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Balades et randos
18 Juillet
Encore une belle journée….
Une balade aux gorges du Fier près d’Annecy.
Le Fier, rivière de Haute Savoie, prend sa source à 2019m d’altitude au pied du Mont Charvin, se jette dans le Rhône et a creusé de splendides gorges au bas du château de Montrottier .
Du pont des Liasses on accède à la rive gauche du Fier et dès lors on peut apercevoir deux marmites de géants. En quelques minutes on atteint la billetterie et l’accès à ce site merveilleux.
Une longue passerelle accrochée à l’immense paroi rocheuse à 25m au dessus de Fier nous conduit dans cette merveille de la nature, dans ce canyon spectaculaire et étroit.
L’échelle des crues est fort impressionnante, celle de 30 septembre 1960 est la plus importante avec 27,6m, elle se situe bien au dessus de note passerelle.
Le défilé se resserre et une voûte de verdure atténuant la lumière donne aux rochers un aspect imprévu, laissant parfois apparaître de superbes visages.
Indolent, le Fier se faufile ou gronde sous nos pas, à travers ces blocs énormes aux formes des plus variées. Plus loin on aperçoit l’arche du pont routier (qui d’après la légende aurait été construit juste à l’endroit où un seigneur de Pontverre aurait précipité un page), puis celle du chemin de fer.
A la sortie des passerelles quelques marchent conduisent à la mer de rochers, un vaste lapiaz fissurés où coule discrètement le Fier, exposant de nombreuses marmite de géants, après cette pause il reprend son cours en toute tranquillité.
Histoire mystérieuse, la Dame Blanche des gorges du Fier
Selon la légende, la Dame Blanche hanterait les lieux. Il serait possible de l’apercevoir lorsque l’orage se prépare, que le tonnerre gronde et que le brouillard recouvre le Fier.
Dans les méandres du Fier, en direction de Seyssel, cachée entre les rochers et le torrent, il existe une grotte bien mystérieuse…
Il y a bien longtemps, au Moyen Âge, celle-ci était habitée. Mais, en ces lieux peu accueillants, qui pouvait bien avoir élu domicile ? Un détrousseur de pèlerins, nombreux dans la région ? Un ermite ? Une garnison de soldats veillant sur ce lieu de passage stratégique ? Eh bien, rien de tout cela : jadis, c’est une femme qui avait décidé de vivre dans cet abri rocheux. Étonnant, n’est-ce pas ? Encore plus si je vous dis qu’elle était l’épouse d’un seigneur de la région.
Avide d’avoir toujours plus de richesses
Elle aurait donc pu vivre dans un élégant petit château, doté d’un certain confort, mais non, elle préféra cette caverne naturelle, vivant ainsi recluse. Pourquoi ? Parce que son appétit pour l’argent et pour le pouvoir était sans limite. Ce n’était pas un brigand patibulaire qui rançonnait les gens de passage mais bien une jeune et belle dame noble.
Alors que la peste avait vidé les villages alentours et l’avait privée de ses revenus fonciers, de ses fermages et de ses hommes d’arme, elle laissa mourir sa mère ainsi que toute sa parenté proche de cette terrible maladie, avec sa parfaite indifférence. Et pour fuir cette macabre atmosphère qui lui était devenue insupportable et continuer à amasser toujours plus, la belle dame bien mal intentionnée prit le chemin de la forêt et trouva un opportun refuge en cette grotte isolée.
Vivant ainsi, entourée de sa grande fortune qu’elle avait déplacée en ce lieu de misère, elle rançonnait les voyageurs de passage, avide d’avoir toujours plus de richesses. Elle courrait les bois des alentours, se faufilait entre les ruines, sautant lestement au-dessus des ruisseaux, le dos toujours courbé sous le poids d’un sac contenant or et objets précieux.
Entre sorcellerie, magie noire et rapine
Telle une ombre, elle agissait prestement, en un éclair. Elle était redoutable et les voyageurs la craignaient. Pour se protéger des plus envieux qu’elle, elle mura l’entrée de sa grotte et invoqua les esprits des ténèbres pour en assurer la sécurité.
Entre sorcellerie, magie noire et rapine, notre belle dame se fit vite une réputation de diablesse. Et puis, un jour, plus personne ne la vit. Était-elle morte dans sa grotte, ou bien emportée par les eaux du Fier qui peuvent être tumultueuses ? S’était-elle enfin fait attraper ? Nul ne le sait ! Mais nombreux furent ceux qui tentèrent de retrouver la fameuse grotte pour mettre la main sur le magot.
Les années passèrent, la dame tomba dans l’oubli… Jusqu’à ce que son fantôme vînt hanter les abords de la fameuse caverne et les bois alentours, le dos toujours courbé sous le poids du sac qu’elle porte. Il serait possible de l‘apercevoir lorsque l’orage se prépare, que le tonnerre gronde, que le brouillard recouvre le Fier et remplit les gorges, elle erre, fugace et éphémère. C’est la célèbre Dame Blanche du Fier.
