•  1er mars

       

    De Saïdia à FiguigCe matin ciel en demi teinte…mi-figue, mi-raisin, pas très chaud et du vent qui transperce, nous
    occultons donc, à contre cœur, les Monts Beni Snassen, pour nous diriger vers Oujda où nos amis Amina et Khalid nous attendent pour le couscous du vendredi. Donc départ fixé après le sacro-saint café.

    Donc un petit tour en ville, face à la grande plage de la corniche, histoire de se dégourdir les jambes et faire quelques photos. Le front de mer a encore changé des petits restaurants y sont installés avec paillotes sur le sable. Au loin on aperçoit les iles Charafinas et Cap de l’eau tout en blancheur et à l’opposé l’avancée de l’Atlas Tellien mais en Algérie. D’ailleurs la P6000, que nous empruntons, n’est séparée de sa voisine que par l’oued Kiss.

     

    De Saïda à

     

    De Saïda à

     

    De Saïda à

     

    De Saïda à

     

    De Saïda à

     

    De Saïda à

     

    Achat de petits pois au bord de la route 6dh le kilo 0,55€.

    Notre route rectiligne, souvent à quatre voies, bordée de fleurs oranges, court dans une plaine cultivée, parfois plantée d’oliviers, traverse de petits oueds pour la plupart à sec et nous conduit rapidement à destination.

    En 57 kms avons rencontré 4 barrages de police et l’œil de Moscou à l’entrée d’Oujda, point de problème, respectons autant que possible les limitations, même pas une fiche de police demandée.

    L'aéroport d'Oujda

     

    De Saïda à

     

    Arrivée chez nos amis, Amina nous rencontre en ville et nous voilà installés près d’eux, dans la rue. Toujours le même accueil, toujours la même amabilité, toujours un plaisir partagé de se retrouver.

    Confortablement installés au salon nous papotons, refaisons le monde, du moins tel que nous voudrions le voir…. Le temps passe Khalid rentrant du travail est fort surpris de nous trouver là, il n’avait pas été prévenu. Après le thé à la shiba nous dégusterons un excellent couscous suivi de fruits et d’un café. Le maitre de maison mange rapidement, travail oblige.

     

    De Saïda à

     

    De Saïda à

     

    De Saïda à

     

    Nous nous installons confortablement, mettant nos calles car la rue est pentue, mais pour une nuit cela ne nous gêne pas.


    Amina nous attend tout à l’heure pour discuter un peu. Elle se sent souvent seule, son mari, avocat, travaille beaucoup et son passe temps libre à la chasse et au balltrap, cela ne laisse peu de temps pour une vie familiale.

    Un soleil généreux nous inonde maintenant, mais le vent poursuit sa course infernale faisant chuter la température qui n’en demeure pas moins à 15°.De Saïdia à Figuig

     Vers 18h30 avec Brigitte nous allons discuter un peu avec Amina, nous serons reçus avec thé, crêpes et mille trous, un vrai délice. Désolée pour ceux qui ont voulu rester dans leur petit nid douillet….

     Vers 21h, Toc, Toc au camping-car, un peu étonnés, nous ouvrons, deux Messieurs, dont un relativement jeune, très bien de sa personne, viennent nous demander gentiment pourquoi nous stationnons là. Nous leur expliquons que nous sommes venus voir des amis. Et je  permets d’aller sonner chez Khalid et Amina, qui viennent discuter avec eux. Il s’agit là du « préfet » nommé par le ministère de l’intérieur qui s’inquiète pour notre sécurité. Nous lui laissons donc nos fiches de police, lui évitant ainsi de transcrire nos coordonnées. Ce qui le ravit. Ils nous souhaitent la bienvenue et nous précise qu’il y a un barrage de police en face et si problème nous pouvons faire appel à eux.

    Trois étrangers en camping-car ne passent pas inaperçu si facilement !!!! Quelque part c’est très rassurant, mais je précise que jamais nous ne nous sommes sentis en insécurité dans ce magnifique pays que nous aimons tant.

