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Par Les Pollhuguetts le 27 Avril 2013 à 23:02
29 avril
Une longue journée…une journée pas comme les autres…..
Malgré le temps pleurnichard, qui verse sa larme de temps de temps, laissant ainsi de minuscules diamant rouler sur le pare brise, nous décidons de faire la boucle par la casbah Boulaoune. Nous parcourons un plateau inculte, semi désertique où les cailloux occupent la majeure partie du terrain et où bovins et ovins paissent.
Ce petit ruban gris fort étroit mais surtout « orangina » court ensuite au milieu de grands champs de céréales, champs dorés où les épis s’agitent au moindre souffle, traverse des villages animés, en effet c’est jour de souk.
Un va et vient incessant de carrioles tractées par des ânes ou des chevaux entrave la circulation, les paysans s’activent dans les champs, les enfants vont à l’école, beaucoup d’agitation en tout lieu.
Au fil des heures le ciel se dégage, seuls quelques nuages cotonneux trainent, laissant apparaitre un soleil généreux.
Les champs se font de plus en plus grands, champs de céréales blondissant ou de maïs verdoyant, une symphonie en jaune et vert. Malgré ces immenses champs c’est pliés en deux, faucille à la main que les hommes et les femmes moissonnent, confectionnent de petites gerbes puis les entassent.
Le transport se fait plutôt ainsi..
Beaucoup plus rarement de façon motorisée.
On pourra voir aussi quelques moissonneuses batteuses..
Le copilote n’est pas au point ce matin, à Sidi Bennour, il a sans doute pris la mauvaise direction, d’ailleurs conseillé par un agent de police. Nous voilà alors sur de minuscule route où parfois le goudron n’est pas aussi large que nos maisons roulantes… D’autre part Joséphine a perdu la tête…elle ne cause plus… cherche toujours son itinéraire et se trouve même hors route. Que faire ?
Il est déjà midi donc nous prenons le temps de déjeuner, nous aviserons ensuite.
Encore une petite route, difficile de s’orienter ou de suivre les conseils donnés par les gens du cru, mais tout à coup Joséphine reprend ses esprits, nous sommes sur le bon itinéraire. Quelle chance. Mais encore une erreur de ma part nous éloigne de notre but, demi-tour…
Cette fois la casbah Boulaoune est fléchée mais l’atteindre n’est pas de tout repos, tant la route est étroite et en mauvais état.
Mais enfin soudain au détour d’un virage, apparait cette fameuse casbah, dont l’enceinte est bien conservée, sur un des méandres de l’oued Oum Er-Rbia, fleuve de six cents kilomètre de long. Le site est splendide.
Trésor négligé, cette forteresse en ruines, fière et glorieuse fût construite en 1710 par Moulay Ismaïl sur un éperon rocheux, site stratégique. Nous pourrons en faire le tour et admirer l’oued, l’orangeraie et les environs. C’est une porte monumentale qui permet d’y accéder, de la mosquée seul le minaret est encore debout.
Au pied de la tour d’où Halima découvrit son domaine s’étendaient les appartements. Il faut beaucoup d’imagination pour faire revivre ce lieu comme il était à l’origine.
Visite rapide et quelques explications sommaires d’Abdel et de son fils Mhédi.
Le pont sur le fleuve n'est pas très engeagant... un autre est en construction.
Bien que la route fût longue et un peu pénible, surtout pour nos chauffeurs, le site est à voir au moins une fois, ce n'est que mon avis. Je ne regrette pas le détour malgé les difficultés, mais il vrai que je n'étais pas au volant...
Le retour sera long, la route « orangina » n’en fini plus, ce n’est qu’après Settat que la 4 voies sera agréable jusqu’à l’arrivée tardive à Mohamédia.
Installation au camping l’océan bleu où Ali nous accueille avec beaucoup de gentillesse, comme d’habitude.
Nous retrouverons nos amis Brigitte et Christian avec qui nous passerons la soirée.
En route pour la Casbah Boulâuane
30 avril
Une journée repos, repos bien mérité après cette longue étape d’hier, étape qui a éprouvé nos chauffeurs, le copilote et à vrai dire tout le monde, même nos petits cubes blancs. Mais malgré tout ce fût une belle journée, ce n’est que mon avis. Un petit clin d’œil à Jocelyne et Jean Paul qui ont passé la nuit sur place… Par manque d’eau n’avons pu faire de même mais il est vrai que le coucher de soleil sur la casbah devait être ravissant.
