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22 janvier
Le ciel est maussade… la température assez fraîche…
Nous vaquons à nos occupations avant de lever le camp.
Arrêt au municipal qui affiche toujours complet, nos amis Geneviève et René ne sont pas là, par contre nous rencontrons Antoine (Corsaire) et son épouse avec qui nous bavardons un peu. Nous ne nous attardons pas trop, en effet nos amis nous attendent.
Le soleil fait son apparition pour notre plus grand plaisir.
Un dernier achat, deux petits matelas !!! Pourquoi faire me direz-vous ? Nous avons volontairement laissé celui de la cabine chez nous, question de poids. Mais voilà nous recevrons une amie en mars et il faut bien la coucher !!!
Installation au camping d’Aglou, les places sont chères…. Il n’y en a plus que trois. Cela nous suffit, mais nous n’allons pas nous éterniser ici.
Repas dehors au soleil et en prime une côte de chameau, elle est délicieuse et déjà dégustée.... Jamais mangé de cette façon, toujours en tajine, mais à la prochaine occasion j'en rachèterai, d'ailleurs j'en ai deux au congel.
Café, petits gâteaux et chocolats chez nos amis.
Ensuite, cheveux au vent, nous irons faire une super balade vers les troglodytes. Passage vers l'oued avec Aglou en toile de fond.
On monte, on descend, on escalade, on grimpe des escaliers branlants, on piétine sur des passages étroits et périlleux parcourant des surplombs, tout cela en admirant cet océan rageur et écumant venant se fracasser sur les rochers.
Mais où va t-on passer ??
Mais les pêcheurs à la ligne sont là, fidèles au poste malgré cette houle. Cette alternance de maisons disparates, faite parfois de bric et de broc semble parfois en sommeil.
Peu de monde, là on Monsieur qui nous fait signe… au retour peut être.
En effet j’ai une idée en tête, retrouver Lahocine au numéro 662. Ce pêcheur qui nous a si bien accueillis, dans sa grotte très propre et bien entretenue, l’an dernier.
Voilà un pêcheur qui monte à notre rencontre, il nous présente des poissons que nous ne connaissons pas, nous ne sommes pas acheteurs. Gentiment il nous propose la visite de sa maison, nous acceptons volontiers. Une idée me traverse l’esprit : n’est ce pas Lahocine, je ne le reconnais pas, mais il se dirige tout doucement vers le numéro repéré. C’est donc bien lui. Nous sommes ravis de le retrouver et lui aussi.
On s’installe confortablement sur les banquettes et l’on discute tranquillement avec lui et un ami Italien qui est là. Thé et petits gâteux nous seront offerts. Rendez-vous pris pour le lendemain pour le repas vers 13h, tajine de lapin au menu avec entrée et fruits. Que demander de plus, nous en salivons déjà.
Voilà sa pêche.
Nous prenons congé et poursuivons ces petits sentiers disparates qui longent ou surplombent ces maisons troglodytes, presque à perte de vue.
Pour le retour nous passerons bien au dessus de la falaise toujours battue par ces vagues écumantes.
Là un Monsieur nous fera visiter sa maison, du moins nous montrera sa terrasse avec vu sur l'océan et ravi de nous faire voir qu'il a l'électricité grâce aux panneaux solaires.
Une grotte à chat....
Plus loin reprendrons un petit sentier au milieu des maisons pour continuer par la plage et rentrer par Aglou cette petite station balnéaire, modeste village aux belles maisons et flanqué d’un bord de mer digne d’une marina qui semble s’endormir en cette saison ou seuls des camping-caristes s’y promènent.
Une belle balade de plus de trois heures à renifler les senteurs marines.
Retour au camping-car pour le thé et les petits gâteaux.
23 Janvier
Oh la belle journée. Un ciel limpide et un soleil radieux mais hélas il fait pas mal de vent, rafraîchissant lamentablement la température.
Vous l'avez deviné nous sommes devant le camping d'Aglou.