     Minuit… quelques toc toc délicats sur le camping car. Trois Messieurs sont là encore pour notre sécurité, cette fois il s’agit du « préfet » en personne et sans doute de deux subalternes. Le précédent Monsieur étant le chef de secteur. Ce Monsieur connait très bien notre ami, le chasseur, comme il dit ainsi que sa famille. Vraisemblablement ils recherchent en plus une caravane Espagnole. Ils nous envoi une voiture une patrouille, dans les minutes qui suivent arrive une voiture de police qui stationne là près de nous et fait des rondes.

     Difficile de retrouver le sommeil après ce petit intermède…. Mais Morphée viendra à notre secours….

      

    02 mars

     

    De Saïdia à Figuig  

    Ce matin il fait grand beau, mais la température est anormalement basse, seulement 4°, mais je vois bien qu’en France vous n’êtes pas mieux lotis.

    8h45, il est l’heure d’aller prendre le petit déjeuner chez nos amis. Nous reparlons de notre anecdote de cette nuit(nous sommes les seuls à l’avoir vécue) et Khalid confirme, suite à la description que nous avons faite, qu’il s’agit bien du préfet en personne.

    Un petit déjeuner copieux, rien ne manque, pain, huile d’olive, excellente d’ailleurs, miel, viennoiserie, thé et café.

     

    De Saïda à

     

    Voilà après le passage des "morfalous".....

     

    De Saïda à

     

    Nous discutons tranquillement et puis parlons chasse, Kahlid est intarissable et fier de nous faire voir ses fusils.

     

    De Saïda à

     

    De Saïda à

     

    Nous prenons congé, la larme à l’œil, on est reçu avec tant de gentillesse. Puisqu’ils viennent en France voir la famille il est vrai que nous aimerions les recevoir.

    Comme beaucoup de ville Oujda s’embellit, Oujda s’agrandit, beaucoup de travaux et de constructions en cours. Par contre à la sortie des sacs de toutes les couleurs et des bouteilles plastiques jonchent les bas côtés.

    Dans cette région proche de l’Algérie, le carburant de contrebande coule à flot, beaucoup de petits stands sur le bord de la route.

     

    De Saïda à

     

    A chacun sa corvée.....

     

    De Saïda à

     

    Là c'est un peu plus lourd !!!

     

    De Saïda à

     

    De Saïda à

     

    Entre djebel Mahssor et djebel Kouali notre route joue à saute mouton sur un plateau aux environs de 500m d’altitude au milieu d’habitations éparses, de champs cultivés et d’oliviers qui agitent leurs feuillages argentés au moindre souffle. Ces djebels qui culminent autour des 1200m semblent nous barrer la route.

    Nous prenons doucement de l’altitude dans un paysage de collines boisées pour atteindre le col de Jerada à 1150m.

    Ils sont si lourdement chargés qu'ils ralentissent notre progression.

     

    De Saïda à

     

    Là, posée telle une sentinelle, sur ce plateau désertique, une mosquée dresse son minaret vers un ciel à nouveau tout gris.

      

    De Saïda à

     

    Certaines parcelles portent de nouvelles plantations de petits sapins, il semble que l’on tente un reboisement.

    Sortie du collège à Aïn Benimathar. Les ados nous saluent, nous font un petit signe de la mains, lorsque nous disons bonjour aux jeunes filles elles répondent aimablement mais sont toujours prise de fou rire...

      

    De Saïda à

      

    Cette route rectiligne, plate et monotone court indéfiniment sur cet immense plateau désertique où seuls quelques jeunes bergers gardent des troupeaux de chèvres ou de moutons, mais que mangent ces pauvres bêtes ?

     

    De Saïda à

     

    De Saïda à

     

    Beni Guil

     

    De Saïda à

     

    Tandrara fait aussi peau neuve, de grandes allées carrelées, encore en travaux, sont éclairées par de grands lampadaires.

    De petits grains volages de ce sable ocre se dandinent sur la route masquant parfois la chaussée.

    L’arrivée sur Bouafa est surprenante, route refaite à neuf, façades repeintes, tout devient coquet et propre. La grande place devant l’hôtel Climat de France est superbement carrelée, éclairée.

    Donc installation dans la cour de l’hôtel où sont tolérés les camping-cars.

