoises de la vieille ville et la magnifique église fortifiée de Saint Sour, apparaissent, dominant la vallée.
Malika est devant la billetterie pour les jardins de l'imaginaire, nous profitons donc de cette visite après avoir pris les billet dans le château Jeanne d'arc. Nous partirons donc découvrir 6 ha de jardins en terrasses dominant la vallée. jardins contemporains pour le moins original et très bien guidé et contés par Malika.
Comme elle dit c'est le sud, je dirai simplement presque le sud, le soleil taquin sublime les paysages, les villages, les bouches souvent ici roulent les R comme les cailloux dans le lit de la rivière Vézère....
La visite nous conduit d'abord au bois sacré ou les buis sont taillés en vagues, nous poursuivons par le tunnel végétal, un étrange ruban métallique serpent autour des arbres....là laissé aller votre imagination....
La nature reste elle même...des arbres sont au milieu du chemin...ils n'ont pas été abattus. Puis il y a les "mauvaises herbes" entre parenthèse et oui, les mousses et le lierre mais aussi les pervenches.
On croit voir de l'eau, et bien non c'est le toit vitré de la serre qui donne cette illusion....
Notre promenade se poursuit, voilà le point de vue sur la ville... de belles perspectives sur les toits d'ardoises et la cathédrale.
Ces couleurs se retrouvent dans les sièges métalliques d'un mini amphithéâtre.... jeux de couleurs et de mouvement permanents donnés par les girouettes, plantées là.
Des terrasses avec des perspectives semblables au contrefort du pont, avec des fleurs bleues rappelant les ardoises...tout semble coordonné.
Les jardins d'eau à la recherche du paradis...il suffit d'imaginer....l'eau tient une place importante, elle nous accompagne depuis le début, parfois miroir, parfois bondissante, parfois chantante.
Le petit canal d'irrigation semble tantôt partager le jardin, tantôt partir à l'infini.
La roseraie, couleurs et senteurs avec des supports à vagues.....laissez encore une fois courir votre imagination.
Enfin le topiaire avec ses "fenêtres" nous procure de belles perspectives sur le jardin ou sur la vieille ville.
Enfin les fleuves, en eau...., au tracés réels et à l’échelle symbolisent les 5 continents (L'Amazone,le Tigre et L'Euphrate, le Mississippi,le Nil et Le Gange et le Bramahpoutre) .
C'est un lieu insolite, rempli de poésie où durant la visite on oublie le monde réel pour se plonger dans l'imaginaire, un beau labyrinthe de verdure bien mis en scène par Malika. un grand merci à elle.
Nous avons ensuite sillonné la vieille ville, montés jusqu'à la belle église saint Sour et sommes
allés manger à :
Un menu alléchant, parfois surprenant où nous avons cependant très bien mangé.
Un petit apéro pour commencer...Puis la patience....
Balades sur les remparts, d'où la vue est imprenable sur la vallée de la Vézère et ses ponts, dont le vieux et ces 5 arches construit en 1150 puis dans la vielle ville, son église, ses fontaines, ses vieilles maisons et un cluseaux, il y en aurait une douzaine dans la ville.
En route pour notre chambre à coucher au bord du lac du Causse à Lissac sur Couze, une belle petite aire payante qui surplombe le lac.
Encore un peu de monde sur les plages et dans l'eau, la maison qui a les pieds dans l'eau est l'office du tourisme qui fermait d'ailleurs ce soir. J'ai pu avoir quelques idées de visites dans le coin pour les quelques jours à venir.
17 Septembre
Lieu calme et tranquille,, la nuit a été bonne, le soleil est encore au rendez vous ce matin. pas le moindre souffle, pas la moindre ride sur le lac.
Nous suivons scrupuleusement "Vanessa" et elle nous conduit parfaitement, sur de belles petites route au milieu des champs ou des forêts et à travers de petits villages ou de grosses fermes.
Cette région regorge de villages ou de villes cartes postales dispersées dans une campagne rayonnante.
Turenne est encore un village atypique, une vrai carte postale, perché sur son promontoire calcaire isolé dans le causse corrézien, dont le château domine de magnifiques maisons anciennes. Petites, sinueuses et souvent en forte pente les ruelles convergent vers le château ou ce qu'il en reste, deux tours à chaque l'extrémité la tour de l'horloge et la tour César.