La matinée passe rapidement, lessive et papotage. Nous retrouvons Mimy et Dider, vous savez tous qu’elle n’est pas bavarde !!! Leurs amis Mick et son épouse son déjà partis, à leur place Christian et Pierrot, mais ils ne sont pas là. L’heure tourne et nous devons aller retrouver notre pêcheur.
Nous prenons le chemin le plus court, sur la falaise et nous avons bien failli ne pas le trouver, fort heureusement il était là, en dessous à nous attendre. Je lui remet quelques photos faite la veille, il semble ravi.
Bizarre, le ‘canoun’ rempli de charbons ardents fume, devant l'entrée et point de tajine….Ne serait-elle pas prête ?
Il nous annonce qu’il n’a pas pu attraper le lapin suite à la pluie d’hier soir. Surprise, surprise !!! Nous mangerons du poisson, donc sa pêche d’hier. Je ne dis rien mais cela me contrarie.
La table est dressée et l’entrée servie, petits légumes en tout genre nous attendent. Nous les mangeons de bon appétit pendant que les poissons qu’il dit être des carpes, cuisent au barbecue.
Nos hommes seront servis en premier et commencent à manger avant que cela refroidissent, ils semblent satisfait.
Certain mange à la marocaine....
Nous les dégustons à notre tour et là je suis stupéfaite c’est délicieux, leur chair est excellente, le tout ayant macéré dans de l’huile d’olive auquel il a ajouté des épices et farcis avec ail et persil. C’est un vrai délice et personne ne regrette son tajine au lapin.
Pour dessert nous aurons des fruits, bananes, mandarines et genre de petits pomelos ressemblant à la fois au citron et à l’orange. Encore jamais vu, c’est très doux et très bon à mon goût.
S’en suivre bien entendu le traditionnel thé servi avec des pop corn qu’il à fait lui-même encore sur son ‘canoun’ fumant.
Tout cela pour la modique somme de 100dh par couple. Inutile de préciser que nous avons laissé un pourboire.
Lahocine c’était très bon, nous reviendrons lors de notre prochain passage, mais sans doute l’an prochain.
Arrivés au camping-car nous partons en camping-car à Tiznit faire changer un de nos matelas, il est bosselé, inutile de dire que notre amie n’aurait sans doute pas bien dormi.
Retour dans la foulée et arrêt vers un camping-cariste qui a éclaté son pneu, après bien du mal et avec l’aide d’un marocain il est arrivé à ses fins. Il est venu nous remercier pour notre arrêt précisant que nous étions le premier à nous arrêter alors que cins ou six camping-cars sont passés par là. Nous n’avons été d’aucune utilité. Quelle solidarité !!!
Tandis que nos amis vont faire un tour en ville et dans le nouveau lotissement nous faisons les lézards.... à l'abri du vent.
Ce soir le vent est au repos qu’en sera-t-il demain ?
24 Janvier
Beau temps encore ce matin.
Dès que nous déplaçons le camping-car la place est déjà prise. Incroyable tout le monde est sur la côte.
Nous poursuivons par la petite route côtière qui longe de très près le littoral ourlé de belles déferlantes, côtoie des collines rouges peuplées d’euphorbes et de cactus, ponctuée çà et là de maisons blanches cubiques et de nouvelles constructions encore en chantier, plan azur. De temps à autre rencontrons des bergers gardant leurs troupeaux d’ovins ou de caprins, des paysans labourant leur terrain avec des charrues en bois attelée à leur âne. Quelques palmiers isolés agitent les palmes au moindre souffle.
Un petit tour au petit port de Sidi Boudfail blotti dans une minuscule anse protégée par des gros rochers.
Une douce brume vaporeuse enveloppe les collines adoucissant les contours.
Dès qu'il y a de l'eau il y a des cultures...
La corvée du bois....
Mirlelf, posé sur la falaise, comme un chapeau sur la tête, Mirleft la blanche est un village animé, sa rue principale à arcades abrite cafés et restaurants.
La route tournicote dans un décor aride, les collines moutonnent dans un dégradé de gris et toise l’océan depuis la falaise.