    Abdel, son fil et Mohamed sont venus nous rendre visite, nous papaotons et nous leur remettons vêtements et fournitures scolaires. Ils ont tous deux réussi un concours leur permettant d’améliorer leur situation, nous sommes très heureux pour eux. 

     

    03 mars

      

    Il fait grand beau, la température est de 14°, que du bonheur ce matin.

    Voici la nouvelle grande place aménagée, devant l’hôtel Climat du Maroc où nous avons passé la nuit.

     

    De Saïda à

     

    De Saïda à

     

    Premier arrêt : la pâtisserie Bouli, merci Abdellatif. Nous quittons cette petite ville bien sympathique pour nous rendre au bout du monde dans un village d’un autre temps : Ich.

      

    De Saïda à

      

    Sur ce plateau, écrasé par le soleil, encadré de part et d’autre par des djebels ocre, dénudés et rectilignes, rien ne pousse hors de petits champs isolés où les céréales semblent avoir du mal à faire surface.

     Un arrêt au milieu de nulle part...

     

    De Saïda à

     

    De chercheurs de truffes... d'un autre genre !!!

     

    De Saïda à

     

    Nos seuls compagnons sont les pylônes électriques et de rares oiseux qui volètent çà et là.

    Une douce brume de chaleur bleuit et adoucit les courbes du relief. De petites tentes de fortune sont éparpillées sur ce terrain inculte et inhospitalier, tentes des ramasseurs de truffes, les terfess, mais il faut être connaisseur pour repérer les lieux et les signes particuliers : une terre boursouflée ou fissurée sous laquelle elles se cachent.

      

    De Saïda à

     

    Durant les derniers kilomètres de cette route « orangina »,  se font au milieu d’un relief ocre, torturé et accidenté entre djebel Amour et djebel Er-Rhaiz.

      

    De Saïda à

     

    Arrêt repas.

     

    De Saïda à

     

    Et oui, il ne sont pas toujours à sec...

      

    De Saïda à

     

    De Saïda à

     

    Ich un village pas comme les autre à la frontière Algérienne, un village attachant feutré autour de sa minuscule mosquée au minaret blanc, au dessus d’une belle petite palmeraie où coule un paisible oued qui peut devenir furieux lors de fortes pluies.

      

    De Saïda à

     

    En arrivant c’est la surprise, Ich a beaucoup changé, les bâtiments à l’entrée ne sont plus là, une grande place bétonnée jouxte la petite caserne où quelques militaires veillent. Ils nous font installer et nous demande nos fiches de police, comme à chaque passage.

    Le sol est maintenant très stable, un beau dallage.

      

    De Saïda à

     

    Mohamed ne tarde pas venir nous accueillir, toujours souriant et aimable. Il nous fait part des changements notoires du village, d’abord la fée électricité est bien là, des logements sociaux sont en cours de réalisation pour accueillir les 35 familles habitant le village, une tente nomade permet d’aller prendre le thé préparé pas la fille cadette des nomades installés là depuis une dizaine d’année. Un moment agréable et inattendu.

      

    De Saïda à

     

    De Saïda à

     

    Le nouveau Ich.

     

    De Saïda à

     

    Nous voilà confortablement installés, c'est l'heure du thé, c'est la jeune fille nomade qui vient nous servir.  Le petit Morad est dans les bras de sa grande sœur, un petit bout de chou bien éveillé et aux grands yeux sombres.

     

    De Saïdia à

     

    De Saïda à

     

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    De Saïda à

     

    De Saïda à

     

    De Saïda à

     

    Le pacha .... D'un jour !!!!

     

    De Saïda à

     

    De là la vue s’étend, sur le village, la palmeraie mais aussi le nouveau Ich en construction. 

     

     De Saïda à

     

    De Saïda à

     

    Mohamed est heureux de nous parler d’Ich, des changements et de ce qu’il espère encore obtenir. Nous traverserons le village pour aller voir la mise en conformité de l’assainissement déjà commencé, des chambres de  filtrage et puis un puits perdu, là bas au fond de la palmeraie que nous traverserons ensuite avant de retourner dans nos maisons roulantes.

    Balade dans la palmeraie.

