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Par Les Pollhuguetts le 21 Août 2013 à 18:53
Changement de lieu, changement de décor, changement d'amis..... Nous voici chez Suzy et Roland, dans le Champsaur, plus exactement à St Bonnet.
25 août
Bienvenue au château de Tallard au cœur de la cité médiévale, édifice fortifié, qui domine la vallée de la Durance. Ce fût d’abord une tour de guet, puis un petit castelet, ce n’est qu’en 1322 que Arnaud de Trians devenu comte de Tallard fit construire l’imposante forteresse qui sera ensuite à l’abandon. Ce n’est que grâce à un passionné de vieille pierre qu’il sera ensuite classé.
L’entrée s’ouvre sur une vaste cour dévoilant la chapelle St Jean, façade gothique flamboyant, au sommet du clocheton trône la statue de la trinité, taillée dans la pierre de Guillestre, sorte de granit rose.
Le corps des gardes est une succession de trois salles voûtées jouxtant la chapelle.
A l’étage la salle des gardes de plus de 300m2 compte 7 fenêtres à croisillons, au fond de cette salle une fenêtre à meneaux s'ouvre sur la chapelle.
La chatelaine....
Tout au fond de la cour d’honneur se dresse le Logis seigneurial, partie la plus ancienne du château vestiges datant du XIVième. Ce logis comporte 3 étages desservis pas la tour des escaliers.
De la table d’orientation un magnifique panorama s’offre à nos yeux. A l’ouest la somptueuse montagne de Cëûze, le Pic de Bure et sa fameuse combe de Mée forme une toile de fond admirable. A nos pieds les maisons aux toitures joliment enchevêtrées s’étirent dans la plaine.
Nous flânerons ensuite dans les ruelles de cette cité médiévale au gré de nos envies Voici la porte Durance.
26 août
Balade à Barcelonnette à la recherche maisons d’expatriés au Mexique.
Nous suivrons d’abord la vallée de l’Ubaye, torrent impétueux ou docile qui s’aventure dans des gorges ou s’épanouit dans la plaine et finit sa course après 85km dans un des bras du lac de Serre Ponçon.
Le belvédère de ST Vincent des Forts offre une vue extraordinaire sur une partie de lac, paysages et rives accueillants.
C’est un site superbe de vol libre, décollage court au dessus d’une immense falaise d’où la vue est imprenable, sensation forte garantie, âme sensibles d’abstenir. Des vols en tandem sont effectués, entre lac, fortifications et montagne, ce site permet de découvrir un paysage inoubliable vu du ciel. Les conditions aérologiques semblent fort favorables pour ce type de sport.
C’est avec beaucoup de plaisir que nous regarderons décoller ou atterrir, pilotes chevronnés en bi place ou amateurs seuls.
Notre périple se poursuit à Barcelonnette où nous pourrons voir quelques belles maisons bourgeoises, nichées dans la verdure, cachées derrière des lourds portails, d’expatriés au Mexique qui y firent fortune. Il n’en fût pas ainsi pour tout le monde.
D’abord au nombre de trois les émigrés sont de plus en plus nombreux à s’installer au Mexique. Ils y formèrent « les Barcelonnettes » et prennent part au développement et à la modernisation du paysage industriel. Ils forment d’importantes compagnies industrielles à la tête de nombreuses fabriques de filatures, de tissage et d’impression du coton. De nouveaux établissements commerciaux sont édifiés sous les modèles parisiens du ‘Bon Marché’ ou de la ‘Samaritaine’.
Un musée est consacré à ces entrepreneurs Barcelonnettes, un nouvel urbanisme est né : naissance du parc des villas construites au retour du Mexique par ces négociants et ces industriels textiles exilés mais devenus riches. Ces villas deviennent parfois audacieuses, les modèles se multiplient, les façades s’ornent et les toitures deviennent de plus en plus hautes. La villa Sapinière aujourd’hui musée s’orne d’une véranda métallique enrichie de vitraux, conserve ses riches parquets en marqueterie, le salon bibliothèque et l’élégante salle de bains entièrement décorée de faïences de Sarreguemines.
Un petit tour à Notre Dame du Laux.
Une excellente après midi avec un retour dans l’histoire de la vallée de l’Ubaye.
27 août
Balade à La Joue du loup avec Denise et son copain Michel.
Le plafond est si bas que nous ne devons pas ‘décoller’ de bonne heure… 10h sera largement suffisant. Denise n’ayant pas envie de conduire en passant par le col du Noyer c’est Roland qui prendra le volant….
La petite troupe se met en route pour le col de Festre, par une piste jeepable sans problème particulier.
Parfois une pose s'impose!!!!
Arrivés au col nous nous installerons à la Maison du col de Festre pour prendre une boisson.