Le lever sera tardif pour les trois mousquetaires, comme dirait Mireille et Michel. Le cercle s’agrandit nous voilà à huit pour notre le café. Nos qmis Aveyronnais sont là.
Il faut bien s'occuper......
Tandis que certains papotent...
Très pratique cette petite machine, Merci Brigitte. C'est concluant, je vais investir rapidement....
Il fait beau, pas très chaud car une petite brise persiste mais nous prenons notre repas dehors, nous avons même un charmant visiteur, Hugo pour ne pas le nommer.
Après midi balade en ville, partis tous les huit en bus, nous flânerons dans le petit souk de Mohamédia, dans le beau jardin central, avant de passer dans une boutique que tous le monde affectionne. Vous ne voyez vraisemblablement que les plus gourmands, du moins on suppose….
On peut y manger du très bon poissson
Parfois on fait bande à part...
On plaisante...
Les voilà....
Retour dans nos foyers… Bière pour certains….
Voilà le magnifique coucher de soleil ce soir.
01 Mai
Tout d’abord bon premier mai à tout le monde. Que ce brin de muguet apporte à toutes et à tous le bonheur, la santé d’abord et ensuite beaucoup de voyages dans ce merveilleux pays.
Ce matin chacun vaque à ses occupations, café et thé toujours avec le cercle agrandi, des moments simples mais où règne la convivialité et l’amitié. Des courses pour certains, du nettoyage pour d’autres, lecture, popotage, internet...
On va fêter dignement le premier mai, nous n’avons pas l’occasion d’aller au défilé, surtout pour réclamer plus de vacances !!!!
Donc nous ferons l’apéro chez nous.
Karla et Ugo sont de la fête
Après midi cool puis courses à Marjane… tous dans le même camping-car…pas de surcharge.
Nous avons investi dans une petite machine à laver 3kg, suffisant dans nos engins à roulette. Aussitôt acheté, aussitôt testée.
Soirée agréable à parler Maroc et voyages avec nos voisins et amis.
Encore un très beau coucher de soleil ce soir.
02 Mai
Nous quittons le camping vers neuf heures, un peu à contre cœur, nous laissons nos amis et en plus remontons vers le nord. Sniff sniff, nous allons peut être les retrouver.
Nous passons devant le palais royal qui a mobilisé beaucoup de monde, beaucoup de police, de gardes, nécessité beaucoup d’entretien, pelouse bien tondue, arbres biens taillés, quantaux lampadaires qui ordent la route ils ont fort nombreux et bien alignés.
Nous longeons une côte rocheuse balayée par de douces vagues, près de Rabat cafés et restaurants ont sorti tables, chaises et parasols, quelques marocains s’y pressent.
Par contre à côté de cela subsistent quelques bidonvilles, bidonvilles cachés derrière les murailles mais qui jouxtent aussi quelques beaux immeubles.
Le phare de Rabat
Nous traversons donc Rabat sans nous arrêter, passerons dans le tunnel,
il est vrai que c’est la neuvième fois que nous faisons le tour du Maroc et les villes ne nous attirent plus beaucoup.
L'oued Bou Regreg
Salé ses remparts, sa porte.
Un petit arrêt dans un souk, nous y achèterons nos oignons préférés que nous ramenons en France, ils se conservent très bien, sont doux et excellents, de plus à un prix défiant toute concurrence même pas à 0,30 € le kilo.
Arrêt repas à Kénitra, où encore une fois Paul se trompe de route... Il faut parfois écouter le co-pilote....
Drin drin le téléphone sonne. Voilà Brigitte et Chrisitian qui font un coucou. Ils viennent de nous apercevoir et chez nous personne n'a rien vu, pourtant il y avait six paires d'yeux.. Brigitte ne rit pas... je t'entends d'ici !!!
C'est une grande plaine cultivée, irriguée que nous traversons maintenant où coule l’oued Sebou qui roule pas mal d’eau. Les villages traversés sont très animés c’est jour de souk, les gens rentrent en carriole.
Un cimetière
En bordure de route.