      

    De Saïda à

     

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    De Saïda à

     

    Nous remonterons apporter quelques peluches et vêtements à cette famille nomade qui nous a accueillis, cette fois dans leur tente. Mais là c’est vraiment la surprise pour nous européens. Comment est-il possible de vivre dans si peu d’espace où traine un bric à brac indescriptible. Pourtant cette femme très souriante à l’air heureuse, son petit Morad dans les bras. On a beaucoup de mal à imaginer la vie de ces gens sous ces habitations rudimentaires où le sable doit s'infiltrer partout lors des tempêtes et où le froid pénêtre l'hiver, n'oublions pas qu'ici on est à 1300m d'altitude.

      

    De Saïda à

     

    De Saïda à

     

    De Saïda à

     

    Voilà le panneau attestant de la construction de 35 logements sociaux avec les noms des maitres d'oeuvres (traduction par Mohamed)

     

    De Saïda à

     

    Et le futur Ich, avec son école sa maison pour tous et son dispensaire.

     

    De Saïda à

     

    Tous ces changements et les voyageurs de passage lui permettent de s’ouvrir un peu sur le monde extérieur. Le papa et la grande fille sont dans la montagne gardant un grand  troupeau de chèvres, chèvres qui appartiennent à tous les villageois et cela moyennant finances.

    L’épouse de Mohamed est à Bouarfa avec ses filles qui sont au collège, aussi nous avons décliné l’invitation à manger le couscous et en plus nous sommes trop nombreux. Mais demain il nous réserve une surprise.

    Nous aimons beaucoup ce petit coin de fraicheur, cette oasis paisible un véritable coin de paradis où l’on se sent bien et où l’on est toujours bien accueilli. Ich, une petite carte postale offerte au voyageur qui a eu le courage de s’aventurer ici. 

     

    De Saïda à

     

                                                  De Bouarfa à Ich en images.

     

     

     

     

     04 Mars

     

     

    Cette nuit berceuse naturelle ….le vent n’a pas cessé de souffler en rafales. Et au réveil, maquillage gratuit…. poudre de riz à volonté. 

    Notre chambre à coucher.

     

    De Saïda à

     

    Avec vue sur la palmeraie et les jardins.

     

    De Saïda à

     

    Mis à part cela il fait quand même soleil et la température est agréable.

    Comme prévu Mohamed est venu nous chercher pour le petit déjeuner, succulentes crêpes et thé que nous dégustons chez lui.

      

    De Saïda à

      

    De Saïda à

     

    De Saïda à

     

    Nous prenons congé et nous nous dirigeons alors vers Figuig. Les quelques camions que nous croisons s’arrêtent ou se replient sur le bas côté pour nous laisser passer, ce qui n’est pas toujours le cas dans d’autres régions du Maroc.

    La vision n'est pas tout à fait la même dans le sens du retour.

      

    De Saïda à

     

    Voilà sans doute le papa nomade avec son troupeaux 

     

    De Saïda à

     

    De Saïda à

     

    L’atmosphère devient lourde et presque irrespirable, le ciel s’est assombri, le vent forcit soulevant des nuages de sable et de poussière. Nous avons même beaucoup de mal à distinguer l’horizon qui prend alors des allures trollesques, comme enveloppé dans une brume beige.

     

    De Saïda à

     

    Certains ramasseurs de truffes replient leur tente et rentrent au bercail sur leurs mobylettes drôlement chargées.

     

    De Saïda à

     

    De Saïda à

     

    Après l’embranchement de Bouarfa sur cet immense plateau battu par un vent de plus en plus violent qui chahute nos camping-cars, nous apercevons çà et là des tentes nomades ainsi que de gros troupeaux d’ovins et de caprins qui gambadent dans ce lieu désertique à la recherche d’une herbe hypothétique.

    Repas de midi près d’une école, poséelà, comme par enchantement.

    Tous les éléments naturels semblent se déchainer voilà maintenant la pluie qui tombe, elle est fine, légère mais éphémère.

    Bien qu’à sec, mais conservant une certaine humidité, les oueds ressemblent à un ruban vert qui se faufile au gré du terrain dans cette immensité désertique.

