La Virée se poursuit encore dans les rues d'Annecy.

Au 40 Av de Loverchy un tansfo signé Lapin : Si je devais me définir, je dirais que je suis un muraliste, peintre néo-pop, inspiré par le graffiti. La dynamique et la puissance graphique qu’évoque le graffiti m’a poussé vers ce médium qu’est le spray au travers duquel j’essaye de retranscrire une nouvelle dimension illustrative dans le but de donner plus d’impacts visuels à mes sujets de recherches.

 Lapin Mc est un street-artist parisien basé à Chartres qui aime peindre un animal bien particulier, un lapin, normal non ? Pour lui, le graffiti est un art intergénérationnel et familial. Ce sont des motifs qu’il essaie de raconter à travers l’abstraction des couleurs et des formes.

Ici pas de lapin mais il est inspiré par le lieu qui est in centre horticole. Donc on trouve donc des végétaux, fougère, vignes, fleurs sur de magnifiques croisillons.

Je vous invite à faire le tour.

Les cygnes amoureux....3 Av des trois fontaines. Cette réalisation rend hommage aux nombreux  cygnes qui voguent sur le lac. Signée Rasa réalise en 2021. Rien trouvé sur cet artiste, il semblerait être plus enclin a faire du lettrage.

Les fleurs aux 3 AV des 3 fontaines, signée Kashink de 2019. Née en 1981 à Alès, en Occitanie, Maeva future Kashink

Kashink est l’une des rares femmes très actives dans le mouvement street art/graff parisien. Elle peint d’immenses personnages protéiformes aux yeux multiples, ou des têtes de mort à la mexicaine, le tout dans un style graphique très coloré, loin des références traditionnelles du graffiti féminin.
Son travail, qui s’inspire à la fois de ses origines slaves et hispaniques, du Pop Art et de l’illustration narrative, revendique une peinture engagée, partant du principe que peindre dans la rue permet de faire passer de vrais messages à grande échelle. Parmi les thématiques qui lui tiennent à cœur, on trouve des sujets tabous dans notre société, tels que l’égalité des droits femme/ homme, l’homosexualité, la religion, la finitude… Pour Kashink le street-art doit rester un art militant à part entière.

Kashink, street artist française incontournable, porte sur son visage une fine moustache dessinée à l’eyeliner depuis 2013. Ce geste traduit de sa part une certaine idée de la performance au quotidien, au-delà de son domaine de prédilection l’art urbain, qui interroge le genre, la féminité, les codes de la beauté, la norme. « On n’attend pas d’une femme qu’elle ait une moustache » confiait-elle dans un entretien à la presse il y a quelques années.

Au 65, de la rue de la prairie de Ben Thé et de Ludovic Gabriel propose Dingo, un long chien habillé qui fait penser aux bourrelets que l'on mettaient, autrefois,  aux portes pour éviter le froid.

Ben Thé vit et travaille à Bruxelles. Il est diplômé d’un Bachelor of art and design à la HEAD. Issu du monde du skateboard, il se distingue également dans le street-art à travers des collages s’appuyant sur l’architecture et l’environnement urbain. Son approche artistique se base sur l’absurde, le burlesque et le détournement et ses supports d’expression sont multiples, du sketchbook au mur, en passant par la peau ou encore le papier et la photo… Pour cette réalisation, il a fait appel à Ludovic Gabriel basé à Genève.