Dans la ville basse la place du foirail et des halles nous présentent de beaux logis et de beaux hôtels.
On passe devant l'église en forme de croix grecque et l'on pénètre dans la ville haute par une porte fortifiée. A droite se trouve la maison du Sénéchal et à gauche la chapelle des capucins. Certaines maison sont en réfection et par sécurité certaines rues sont barrées.
La pente a été raide maintenant il faut redescendre ce n'est pas toujours très aisé.
Depuis l'autre côté de la nationale nous avons une vue magnifique sur la ville basse et haute.
Nous avions stationné sur l'aire de service à l'entrée nord du village, aire à l'accès un peu difficile pour les très longs cc, à vrai dire nous sommes passés sans encombre.
Nous poursuivons notre périple par Martel, là encore une grande aire de service, bien stabilisé et toute proche du centre ville, nous tend les bras. Nous y stationnerons donc pour le repas et la visite de cette petite ville qui est aussi un bijou architectural.
Charles Martel n'y est pour rien dans le nom de cette ville , mais elle doit son nom à un honorable paysan gallo-romain. Martel, petit village médiéval avec d'élégantes bâtisses, des ruelles pavées est propice à la flânerie.
Les petites rues nous conduisent élégamment de l'église Saint Maur et des maisons pleines de charmes qui l'entourent,
à la place au halle, halle imposante avec une remarquable charpente.
La place du consul avec le majestueux hôtel de la Raymondie, dominé par son beffroi et couronné de tourelles d'angle abrite la mairie et l'office du tourisme.
La maison de Fabri et sa tourelle qui barre la façade vit mourir Henri Court Mantel en 1183.
Il fait chaud, même très chaud nous continuons nos visites par la charmante bourgade de Carennac, ici le décor change, les toits en tuile rousses lui confèrent un charme tout particulier.
Le village est accessible en cc il vaut mieux emprunter la D20 et utiliser le parking P3, parking pour cc.
Baigné par la paresseuse Dordogne le village, bâti sur une terrasse rocheuse, permet de suivre les traces de Fénelon au fil des ruelles où le temps semble s'être arrêté, en effet le cadre à peu changé et forme un ensemble remarquable.
La première carte postale est surprenante et très différente des précédentes.
Tout le long de la balade nous pourrons admirer, le château des doyens et de belles demeures, parfois à pan de bois.
La cour du prieuré permet d'accéder à l'office du tourisme, au cloître et à l'église St Pierre bâtir à la fin du XI.
La salle capitulaire abrite une Mise au tombeau en pierre de Carennac.
Il est encore tôt nous avons décidé d'aller visiter Curemonte, encore un petit joyau médiéval qui impose au loin sa silhouette des ses fiers châteaux et de ses nobles maisons, plantées sur un site dominant la Sournoise, tout en longueur, aux confins de la Corréze et de la Dordogne.
Le bourg est dominé par les imposantes tours carrées du château de Saint-Hilaire du 14ième siècle et les tours rondes du château de Plas du 16ième siècle, le clocher mur à trois baies de l’église romane Saint-Barthélémy et le château de la Johannie du 15ième siècle, témoignage de sa grandeur passée.
Ces balades au milieu des ces vielles pierres laissent souvent rêveur.....ces belles demeures si vaste tant occupées autrefois sont maintenant vides ou occupées par les fantômes du passé....
Ce soir nous acons un peu galéré pour trouver notre chambre à coucher, j'avais mis des mauvais points GPS, donc "Vanessa" nous a promené...Nous sommes donc sur l'aire de Beaulieu sur Dordogne.
18 septembre
Je vais encore me répéter une fois mais il fait grand beau et déjà chaud ce matin.
Nous allons faire un tour dans Beaulieu en Périgord que nous connaissons déjà, c'est une belle petite ville qui se reflète dans les eaux paisible de la Dordogne et lové dans un écrin de verdure. C'est dans un dédale de petites ruelles, bordées de demeures anciennes qui ont gardé une âme médiévale, certaines avec despans de bois, que nos aimons nous attarder. Elles convergent vers l'abbatiale St Pierre datant du XII, dont le portail est un des premiers chef d'oeuvre de l’architecture romane.