    Cette atmosphère lourde, pesante, fort inhabituelle pour nous, nous suivra jusqu’à Figuig, mini tempête de sable avec des minis tornades qui tourbillonent..

     

    De Saïda à

     

     On peut aussi trouver ceci au bord de la route.

     

    De Saïdia à

     

    Installation au camping de Figuig, pour une fin d’après midi cool.

     

    05 mars

      

    Depuis cette nuit c’est  la tempête, pluie, vent en rafales, éclairs et tonnerre rien ne manque au programme, le camping est devenu un vrai lac.

      

    De Saïdia à

      

    De Saïdia à

     

    Cette pluie persistera, pratiquement toute la matinée, plus ou moins violemment pour s’arrêter enfin aux environs de midi. Le vent souffle toujours, de gros nuages trainent ne laissant que quelques rares échappées à un soleil paresseux.

    Nous avons commandé un tajine au restau, tajine au bœuf et légumes qui sera excellent. Nous avons été servi au camping-car, rien ne manque : assiettes, couverts, serviettes (en plus en tissus) et pain. Nous nous léchons encore les doigts.

    Le camping.

      

    De Saïdia à

      

    De Saïdia à

     

    De Saïdia à

     

    Figuig, ville palmeraie, petite oasis blottie dans sa corolle de djebels comporte 7 Ksour parfois fortifiés mais toujours pittoresques, ville authentique au riche passé culturel et architectural. Figuig un océan de verdure peuplé de plus de 400000 palmiers dattiers dont la variété des especes est connu au dela des frontières vit grâce à une vingtines de sources. Une des plus belles palmeraies du royaume.

      

    De Saïdia à

     

    De Saïdia à

     

    De Saïdia à

     

    De Saïdia à

     

     Les giboulées de mars,  bien présentes et généreuses, alternent avec un soleil craintif, une accalmie nous permet d’aller faire un tour en ville, de promener tranquillement et d’acheter quelques légumes au passage.

      

    De Saïdia à

     

    De Saïdia à

     

    La grande place devant la caserne a fait peau neuve, fraichement carrelée et éclairée par de grands lampadaires elle a fière mine.

     

    De Saïdia à

     

    De Saïdia à

     

    De Saïdia à

     

    La plateforme nous permettra encore une fois d’admirer cette mer de palme qui s’agite au vent, on se laisse emporter par la beauté de ce paysage infini qui s’offre à nous.

     

    De Saïdia à

     

    Nous décidons de vagabonder dans Zénaga, nous tournons, nous virons dans des ruelles étroites souvent très boueuses. Nous nous fourvoyons car difficile de s’orienter dans ce labyrinthe peu éclairé. Hop demi-tour, la rue s’arrête là. Après être passés sur la grande place centrale, pour raccourcir….nous voilà dans la palmeraie suivant un étroit chemin bordé de murs, virons à droite, virons à gauche, allons tout droit pour nous retrouver devant un mur. Et un demi-tour supplémentaire… Cela aurait pu être très amusant si la pluie n’était pas venue nous perturber. Finalement nous remonterons par la plateforme.

     

    06 mars

     

    Ce matin le soleil est bien présent dans un ciel sans nuages. Nous prendrons même notre café dehors.

    Ensuite balade en ville pour quelques achats, il est agréable de lézarder dans cette ville où tout le monde sourit et nous dit bonjour, pas un seul gamin ne quémande.

      

    De Saïdia à

     

    Une figuiguienne toute de blanc vêtue comme la plupart des femmes, parfois le voile entre les dents et ne laissant apparaite qu'un oeil.

     

    De Saïdia à Figuig

     

    Certains sont au marché aux légumes....

     

    De Saïdia à Figuig

     

    La grande place en travaux

     

    De Saïdia à Figuig

     

    De Saïdia à Figuig

     

    Voilà la température en ville au soleil....

      

    De Saïdia à Figuig

     

    Le jardin en ville

     

    De Saïdia à Figuig

    De Saïdia à Figuig

     

     

     

    Repas de midi dehors, un petit plaisir simple mais que nous apprécions. Au menu salade d’oranges à l’origan en entrée et tajine au bœuf, olives et haricots verts, encore un délice.

