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Par Les Pollhuguetts le 28 Septembre 2019 à 21:26
28 septembre
Cure terminée un peu en avance, on va saluer les copains et on part direct Castelneau en Chalosse où nous avons réservé pour 13h, nous serons pile poil à l’heure…
Repas à la hauteur de nos ambitions, comme toujours.
Je vous laisse lire le menu et voir nos plats, ils en disent plus long qu’un beau discours. Là se termine vraiment notre cure.
Après ce repas pantagruélique, nous suivons scrupuleusement Mme Google qui nous dirige sans problème, mais sur des petites routes en Béarn, ici coule les gaves, fratrie bruyante et impétueuse, qui roule des galets, dévalent les pentes des contreforts des Pyrénées, ils sont cinq enfants de ces montagnes à jouer parfois avec la fougue de la jeunesse. A la sortie de l’hiver ils sont souvent en colère, plus bas ils sont fatigués de leur longue promenade.
Nous voici donc à Salies en Béarn, pays du sel, sel qui a fait sa renommée. Pas de Gave mais seulement le Saleys. Ici l’histoire commence avec la légende du sanglier, animal qui est devenu l’emblème de la ville. Il a même sa statue en face de la mairie. Poursuivi par un chasseur, l’animal blessé se jette dans le Saleys, petit cours d’eau, où il est retrouvé mort, couvert de cristaux de sel.
C’est en 1841 la première saline met fin à cette exploitation artisanale. Le thermalisme de développe et un établissement thermal voit le jour. Nous rentrerons dans celui-ci et une charmante jeune dame nous expliquera les thermes et ses bienfaits. Ici la boue est de la boue blanche mélangée à de l’eau salée et elle est appliquée en cataplasme.
Salies pas à pas, nous déambulerons donc dans ces petites rues typiques qui s’enroulent comme une coquille d’escargot et nous y découvrirons des maisons typiques du XVII et XVIII.
Arrivés au Pont de la lune la vue est saisissante, on peut admirer une maison sur pilotis, nous le franchirons donc pour atteindre la place du Baya qui recouvre la source salée depuis 1865.
Devant la mairie à arcade se trouve la fontaine du sanglier. La maison du Bourg.
Juste au dessus l’église St Vincent, dont le clocher, ancienne tour de guet faisait partie du système des fortifications aujourd’hui disparues. Un peu plus haut le château qui tombe en ruine.
Une immersion de la belle époque avec l’établissement thermal de style mauresque et le kiosque à musique, un charme suranné qui ne déplaît pas.
Encore quelques tours de roue et nous ferons un arrêt pour la nuit à Sauveterre de Béarn, une belle petite ville médiévale entre Gaves D’Oloron qui coule à ses pieds et de Mauléon. C’est au XII et XII que Gaston VII, vicomte de Béarnais, fit construire des fortifications pour faire face à l’insécurité et protéger ses terres.
L’église Saint André, le château maintenant en ruine, la tour Montréal forment un dispositif qui transforme la ville en véritable place forte. Une bonne partie de ces édifices sont conservés ce qui lui vaut le nom de « perle du Béarn ».
Grande balade dans cette terre de mystère qui nous invite à la découverte. Départ devant l’hôtel de ville, style renaissance, avec pour toile de fond les Pyrénées.
Juste devant se trouve l’église St André, construite au XII.
En contrebas de la place se trouve la tour Monréal de 33m de haut, elle doit son nom à la famille qui l’achète pour la sauver.
Nous emprunterons les escaliers et suivrons le sentier poétique....pour arriver au bord du Gave et son sentier qui nous conduit au pont de la légende qui menait sur l’île de Glère.
Une violente crue emporte une partie du pont lui donnant son aspect actuel. Il tient son nom de la légende de la Reine Sancie.
En 1170 celle-ci fut soumise à un jugement sévère en présence de 3000 personnes. Accusé d’avoir tué son nouveau-né, elle fut jetée pieds et poings liés dans le Gave. La foule attend angoissée que la souveraine soit engloutie. Il n’en fut rien, elle remonta à la surface et le courant la porta sur la berge. Innocentée elle fut acclamée par le public.
En remontant passons vers la porte Lescar et longeons les vestiges du château vicomtal, avant de rejoindre nos petits cubes qui sont sur l'aire de service face aux tennis..
Une journée bien chargée, beaucoup de marche, ce soir nous apprécions un peu de repos. Pas de repas bien entendu. Nous coucherons sur l'aire de Sauveterre en Béarn.
29 Septembre
La nuit sera très calme…
Petit déj au Pastis………………….
Oui mais au Pastis landais, que le restaurant m’a donné comme je n’ai pas pris de dessert, un geste que nous avons apprécié..
En route pour Navarrenx, première cite bastionnée de France, offrant un patrimoine exceptionnel. L'histoire à transformé plusieurs fois ce village, sont pont de pierre dut construit au XIII sur le Gave d'Oloron.