Après Souk-el-Arba du Rharb le paysage se vallonne et devient un patchwork de vert, vert des prés ou de la luzerne et de doré, or des céréales bondissantes où se mêle parfois le marron des terres fraichement labourées.
Le premier passage à niveau et le premier train que l'on voit au Maroc.
Ce paysage pastoral est très agréable et diversifié, les collines se couronnent parfois de conifères ce qui leur donne un petit air alpestre, des cultures, des oliviers, là un troupeau de vaches, là un berger et ses moutons, là des ânes, là de petits villages qui se blottissent à flanc de coteau dans la verdure.
Nous arrivons ainsi par une route inconnue à Ouazzane, Ouazzane qui s’étale sur les flancs boisés du djebel Bou Hellal, environnement riant d’oliviers et de vergers. La ville est une vrai ruche, des gens partout c’est vraisemblablement jour souk, souk qui a envahit toutes les rues. Il est fort difficile de se frayer un passage au milieu de cette foule avec nos petits cubes.
Installation au camping Motel du Rif.
Voilà notre environnement
Vers 17h pause inhabituelle…nous avons décidé de siroter la bouteille de cidre offerte par Guttièrez et de manger quelques gâteaux.
Demain nous reprenons la route, encore quelques jours et nous traverserons le détroit.
03 Mai
Après le café nos routes se séparent. Barbel et Jack préfèrent rentrer plutôt que de bifurquer vers la lagune Merja Zerga.
Nous irons à APIA juste pour acheter de la tapenade, elle est excellente et se conserve très bien.
Voilà la ville d'Ouazzanne.
Voilà nous sortons ....
La traversée d’Ouazzane se fit sans encombre, ensuite une petite route en très bon état caracole de collines en collines, de champs d’orge en champs de luzerne ou en champs d’oliviers.
La campagne est verdoyante, fleurie, on pourrait se croire en quelques endroits de France, si l’on ne croisait pas autant d’ânes et de rifaines en chapeau, si les maisons n’étaient pas cubiques si les villageois n’allaient pas chercher l’eau à la fontaine ou au puits.
Beaucoup de paysans aux champs, ou de retour avec leur ânes lourdement chargés ou encore rentrant la faux sur l’épaule. Une autre époque…
La route se dégrade dangereusement, comme vous pouvez le voir le goudron est fort étroit parfois inexistant, les bas côtés sont difficiles et fortement creusés. IL faut toute la dextérité de nos chauffeurs pour éviter ces nids d’autruche et lors des croisements, mais les paysages sont fantastiques.
Encore une erreur du copilote, Joséphine était silencieuse… nous ne l’avions programmé que jusqu’à Arbaoua… nous irons donc presque à Larache pour retrouver l’autoroute et nous diriger comme prévu à Moulay Bousseilham après avoir traversé de grands bois de chênes lièges écorchés vivants.
De petits stands , nèfles et pêches.
En route...
Le ramassage des pommes de terre bar son plein beaucoup de monde dans les champs, un peu plus loin c’est le ramassage des fraises.
Nous nous installerons donc au camping municipal, près de la lagune Merja Zerga. Nous y retrouverons nos amis Brigitte et Chrisitan et leurs adorables toutous.
Papotage par ci, papotage par là… nous décidons d’aller au souk demain à Lala Mimouna.
Les plus courageuses feront la lessive à la machine : « Les Brigittes »…. Pour ne pas les nommer.
Un petit tour en ville en quête de nos crêpes aux oignons, celles-ci ne sont pas encore faites nous remettrons leur achat à demain, n’avons pas eu la patience d’attendre. Mais les hommes "chinent"
Le petit souk
Une vache fouineuse... dans une poubelle.
Le transporteur de ferraille
Mais la vue sur la lagune est toujours aussi belle même à marée basse.
04 Mai
Il fait grand beau, une légère petite brise tempère l’atmosphère.
Nos prenons café et thé et allons à la recherche d’un taxi pour Lala Mimouna pour le souk. Trouver un grand taxi c’est chose facile et de plus peu onéreuse 10dh par personne pour l’aller.
Le départ du camping.
La route 406 est en très bon état mais la P4208 est truffée de trous, que notre chauffeur arrive à éviter avec une grande dextérité.