Il se dit alors que là où elle pose le pied, la roche se fend, l’herbe sèche, les arbres meurent et que tout ce qui est effleuré par la traîne de sa robe porte la trace d’un roussissement, comme touché par les feux de l’enfer. N’avait-on pas dit d’elle qu’elle était une diablesse ?
Amateurs de sensations fortes, ils sont nombreux à l’avoir vue, mais personne n’a encore trouvé son trésor…
A quelques centaines de mètres de là, juste un peu plus haut se dresse le magnifique château de Montrottier, château médiéval transformé au fil des siècles. Véritable maison forte édifiée entre le XIII et XV siècle, site emblématique de la Savoie.
Les bâtiments de cette forteresse pentagonale s’ordonnent autour d’un donjon cylindrique qui daterait du XV siècle.
La tour des religieuses, du XIII siècle est partie la plus ancienne, elle avait surtout un rôle défensif.
Ce château a subit de nombreux remaniements au XIX et XX siècle , mais conserve des éléments significatifs de l’architecture militaire médiévale.
Perdant son rôle défensif et devient résidence. Son dernier propriétaire Léon Marès, riche collectionneur philanthrope légua ce domaine et ses collections à l’Académie Florimontane sous certaines conditions qui sont toujours respectées.
Il abrite donc plusieurs collections que nous pourrons visiter avec un guide.
19 Juillet
Petite rando à la Pointe de Miribel.
Cette année nous prenons la voiture jusqu’au parking, pour éviter une petite partie de route sans intérêt et qui ménage nos mollets.
C’est un grand chemin jeepable qui nous conduite vers de beaux chalets d’alpage. De là nous naviguons à vue dans la prairie, suivant parfois un semblant de sentier que nous retrouvons sur la crête.
De là donc au Martinet la pente s’accentue au milieu d’un bois, puis un dernier ressaut un peu délicat et nous voilà au sommet où se trouve la dernières stations du chemin de croix qui monte à cette pointe depuis Ajonc.
Il est encore tôt, nous restons là à admirer en un 360° tous ces beaux paysages, lac Léman et Jura, massif du Chablais, massif du Roc d’Enfer et plus loin la chaine du Monte blanc avec ce toit de l’Europe en toile de fond et enfin les Arravis.
Nous descendons côté Ajonc pour faire une petite boucle. Arrivés aux chalets une table et des bancs, que demander de plus pour pique-niquer.
Le lieu est magique, quelques randonneurs font comme nous. On est bercé par les clarines des vaches toutes proches qui paissent une herbe bien grasse.
Encore une descente, sur chemin jeepable, en direction Mégevette, une remontée en forêt et nous voilà au col du Creux, face aux crêtes d’Hirmente. Plus qu’ne petite descente et nous retrouvons la voiture.
Petite balade de début de saison, malgré la faible altitude de ce sommet 1581m et un dénivelé qui nous convient 450m, il offre une vue imprenable.
21 Juillet
De bons moments passés avec Claire et Guy, un petit repas sympa à Habère, puis un petit tour dans la vallée, chaine d’or et le lac du Vallon. Hélas le ciel n’est pas dégagé et de gros nuages nous cache le Mont Blanc et toute la chaine.
Ce sacré soleil ne viendra que très tardivement en fin d’après midi.
22 juillet
Drin drin le téléphone sonne, oui les coms passent avec quelques difficultés. Il faut trouver le bon endroit pour bavarder.
Nos amis nantais nous propose d’aller les voir, ils tentent de trouver un restau pour manger des bougnettes, peine perdu, les deux que l’on aime bien sont complet. Ils nous attendent tout de même pour une raclette.
Encore des moments sympas devant ce repas savoyard que nous apprécions. Un petit tour à Plaine Joux, mais encore une fois le temps n’est pas en notre faveur, le Mont Blanc a la tête dans le brouillard. Cette petite sortie digestive nous permet de prendre l’air tout en papotant.
23 Juillet
La journée est ensoleillée, mais un peu ventée. Une matinée cool…
Après le repas nous enfourchons nos vélos pour une petite virée sur ces routes agréables où très peu de voitures circulent.
Nous ferons trois petits cols, sans difficultés, le plus haut culmine à 1117m, mais il faut quand même pédaler, mais nous sommes assistés.
Nous ne ferons que 20kms.
Grande balade à Thonon, au bord u lac et au petit port. Un endroit bien agréable car il fait très beau et chaud.
24 juillet
Encore de bons moments chez Claire et Guy, devant un bons repas, un passage bref car nous avions des impératifs d'horaires. mais nous nous rattraperons en août.
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Commentaires
4BerjalienVendredi 20 Juillet 2018 à 11:15Bonjour,je vois que l'activité ne vous manque pas ,belles balades dans les Alpes ,un plaisir de vous suivre ,amicalement Daniel
Pas de photos-
Jeudi 19 Juillet 2018 à 23:25
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C'est encore moi
J'adore, c'est magnifique. Je connais les gorges du fier pour y être allé mais nous avons loupé le château, nous voulions y aller ce mois-ci mais pas le temps, pas de chance, ce sera pour l'année prochaine
Bisous
@lain