Après cette petite détente nous poursuivrons toujours une piste qui monte légèrement vers les télésièges. La confortablement installés nous casserons la croûte tranquillement.
La descente se fera sur une piste de ski ensuite sur une piste VTT, parfois en forte pente et nous voilà à la station de La Joue du Loup où nous prendrons encore café ou thé, avant de nous séparer.
Une petite randonnée sans prétention qui nous a permis une mise en jambe pour ceux ou celles qui n’avaient encore pas marché.
28 août
Encore une belle randonnée dans la Valgaudemar. Nous quittons le Champsaur sous un beau soleil, mais dès le changement de vallée la brume semble installée. Que faire ?
On hésite beaucoup mais l’on se rend tout de même au chalet refuge du Gioberney. Etroite, encaissée, sauvage, fière de ses traditions et dominée par de hautes cimes aux allures parfois Himalayenne, cette vallée authentique, située au centre du Massif des Ecrins, nous enchante. Elle égraine de petits villages accrochés à la pente, mais à l’abri des avalanches. Suivons la Séveraisse et entrons au cœur de la montagne.
Départ du refuge à 1650m situé dans un cirque austère égayé par des nombreuses cascades dont la plus célèbre est le voile de la mariée.
Le sentier monte graduellement en grands lacets qui nous permettent d’affronter la pente sans trop d’effort.
Dans le fond de la vallée le Sirac couronné de ces 6 dents, pointe à 3400m mais il est encore dans la brume qui se disperse petit à petit, découvrant ainsi un paysage fabuleux que nous ne nous lassons pas d’admirer.
De l’autre côté on distingue les Bans qui se cachent de temps à autre tandis que le les Rouies ont du mal à dévoiler le glacier.
Un beau rapace sillonne le ciel tandis qu’un chamois apparait timidement sur la crête.
En 1h40 nos arrivons au lac du Lauzon 2022m, lovés au creux des rochers polis par des anciens glaciers, depuis un bon moment le soleil nous gratifie de ses doux rayons et nous pouvons ainsi voir ce petit miroir refléter les cimes environnantes et ce ciel bleu où stagnent quelques petits nuages cotonneux.
Il est l’heure de prendre notre repas tiré du sac, rien ne manque Suzy veille. Mais qu’elle belle salle à manger naturelle !!!
Encore un petit effort et nous retrouvons le sentier qui descend du refuge du Pigeonnier, celui-ci posé à flanc de montagne, se dresse fièrement devant nous.
L’on rejoint alors le Gioberney par de nombreux lacets en descente. Nous y ferons un petit arrêt pour nous désaltérer avant de redescendre dans la vallée où nous ferons quelques arrêts photos d’abord vers un petit pont de pierre qui enjambe la Severaisse et la défit, ensuite vers les cascades d’abord du Casset ensuite de Combefroide, belles chutes aux multiples rebonds.
Nous ne manquerons pas de nous arrêter pour acheter des tartes du Valgaudemar, malheureusement il n’y en avait pas à la crème, mais celles aux myrtilles et aux pruneaux ravirons nos papilles.
Enfants en canoé sur la Severaisse
Une rando facile mais dans un cadre exceptionnel que l’on retrouve toujours avec le même plaisir.
29 août
Comme tous les matins la brume s’étale dans la vallée comme une draperie. Devons nous partir en randonnée ?
La météo en direct d’Orcières Merlette ne semble pas très favorable, annonçant de nombreux orages pour l’après midi.
Nous partons en passant aller au restaurant, nous avons décidé d’inviter nos amis pour les remercier de cet accueil chaleureux (comme tous les ans d’ailleurs).
Arrivés à Orcières il fait relativement bon mais les sommets environnants sont encapuchonnés.
Renseignements pris, le restaurant d’altitude de Rocherousse est ouvert, voilà une bonne chose. Nous prendrons donc le télémix pour atteindre notre but.
En quelques minutes sommes sur la plateau, nous réservons et puis allons faire une petite marche, nous surplomberons alors le petit lac Jujal.
Après un bon repas, nous tenterons un peu de repos sur la terrasse confortablement installés sur des relax, mais la température peu clémente nous fera déguerpir rapidement.
Nous ne sommes pas très courageux… nous reprendrons le télemix même pour descendre au désespoir de Suzy qui n’aime pas utiliser cet engin….
Il fait bien meilleur au village nous ferons un petit tour avant un arrêt à la base de loisir un peu plus bas.
Voilà encore une bonne journée, la dernière dans les Hautes Alpes en effet demain matin nous prenons le chemin du retour.
Un petit séjour agréable qui nous a fait du bien ainsi qu’à nos amis. Et, comme chaque fois, vous dit à l’an prochain.
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