C’est un immense souk qui s’offre à nous, un souk où nous ne verrons pas l’ombre d’un européen, un souk où l’on nous regarde presque pour des extra terrestres et où ‘on nous prend parfois pour des américains, vu les prix annoncés.
Brigitte est très intéressée par les couturiers qui installés avec leur machine au milieu des camelots vendant leur tissus, confectionnent toutes sortes de choses, celui-ci coud une enveloppe de coussin.
Le couturier et notre couturière de service ciseau à la main....
Très peu de monde parle français et avons parfois un peu de mal à nous faire comprendre. Il est très agréable de s’immerger dans cette atmosphère particulière au milieu des commerçants et de ces va et vient incessants. Chacun fera ses achats, chapeau, bouilloires ou encore tagine et crocs.
Séance essayage
Ici tout ce vent ou tout s’achète, il y a aussi le marché aux bestiaux et les grands camions avec leurs bottes de pailles drôlement chargées. Des fourgons transportent des clients, ils sont si nombreux que les portes ne peuvent pas fermer.
Brigitte est-ce que çà fuit ????
Il est parfois difficile de déambuler au milieu des petites remorques à main dont le propriétaire attend l’opportunité pour transporter des achats.
Un grand souk typique, haut en couleur, nous n’avions encore jamais vu des couturiers installés ainsi au milieu du souk et des pièces d’étoffe.
Nous reprendrons donc un nouveau taxi pour rentrer, notre chauffeur aura la gentillesse de nous conduire jusque devant le camping. De bons moments de rigolades..
Après le repas chacun ses occupations, lecture, sieste, internet ou lessive. Ma petite machine ne chôme pas, deux lessives ce soir. C’est quand même bien pratique.
Nous irons tous en ville faire quelques achats au petit souk notamment des crêpes salées aux oignons et piment que nous mangeons à chaque passage ici.
Ce soir encore un apéro, le cercle s’agrandit ou se modifie. Je regrette beaucoup que nos amis Barbel et Jack ne soient pas avec nous surtout en ce 4 mai, c’était un jour spécial. Ce n’est que tardivement qu’Annie et René, qui venaient nous saluer, ont pris un verre avec nous.
Les « mostiquos » nous ont fait fuir mais il était déjà plus de 20H30.
Souk typique à Lalla Mimouna
5 mai
Encore une journée cool, sous le soleil de Moulay Bousseillham.
Beaux reflets sur la lagune.
Café et thé chez Brigitte et Christian, des instants de franches rigolades. Nous sommes servis à la marocaine, dans une belle théière marocaine, avec une recette de thé à la menthe de Souad, exécutée à la lettre…. Vous pourrez admirer le style en photo.
Chut… Brigitte, ne rit pas aussi fort, je t’entends d’ici…. Il était très bon.
Il ne faut pas oublier le maitre de service, Christian et sa bouilloire tout neuve, achetée au souk hier. Mais vous ne savez pas la meilleure, cette bouilloire a un petit « truc » qui se lève tout seul….éclats de rires…. Mais Brigitte, précise mais « çà retombe aussi vite »…..Comme vous pouvez le voir on s’amuse follement.
Après ce petit intermède nous sommes conviés à une réunion… amicale….bien entendu. Je dirai «genre Tupperware », admirez les beaux bols pour camping-car…. Je n’en ai pas dans les mains, désolé j’ai l’appareil photo. Puis c’est autour du couscoussier, pas mal d’ailleurs et surtout pas cher.
Bref la matinée passe si vite qu’à 11h nous n’avons rien fait.
Il est l’heure de voir l’arrivée des petits bateaux de pêche. Je parts donc seule avec mon appareil photo, certains sont déjà arrivés et les vendeurs sont déjà installés sur la grève sous leur parasol.
Dès qu’un bateau arrive tout le monde se précipite pour voir les prises puis il semblerait que la vente s’effectue au plus offrant. Beaucoup de monde, quelques européens curieux comme moi.
Brigitte vient me rejoindre. Voilà une belle prise, nous supposons que c’est un congre mais personne ne sait nous dire le nom en français. J’ai pris la belle bête à la hâte car tout le monde tournait autour. J’aurai bien voulu avoir une photo alors qu’il était bien étalé au sol, mais pas question, le pêcheur nous a rejetées avec beaucoup de mépris. Une fois le dos tourné le Monsieur Marocain avec qui nous discutions à soulevé le poisson pour que je puisse le photographier. Le pêcheur est revenu à la charge et le pauvre Monsieur c’est vraiment fait disputer méchamment.