Après transformations les remparts actuels furent construit au XVI par un architecte italien. Forteresse de la vicomté qui possède 1756m de remparts, à la Vauban, d'une hauteur de 10m et réputés impénétrables, avec bastions et portes fortifiées et échauguettes.
Nous stationnerons pour la visite, sur l'aire pique nique où sont déjà installés plusieurs cc.
Notre point de départ au niveau du bastion des contres mines (8), disposant d'une galerie souterraine, en suivant le chemin de ronde nous arriverons au bastion des échos (9). En poursuivant tranquillement nous retrouvons la fontaine militaire (10), elle était à l'époque le seul point d'eau de la cité.
Tout en cheminant nous atteindrons l'arsenal (11), ancienne demeure des rois de Navarre transformée en stockages d'armes et de munitions.
Nous voilà donc devant les casernes st Antoine et la porte patronyme (2), c'est la seule qui subsiste des deux entrées. Elle est protégée par un orillon typique de forme arrondie.
Un escalier à droite nous permettra de monter sur la terrasse (3) largement ouverte sur la Gave d'Oloron, fameux pour ses saumons et d'où l'on peut admirer le pont.
A quelques pas de là le demi bastion de la Clochette (4) qui protège le pont et la porte St Antoine. Face à nous maintenant la poudrière (5) qui est l'unique "magasin à poudre".
Voilà un beau tour "d'histoire" que nous avons apprécié....
A petit tour de roue nous avançons ....
Arrêt à Oloron Sainte Marie, bâtie à l'entrée des vallées d'Aspe et D'Ossau dispose d'un patrimoine exceptionnel; Sa cathédrale avec son magnifique portail roman sculpté datant du XII.
Une petite virée dans une vallée pyrénéenne béarnaise, la vallée d'Aspe que nous ne connaissons pas, jusqu'à Lescun. Vallée charmante, entourée de belles montagnes, des lieux que nous affectionnons particulièrement, même si nous ne pouvons plus randonner comme auparavant.....
Lescun, village sis à 860m d'altitude, avec son architecture montagnarde, ses toits d'ardoises, ses maisons de pierres aux murs épais, ses petites ruelles où il fait bon flâner, est entouré de majestueux pics mythiques tel que le Pic d'Annie, Le Billare ou encore les trois rois qui s'élèvent à plus de 2000m.
De là nous ne verrons qu'un partie du cirque et ses pics dolomitiques acérés, une ambiance unique, presque de haute montagne.
Une balade tranquille le long de Gave D'ossau avant de reprendre la route du retour.
Encore un petit tour pour atteindre Bagnères de Bigorre où nous ferons un tour malgré l'éloignement de l'aire de service (bof !! mais elle a le mérite d'exister et d'être gratuite)l'éloignement de l'aire de service (bof !! mais elle a le mérite d'exister et d'être gratuite)
30 Septembre et 1 octobre journées liaisons et famille.
Nous déclinons l'invitation de nos amis, désolés cela sera pour une autre fois RV obligent. Ce fût une erreur car le premier Rv a été repoussé, nous avons découvert cela en arrivant chez nous dans le courrier. Dommage. Ce n'est que partie remise.
02 Octobre,
C’est le retour….passons la matinée avec notre fille et en route pour l’Isère…nous avons des impératifs.
Passerons par la A75, mais ne ferons pas le trajet en une fois comme prévu initialement. Un petit arrêt s’impose. Nous décidons donc de le faire sur l’aire de service de Le Malzieu-Ville, cité médiévale du XIII que l’on nomme « Perle de la Vallée », située au cœur du Gévaudan, à 860m d’altitude. En effet il ne fait pas très chaud, l’automne semble s’installer et le soleil nous fait faux bon….
Très bien restaurée cette bourgade conserve son caractère authentique et de beaux témoignages de place forte du Gévaudan.
Malgré le temps frisquet, notre flânerie dans ce dédale de rues pavées nous permettra une immersion dans le passé de ce bourg millénaire qui se dévoile progressivement, les panneaux indicateurs nous permettant de nous repérer.
On peut donc admirer ses remparts, ses portes fortifiées, comme la porte Haute ou la Porte Drogols, ses maisons anciennes, ses tours, la tour Bedon celle de l’horloge du XI et l’église St Hippolyte.
En 1764 et 67 eut lieu dans les environs, une série d’attaques attribuées à la Bête du Gévaudan. Un énorme animal, attaquait femmes et enfants, une centaine environ. Suite à la mort d’une jeune fille de 12 ans à Le Malzieu, des battues furent organisées et la Bête tuée par Jean Chastel le 19 juin 1767. Mais, de nos jours personne ne peut affirmer avec certitude que c’était réellement la Bête…..
Voilà un bon mois de flâneries bien rempli, plein d'imprévus agréables.
Je vous dis a bientôt pour quelques événements particuliers....
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