La plage de Legzira, un endroit magique que nous aimons voir et revoir, un endroit où nous avons maintenant nos habitudes….
Un petit restau, très propre, cuisine en inox impeccable « l’auberge Beach »
Nous commandons notre repas, car ici tout est fait à la demande et nous partons pour admirer, encore une fois ces belles arches naturelles façonnées par le flux et le reflux de cet océan infatigable, où virevoltent de nombreux parapentistes. Même à marée basse nous n’atteindrons pas la quatrième.
Un petit clin d’œil à Lucien…. Même en téléphonant nous n’avons pas eu notre tajine de poulpe.
Au retour je dégusterai un poulet au citron et olives divin, là je fais un clin d’œil à Jack, car il connait, mais le tajine de poulet n’est pas en reste, il fût succulent aussi.
AVANT
APRES
C’est vraiment un endroit où l’on mange très très bien et que je vous recommande. Pour terminer nos aurons deux crêpes à la confiture d’abricot, qu’il a fallu attendre car la pâte n’était pas faite mais nous n’avons pas regretté. Tout cela pour un prix modique.
En route pour Sidi Ifni, ancienne enclave espagnole, juchée aussi sur de grandes falaises contemple l’océan. Dés l’arrivée une mer de camping -cars envahit l’entrée de la ville.
Le Sidi Ifni affiche complet, les quelques places du Gran Canaria ne nous conviennent pas vraiment. Nous resterons devant le Sidi Ifni, sur les places prévues avec branchement électrique, accès aux sanitaires et présence du gardien à l’entrée.
Nous avons d’abord rencontré Michel et Martine (Mario13), ensuite « Boulanger » et son épouse, puis le couple Mabrouka » avec qui nous avons papoté…
25 Janvier
Le soleil est au rendez-vous et le vent aux abonnés absents, une très belle journée en perspective.
Nous sommes toujours devant le camping, un départ ce matin… Mais la solidarité entre camping-caristes règne en maître !!!! Aussitôt libérée les voisins s’étalent afin que personne ne puisse s’y installer.
Balade en ville, cette petite station balnéaire en blanc et bleu, possédant une belle plage de sable fin, peu propice à la baignade car de gros rouleaux la rendent dangereuse, a conservé, de son passé Espagnol, quelques beaux jardins et quelques bâtiments coloniaux.
Le petit marché central semble bien désaffecté ce matin, tandis que sur le grand terre plein le souk de demain se prépare hâtivement.
Nous prenons le temps de flâner dans cette petite ville agréable d’où émane un charme particulier un peu désuet.
Posée sur la falaise la promenade monumentale que nous empruntons semble un peu se déliter sous l’effet du vent et de l’océan, mais le domine fièrement.
Il fait si beau que nous profitons de ce temps agréable pour manger dehors, café chez nos amis, sans oublier chocolats et gâteaux.
L’après midi nos décidons de longer la plage et d’aller au petit port. La plupart des barques sont rentrées, peu de poisson la criée est vide.
C’est par un petit chemin escarpé que nous regagnerons le centre ville. Nous ne manquerons pas de nous arrêter à la pâtisserie, juste pour un test…. Il est donc nécessaire de les accompagner par un thé à la menthe.
Le soleil nous gratifie d'un superbe coucher qui embrase la plage.
Et oui c’est samedi, traditionnel apéritif, nous avons invité Martine et Michel que nous rencontrons de temps en temps et avec qui nous partageons les mêmes idées. Les bavardages vont bon train, le Maroc est souvent le principal sujet de nos conversations, parfois nous en apprenons de choses invraisemblables mais surtout inadmissibles…... Que je ne relaterais pas ici.
26 Janvier
Il fait toujours très beau, une légère brise rafraîchit l’atmosphère.
Nous allons dire au revoir à Martine et Michel, espérant les retrouver plus tard.
Direction le souk en haut de la ville en camping-car puisque nous partons ce jour. Nous le parcourons en long et en large, achetons nos fruits et nos légumes, ensuite nos gâteaux.Il est 11h 15, nous allons donc manger dans un petit troquet que Martine et Michel nous ont conseillé. En attendant l’heure prenons un petit apéro chez voisins et amis. Il se trouve sous les arcades dans cette avenue.