Nous avons donc continué notre visite, comme si rien n’était.
Encore un repas pris dehors à l’ombre, c’est très agréable. Et après c’est le repos…
Qu’il est doux de ne rien faire, confortablement installée dans mon relax, au soleil, la tête dans les étoiles en écoutant le piaillement des oiseaux ou le léger bruissement des feuilles doucement bercés par cette brise bienfaitrice, ou encore de regarder les petits papillons qui voltigent tranquillement ou bien de rêver les yeux ouverts ou encore de contempler cette nature généreuse qui nous entoure.
Après ces moments de tranquillité petite balade vers la lagune à marée basse. Au retour nous trouverons notre accompagnateur pour demain. Ses collègues ne semblent pas ravis… Ils auraient voulu que nous partions sur deux barques, ce n’est pas le but, nous contestons. Donc rv pris pour demain 10H (200Dh pour deux heures) A suivre….
Avec mon amie Brigitte... de L'Aveyron (Je précise juste pour les personnes qui ne la connaissent pas)
Vont-elles monter dans les barques ????
Nous allons réserver au restaurant pour demain ainsi nous n’aurons plus qu’à mettre les pieds sous la table. Le serveur nous précise qu’il avait aussi une barque. Là il est vraiment trop tard. On nous offrira le thé.
Voilà les tarifs, petite précision il s'agit de dirhams, donc diviser par 11.
Ce matin j’avais précisé au Monsieur que nous partirons avec lui, pas question de changer, parole donnée, parole respectée.
Ce soir apéro chez nos voisins Héraultais.
On ne s'en lasse pas....
La lagune, la pêche et la sortie en barque
06 Mai
Ce matin une douce brume nous enveloppe… Ce n’est pas bon signe…la balade en barque sur la lagune nous parait bien compromise….Mais petit à petit le ciel s’éclaircit laissant ainsi pointer généreusement le soleil.
Nous saluons Annie et René qui doivent traverser le détroit cet après midi.
Notre guide Khalil arrive, nous apprendrons plus tard qu’il est guide ornithologique, nous montons à bord sans trop de difficultés malgré quelques petits balancements.
On s'installe...
Quel air triste... toi qui rit tout le temps... Pourtant elle est belle la vie... Tu n'as pourtant pas peur de l'eau comme moi....
Et nous voilà sur cet immense lagon à marée basse. Une balade fort agréable, Khalid nous fait voir pas mal d’oiseaux, il est vrai parfois d’assez loin, mais il est sans doute un peu tard. En effet ces volatiles viennent en grand nombre nicher l’hiver dans cette réserve. Mais nous donne beaucoup d’explication. On sent fort bien qu’il est passionné. Il arrête son moteur pour pagayer afin de ne pas effrayer les oiseaux.
Nous voguerons ainsi pendant deux heures et demie, à six, pour notre plus grand plaisir. Pas mal d’activités sur cette lagune, des femmes qui ramassent des palourdes, des hommes qui pêchent à pied ou en barque, des hommes qui cherchent des appâts. Avant que la marée remonte trop tout ce petit monde à pied traverse la lagune avec seulement de l’eau jusqu’aux genoux.
Avarie sur la lagune...
Il remonte son filet
Puis le relance
A grands pas...
A tire d'ailes..
Ramassage des palourdes
Au retour
Il y a si peu d'eau qu'il pousse sa barque... même à marée montante
Rien à faire pour ce midi, nous n’avons plus qu’à mettre les pieds sous la table, en effet nous allons manger au petit resto touristique Izaguirre qui domine la lagune. Petit resto sympa, simple mais bon.
Une légère brume entame à nouveau une tendre farandole entre océan et lagune.
Nous rencontrerons les amis de Brigitte et Christian, Annie et Patrick qui ont eu beaucoup d’ennuis mécaniques durant leur séjour, ennuis qui semblent cette fois résolus.
Après ces moments d’échanges et de convivialité chacun ses occupations.
06 Mai
En cette belle matinée ensoleillée et chaude les lavandières s’activent, je dirais plutôt les machines à laver .. Mais il faut rincer et étendre…Quel boulot !!!