Un petit chemin nous entraîne vers la berge et nous conduit à la Dordogne qui paresse au pied de la chapelle des pénitents.
Nous poursuivons vers le nord en suivant le ruban scintillant de la Dordogne qui se faufile comme notre route au gré de la vallée étroite et boisée.
Nous voilà donc à Argentat, ben oui nous connaissons aussi, mais c'est un beau village et nous aimons nous y promener surtout sur le quai des gabariers. Lovée au bord de la Dordogne ce fut un grand port de commerce durant des siècles. Ces quais pavés à l'anciennes sont admirables et les maisons de pêcheurs qui la bordent, arborent des belles façades fleuries, chapeautées de toits de lauze.
Voilà encore des balades agréables au gré de nos envies.
En route pour le sud...nous nous dirigeons tout doucement vers l'Aveyron, encore quelques jours et nous arriverons dans l’Hérault chez notre fille.
Les tours de Merle sont flèchées peu après la sortie d'Argentat, elles attisent notre curiosité, nous faisons donc le détour. C'est par une route étroite en forêt et parfois en forte pente que nous les atteindrons. N'ayant aucun détail nous ne nous engageons pas trop loin. Nous les surplomberons seulement. Ce lieu chargé d'histoire est un spectaculaire ensemble féodal de 7 tour, érigées entre le XII et le XV et appartenait chacune à un seigneur différent.
C'est au dessus du lac de barrage de St Etienne de Cantales dans la vallée de la Cére que nous trouverons, tardivement notre salle à manger.
Inlassablement nous poursuivons notre route vers Entraygues sur Truyère, cité aux vestiges moyenâgeux, blottie entre Truyère et du Lot, entre gorges et vallées, qui nous offre ses vieilles rues, ses "cantous" et "ganelles"(passages couverts), ses maisons à colombages, son château et ses deux ponts du XIII.
Une promenade fascinante dans cette ville attrayante, d'abord le long du lot, puis au confluent où se situe le château, construit en 1238 par le comte de Rodez.
Nous remontons la rue jusqu'au moulin construit en 1373, où l'on peut voir l'échelle des crues, la plus importante et fort impressionnante par la hauteur atteinte, remonte très loin à 1783.
Nous nous promènerons dans les rues et les ruelles, observant ces maisons nobles, les maisons des "riches", toutes en pierres, recouvertes de crépis maintenant et celles des "pauvres" faites de torchis et de colombage. La tour "d'Escombels", vestige d'une tour de défense d'autrefois. la rue Basse qui a conservé de nombreuses maisons à colombage est remarquable.
On peut aussi admirer aux entrées du site deux ponts, le Pont Gothique du XIII, sur la Truyère et le Pont d'Olt ou Pont Notre Dame sur le Lot, fin du XIII.
Nous stationnons sur l'aire municipale gratuite près du pont sur le Lot.
19 Septembre
L’aire de service ne s’est pas remplie mais nous sommes sept camping-cars ce soir.
Pas le moindre bruit cette nuit, le calme absolu sauf le ronronnement du Lot.
Nous quittons ce magnifique village médiéval et poursuivons par les gorges du Lot. La vallée se resserre en gorges sauvages que nous surplombons sans vraiment les voir tant il y a de la végétation.
La vallée du Lot, « Olt » en occitan, nous invite au fil de l’eau à découvrir un patrimoine bâti remarquable témoignant du riche passé du pays d’Olt.
En quelques kms nous arrivons à Estaing, il se livre au détour d’un méandre du Lot. Là sous nos yeux ébahis s’étale une vraie carte postale. D’abord le château séculaire de la famille de Giscard, en arrière plan l’église Fleuret et jeté sur le lot le pont gothique qui porte la statue de François d’Estaing ancien évêque de Rodez.
Le village aux couleurs des pierres de schistes nous invite à la flânerie dans ces ruelles à la découverte des trésors architecturaux. Suivez nous en photos.
Et hop en route pour Espalion…Cette petite cité, autrefois fortifiée, blottie sous l’imposant château fort de Calmont d’Olt juché sur son piton basaltique.
Le vieux pont en grès rose de XI, pont roman dit à « en dos d’âne » forme avec le vieux palais et les vieilles maisons qui bordent le quai, un ensemble pittoresque.