     

      De Saïdia à Figuig

      

    De Saïdia à Figuig


    Maintenant chacun vaque à ses occupations ou se relaxe.

      

    De Saïdia à Figuig

     

    De Saïdia à Figuig

     

    Une légère brise souffle, quelques nuages blancs parcourent ce ciel d’azur, les petits oiseaux piaillent et tourterelles roucoulent.

      

    De Saïdia à Figuig

     

    Elle n’est pas belle la vie de retraités…. 

     Après un peu de repos nous partons descendons à Zenaga par la palmeraie, c’est toujours un moment agréable de flâner dans ce lieu enchanteur, calme et reposant. Seul le bruissement des palmes agitées par une brise légère vient troubler notre quiétude.

     

    De Saïdia à Figuig

      

    De Saïdia à Figuig

     

    De Saïdia à Figuig

     

    Encore quelques arbres fruitiers en fleurs et les céréales en épis. L’eau coule à flot dans ces rigoles qui permettent soit de remplir de grands bassins soit de diffuser l'eau dans la palmeraie, chacun à son tour. 

    De Saïdia à Figuig

     

    De Saïdia à Figuig

      

    Une grande allée dallée, traversant la palmeraie nous conduit rapidement à Zenaga et à la grande place publique, nous croisons ces dames dans leur bel habit blanc.

      

    De Saïdia à Figuig

      

    Là nous demandons où se trouve l’auberge d’Ismaïl et de Mina, 3 rue à gauche nous dit-on. Une impasse sombre, une vieille porte et là surprise l’auberge avec une salle bien propre. C’est fait nous avons repéré l’auberge pour notre repas de midi, un repas typique figuigien. Je ne vous en dis pas plus pour ce soir. A demain….

           

    De Saïdia à Figuig

     

      Poussez la porte....vous visiterez Figuig, sa palmeraie et Zenaga     



     

     

     

     

     

     

    O7 mars

     

    Ce matin le piaillement des oiseaux et le roucoulement des tourterelles brisent nos rêves les plus exquis. Sans doute le signe d’une belle journée, en effet seuls quelques petits nuages blancs trainent dans ce ciel d’azur où brille un soleil fort généreux.

    Notre traditionnel café sera pris dehors, au soleil en tenue légère, et oui il fait déjà chaud.

      

    De Saïdia à Figuig

     

    Comme prévu nous descendons à Zenaga, passons encore une fois dans cette palmeraie où règne calme et tranquillité et où l’ombre généreuse de ces palmes qui bougent au moindre souffle, nous procure une fraicheur bienfaitrice. On chemine sans trop réfléchir dans cet immense jardin pour en découvrir tous les détails.

     

    De Saïdia à Figuig

     

    De Saïdia à Figuig

      

    De Saïdia à Figuig

     

    Nous avons repéré l’itinéraire, en effet il n’est pas toujours aisé de se retrouver dans le labyrinthe de ces ruelles souvent couvertes. Et nous voici donc devant la maison d’Hôtes chez Ismaïl et Mina.

     

    De Saïdia à Figuig

      

    De Saïdia à Figuig

     

    Voici quelques photos de la Maison d'Hôtes.

      

    De Saïdia à Figuig

     

    De Saïdia à Figuig

     

    Nous mangerons donc au premier étage.

    Dattes en guise d’apéritif, une soupe et notre fameux Tride. Donc de fines feuilles de brick sur lesquelles sont disposés petits morceaux de poulet, raisins secs, pois chiches, œufs durs et amandes grillées, le tout arrosé d’une sauce. On en prend plein les papilles, croquant, salé, sucré, c'est excellent.

      

    De Saïdia à Figuig

     

    De Saïdia à Figuig

     

    De Saïdia à Figuig

     

    De Saïdia à Figuig

     

    La "marocaine" de service !!!

     

    De Saïdia à Figuig

     

    Ce plat typiquement Figuiguian fût apprécié de nous tous. Ismaïl n’était pas là, c’est sa nièce, qui nous a servi, accueil chaleureux cette charmante jeune fille parle un peu notre langue.