Puis c’est la pause, pause café et thé comme tous les matins. Annie et Patrick se joignent à nous, de bons moments où l’on parle voyages. Ce sont des" baroudeurs" et leurs récits sont très agréables.
Repas de midi dehors comme d’hab, avec filets de poissons succulents, filets pêchés par nos amis Maryse et Raymond, que je remercie encore au passage. Et puis je suis restée traditionnelle crique à l’oignon.
Le début d’après midi s’annonce cool…
Nous irons faire un tour en ville, acheter nos crêpes préférées que nous congèlerons,
Le cordonier ambulant
puis vers le bas de la ville sous les marabouts.
Ramène pas ta..... LOL
Le coin n’est pas très clean… jugez par vous-même, un rat a investi les lieux il n’est certainement pas seul, la vache mange dans les détritus…
Voilà la lagune sous un autre angle et les barques des passeurs.
Ce soir apéro chez Brigitte et Christian, une table bien garnie, comme vous pourvez le constater, de grands moments de rigolade.. et la « langue de Brigitte »…. Je n’énumèrerai pas toutes les bêtises dites… cela serait bien trop long. Annie et Patrick étaient bien sûr avec nous. Une très bonne soirée qui c’est terminé à 21h.
8 Mai
Ce matin c’est le départ… Dernier café et thé ensemble, nous sommes depuis deux jours huit, mais il y avait deux absents à qui nous pensons souvent et qui nous manquent.
C’est avec beaucoup de regret que nous laissons nos amis, beaucoup d’émotions et quelques larmes qui roulent discrètement. Et oui nous avons passé d’agréables journées ensemble ou convivialité à beaucoup rimé avec amitié. Mais promis nous nous reverrons.
AU REVOIR.....
Jusqu’à Larache une grande plaine cultivée, des champs de pommes de terre, de fraisiers, beaucoup de céréales et beaucoup d’activité.
Oued Loukos
Ensuite la campagne se vallonne, devient encore plus verdoyante et parsemée de petits douars.
Des fleurs partout des bleues de roses des jaunes de violettes ensuite une forêt de chênes lièges aux troncs dépouillés.
Nous avons fait un petit détour pour voir le Cromlech M’Soura tentant de suivre les indications du Routard. La route jusqu’à Souk Thine est en fort mauvais état. Dans le village un Mr, parlant français nous propose de nous indiquer la bonne route.
Voici la mosquée du village.
Malgré un peu de réticence nous acceptons. Bien qu’unique en Afrique ces mégalithes, au nombre de 176, s’étalant autour d’un tumulus, ne sont pas très grands , de 55cm à 6m le site est assez mal conservé.
Au retour nous laissons notre accompagnateur à la grande route, comme il nous le demande, et voilà t-il pas qu’il veut encore des dirhams pour le taxi. Nous refusons catégoriquement, il ne faut pas nous prendre pour des américains. Nous payerons le prix demandé et rien de plus. Et en plus nous estimons qu’il a bien gagné sa vie, pour même pas une heure de déplacement.
Installation à Asilah, près du port où il y a peu de camping-car.
Des vendeurs de toutes sortes sont déjà venus nous proposer des tas de choses, nous n’avons acheté que des gâteaux, comme par hasard cette fois ils n’étaient pas fait pas la maman….
Après un peu de repos nous flânerons dans les coquettes ruelles de la médina où contrairement à beaucoup on a une sensation d’apaisement, une médina presque silencieuse aux ruelles éblouissantes de blancheur et aux portes et fenêtres bleues pour la plupart.
Une médina protégée par ses remparts portugais ocre vieux de cinq siècles et remarquablement bien conservés. Cette petite cité balnéaire ne laisse rien deviner de son passé tumultueux, en effet se fut une ville très disputée.
Après quelques achats nous rentrerons dans notre maison et de notre salle à manger nous voyons ceci.
Après Plus belle la vie, en amoureux, nous partirons en quête d’un restaurant pour oublier que la fin du séjour approche. C’est à Casa Océan que nous nous installerons dehors face à un magnifique coucher de soleil. Le repas arrosé d’un Boulâoune rosé sera excellent. Le ciel d’un bleu marine foncé est constellé d’étoiles qui scintillent.