Le musée des arts et des traditions, le musée du scaphandre, tout en pierre rose, s’élève face à la chapelle des pénitents.
Voilà encore un beau village.
Nous continuons tranquillement et arrivons St Côme d’Olt, bourg moyenâgeux, qui à gardé son enceinte fortifiée où l’on pénètre par l’une des trois portes. On y rencontre de belles demeures du XV et XVI, on y remarque de curieuses toitures en forme de carène de bateau.
Il est l’heure de manger, le petit restaurant « Le passage » a une carte qui nous convient. En effet sommes en Aveyron et aimerions manger un aligot. Aussitôt dit aussitôt fait. Aligot pièce de bœuf accompagné de salade verte. Un des meilleurs aligots que nous ayons mangé. On se laissera tenter par une crêpe au caramel de beurre salé maison, alors là, un délice.
Nous nous promènerons encore dans la vieille ville vers l’église construite au XVI qui se distingue par son surprenant clocher tors et faisant face à un imposant château.
Nous n’en resterons pas là suivant toujours la D141 nous atteindrons Ste Eulalie d’Olt, ben oui encore un village classé et au bord du Lot. Nous parcourons encore des rues et ruelles étroites et tortueuses, dans ce village médiéval qui se caractérise pars maisons fleuris et maçonnées en galets du Lot, avec ou sans colombage.
Nous longeons le Lot et pénétrons dans le village, à deux pas le vieux moulin du XVII situé sur le ruisseau de la Coutelle possède encore sa roue.
Le château de Curières, propriété privée fut construit au XV. Sur la place de l’Hom un hôtel particulier renaissance est doté d’une tour.
Nous partons sur St Geniez d’Olt qui nous paraîtra bien fade par rapport aux autres villages visités. Il faut dire aussi qu’il fait très chaud et que nous commençons à fatiguer.
La ville est construite sur les deux rives du Lot sur lequel est lancé un vieux pont.
Nuit sur l'aire de service de Campagnac.
20 Septembre
Que vous dire de plus sur cette météo agréable.....ciel bleu et soleil !!!
Au gré des petites routes nous arrivons à la Canourgue, "la Venise Lozérienne". Nous sommes donc sur le Causse de Sauveterre.
La vieille tour de l'horloge domine la cité qui s'étage autour de l'Urugne. Son eau conduite par de petits canaux sillonnent la ville, court à travers un labyrinthe de ruelles pavées, passent sous des petits ponts et des immeubles.
La collégiale St Martin date du XII est entourée de belles maisons certaines à pans de bois, comme la maison médiévale.
Nous emprunterons quelques escaliers pour monter jusqu'à la statue de la Vierge d'où nous aurons une vue magnifique sur la ville et ses toits d'ardoises.
C'est encore une petite route s'élevant en forêt qui nous conduira au sabot de Malepeyre. c'est un énorme rocher de 30 m de haut, creusé et façonné autrefois par l'eau et le vent, percé d'une énorme arche de trois m de haute et 10m de large, ressemblant vaguement à un sabot. Curiosité géologique insolite. Malheureusement pas de possibilité de stationner.
Pas facile non plus de trouver un stationnement plat pour le repas de midi, nous caracolerons donc encore une fois sur de petites routes qui nous conduirons à Séverac le Château.
Perché sur la falaise à 900 m de hauteur les ruines du château dominent la ville et la campagne alentour. On pénètre dans la cité médiévale par des portes, dans les ruelles des passages sous voûtes " les crottes" conduisent au château du moins ce qu'il en reste. Elles sont bordées par de belles maisons anciennes avec tourelles, colombages fenêtres à meneaux.
On pénètre dans le château par une porte du XVII qui s'ouvre sur la cour d'honneur. A nord se trouvent des constructions plus anciennes. La vue s'ouvre sur la ville mais aussi la campagne environnante.
Voilà notre escapade est terminée,
nous allons séjourner quelques jours vers notre fille dans l'Hérault.
Nous avons fait une belle escapade, sous un soleil radieux. nous avons promené nos vélos, ils ne sont pas sortis de la soute....Mais nous avons beaucoup marché, une bonne moyenne 6,5kms jours.
Maintenant nous pensons sérieusement au Maroc, sans doute en janvier.... A suivre....inch Allah
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