    Nous remontons par Arzou (c’est ainsi qu’on appelle la plateforme ici) empruntant à nouveau de petites ruelles, cette fois dallées qui nous éviterons de marcher dans la boue encore bien présente. Nous passerons au lavoir où ces dames lavent leur linge.

      

    De Saïdia à Figuig

     

    Nous rencontrerons de nombreuses dames, habillées de blancs qui semblaient sortir avec de la farine. Avons cru voir un moulin… En réalité il s’agit d’une coopérative féminine de solidarité pour la production et la commercialisation.

      

    De Saïdia à Figuig

     

    Ces dames ont un petit moulin pour moudre le blé, elles font des petits sacs d’épices, de couscous, qu’elles travaillent elles mêmes. Elles sont fières de nous montrer leur travail, la cuisine, le bureau mais aussi leurs douches. Nous les remercions et les gratifions d’un petit pourboire, elles semblent fort surprises. Quelle gentillesse, elles sont allées chercher la clé pour nous faire visiter.

     

    De Saïdia à Figuig

     

    De Saïdia à Figuig

     

    De Saïdia à Figuig

     

    De retour au camping nous retrouvons Odette et Emile mais encore Mireille et Michel. Nous échangeons nos bons coins, nos bons souvenirs de ce Maroc que nous aimons tant. 

    Paul, en bon samaritain, à dépanné  un quatrequatreux en lui programmant son démodulateur TV. 

     

     

    08 mars

     

     

    C’est une mélodie harmonieuse de ces petits oiseaux qui nous réveillent doucement. 

    Le soleil est déjà là dans un ciel sans nuages. 

    Chacun s’occupe… papote… 

    Elle est dure la vie de camping-cariste…. 

    Après le café balade en ville dans le ksar

      

    De Saïdia à Figuig

      

    Vous pouvez vous reperer, voici un nom de rue...

     

    De Saïdia à Figuig

     

    De Saïdia à Figuig

      

    Suivez nous dans ce dédale de ruelles parfois couvertes avec ses remparts qui ont parfois souffert.

     

    De Saïdia à Figuig

     

    De Saïdia à Figuig

     

    De Saïdia à Figuig

     

    De Saïdia à Figuig

     

    De Saïdia à Figuig

     

     

     

    De Saïdia à Figuig

     

    Rencontre et discussion avec un marocain habitant Paris, toujours en activité, venu dans la famille pour un décès qui se propose de nous faire visiter la ville demain. Hélas nous partons.

     Courses en ville.

     

    De Saïdia à Figuig

      

    Repas à l’extérieur et même menu pour tout le monde : couscous.

     

    De Saïdia à Figuig

     

    De Saïdia à Figuig

     

    De Saïdia à Figuig

      

    Après midi repos pour tout le monde, bronzette, lecture, bricolage…. 

     Malgré la chaleur nous irons faire un tour dans le ksar Loudaghir. Il fait très bon déambuler dans des ruelles étroites que le soleil n’atteint pas.

    Le célèbre minaret octogonl en pierre de l'époque mérinide dont voici l'explication.

      

    De Saïdia à Figuig

     

    Avez-vous tout compris ?

     

    De Saïdia à Figuig

     

    De Saïdia à Figuig

     

    De Saïdia à Figuig

     

    Nous retrouverons Mohamed qui accompagne Mireille et Michel et le couple Jano332, je ne connais pas leur prénom. Photo de famille….

      

    De Saïdia à Figuig

     

    Mohamed nous demande d’aller avec lui voir la Mason d’hôtes Ajdir que voici.

     

    De Saïdia à Figuig

     

    De Saïdia à Figuig

     

    Retour par des ruelles toujours aussi étroites, parfois couvertes du ksar Ouled Slimane où nous rencontrerons une jeune dame parlant un français parfait car elle a poursuivi ses études.

     

    De Saïdia à Figuig

      

    Ce soir verre de l’amitié avec Mireille et Michel. Ne me demandez pas de quoi nous avons parlé. Top secret… Devinez plutôt. Tout simplement du Maroc et de nos amis marocains.

     Voilà une journée bien remplie mais très agréable.

     


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