Cromlech M'Soura et Asilah
09 Mai
Le soleil est toujours là…. Nous prenons notre thé er café dehors et puis partons au souk, l'avant dernier en terre macoraine.
Les mouettes perchées sur les petites barques colorées.
Naufrage au port...à marée basse....puis à marée haute....
La promenade du front de mer...
Les remparts et l'uns des trois portes
On nous indique la route et on nous dit environ un kilomètre… je crois bien que l’on en a fait au moins trois.
En route, hélas, nous avons vu ceci.
Un vrai souk marocain, peu d’européens. On dirait plutôt un vide grenier installé à l’ombre d’eucalyptus de chaque côté d’une piste. Inutile de dire que lorsque les voitures se croisent c’est difficile et on a alors un concert de klaxons.
Comme chaque fois tout ce vend et tout s’achète, par contre les légumes sont très beaux et toujours aussi bon marché. C’est un bric à brac indescriptible. Le voilà en images.
Tout le monde n'est pas motorisé....
Retour en taxi et puis nous n’avons qu’à mettre les pieds sous la table, à la Casa Océan chez Pépé. Malentendu sur l’heure de la commande, serveur peu aimable et un peu speede. C’est tout juste s’il n’enlevait pas l’assiette avant que l’on ai fini…. Nus avons quand même bien mangé notre paella. Tout est bien qui finit bien. Mais peut être que la prochaine fois changerons de "crèmerie"...
Nous sommes allés vérifier si le camping Saada était bien ouvert, c’est le cas, mais il ne faut pas s’attendre à des miracles (80dh tout compris)
Le temps est entrain de changer, des nuages trainent dangereusement nous masquant l’astre divin, ce ne fût que de courte durée car il brille à nouveau.
Vers 16H30 nos voisins nous ont invités à boire la bouteille de cidre de Guttierez et manger par la même occasion des palmiers… Miam…miam… ils étaient succulents.
Nous partirons d’ailleurs ensuite en acheter et flânerons ensuite dans la médina. Retour au cc, juste pour poser nos achats, nous irons seuls faire une petite balade sur la jetée qui domine le port et ensuite vers les pêcheurs qui vendent leurs belles prises. Beaucoup de poissons, mais ne connaissons par leurs noms. Pour éviter tout problème, comme l’autre jour à Moulay Bousselham je n’ai pas pris de photos.
La plage toute proche
Nous ne sommes pas si mal !!!!
Ce soir de soleil rougeoie, on croirait vraiment que le ciel prend feu, quel magnifique coucher.
Il fait très doux, après le repas irons encore flâner sur la grande promenade du front de mer et vers la place centrale. Beaucoup de monde aux terrasses, dans les restos ou encore dans la rue. Les marocains sortent beaucoup le soir. Nous ferons comme eux et siroterons un bon thé à la menthe en terrasse, le spectacle est dans la rue.
Le souk d'Asilah et le port
10 mai
Encore un pas vers le nord….. Nous longeons la côte d’assez près, une belle côte de sable fin où viennent mourir quelques douces vagues écumantes tandis que de l’autre côté une petit lagune reflète un ciel où trainent quelques nuages.
Tanger s’agrandit de nouvelles constructions partout, pour une fois une circulation raisonnable, nous empruntons la route côtière par Tanger Med.
Notre petit ruban gris caracole de collines en collines, tout n’est que fleurs et verdure sur fond d’océan.
Tanger Med se cache dans son anse et derrière de grandes barrières qui nous bouchent la vue. Même du point panoramique l’on ne voit pas vraiment grand chose si ce n’est que le port de fret.
Oh les curieux !!!
Beaucoup de contrôles de police, mais nous ne serons jamais inquiétés, il est vrai que nous respectons les limitations de vitesse, mais un moment d’inattention est vite arrivé.
Repas de midi sur le parking de Majane où nous ferons nos dernières courses, avant d'aller stationner au camping de Martil.
Ce soir dernier repas en terrasse au resto du camping, excellent tajine d’agneau.
On peut dire que la boucle est bouclée. Il n’y a plus qu’à rejoindre Ceuta, ce sera pour demain matin.
Je suis bien triste et angoissée depuis ce matin, le seul plaisir sera de retrouver la famille.
Toutes les bonnes choses ont une fin. Mais nous espérons revenir encore en 2014.
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