Le restau est plein, que des camping-caristes attablés. Prenant notre mal en patience et environ une heure après nous sommes servis. Un menu unique, simple mais excellent, un quart de poulet et une assiette de frites par personne, une grande assiette de pois chiche et lentilles en sauce et une autre de haricots secs pour quatre. Un vrai régal. Le tout arrosé d’une « Ciel », une eau locale. Je vous défis de trouver le prix que nous avons payé. Seulement 110 dh à quatre, oui vous avez bien lu. A notre prochain passage nous ne manquerons pas de nous arrêter. Merci Martine, merci Michel.
Café, chocolats et petits gâteaux, chez nous, avant de prendre le départ.
Notre route caracole au milieu de collines rouges où poussent euphorbes et figuiers de barbarie. Cà et là se dresse fièrement un palmier, les champs cultivés commencent à verdir, sans doute suite aux pluies récentes tandis que les arganiers font leur apparition.
Village de Mesti
Quelques tentes nomades.
Encore quelques tours de roue et nous atteignons Abeynou, puis c’est la piste où nous rencontrons Paul qui part en course. Nos places sont réservées, se sont les deux seules au fond du camping, vers la réception.
Il fait le beau dans le camping.
Nous nous installons rapidement et voilà Michel (Mick39) vient nous saluer nous discutons un instant.
Paul fait le terrassier... Tapis oblige!!!
Boisson et petits gâteaux chez nos amis avant d’aller faire le tour du propriétaire. Irons discuter avec Jacqueline et leurs amis de rencontre, ensuite avec Martine et Patrick (Patrick46).
Ce soir apéro offert par Paul dans la salle où la cheminée répand une douce chaleur.
Nous avons décidé de prendre la demi pension, donc demain matin petit déjeuner entre 7h 30 et 10h et repas de midi choisi, côte de chameau pour certains, lapin aux olives pour d’autres.
27 Janvier
Malgré les 12° ce matin l’atmosphère se réchauffe rapidement sous un soleil généreux.
Petit déjeuner en salle vers 8H30, jus d’orange, café thé, pain confiture, beurre, œuf dur et yaourt.
Chacun vaque à ses occupations, c’est journée lessive et la machine tourne toute la matinée. Paul bricole bien entendu…aide notre voisin… Parfois le repos...
Un petit tour dans le camping... La table est déjà dressée
Vers midi, après un apéro nous passons à table sous le patio.
Je vais vous faire saliver un peu. Au menu : soupe de poisson maison, toast grillés et aïoli, ensuite côte de chameau avec des frites, un petit délice et lapin aux olives avec coquillettes, apparemment très bon aussi et poire en désert.
Je vous vois déjà faire la grimace en lisant le menu pour certain seulement. Je peux vous dire qu’une côte chameau vaut largement une côte de veau même si elle lui ressemble comme sa grande sœur.
Il fait chaud, même très chaud au soleil et les relax sont les bienvenus (pour Brigitte et Gilles, pas de crainte ils ne moisissent pas !!!).
Vers 15h grande balade, bras ballants et cheveux au vent, non juste une petite brise bien agréable qui tempère l’atmosphère. Nous suivrons une grande piste au milieu de collines ocre peuplées de quelques arganiers épars, parfois récalcitrants, d’euphorbe ou encore de coussin de plantes grasse bien piquantes.
Des paysans sont au travail, labourant leurs petites parcelles avec des charrues en métal tirées par deux ânes. Les pauvres bêtes ne sont pas à la fête et sont plutôt malmenés.
Des villages perchés au milieu des cactus et de quelques terrains verdoyant où poussent quelques graminées, ponctuent notre chemin, les maisons parfois en pisé qui se confondent avec le sol.
Des biquettes qui paissent.. ou se cabrent sur les petits arganiers
Descente rapide par cette grande piste jeepable.
Ce soir encore un apéro, qui se voudra léger, encore une fois volontairement, car il ne faut pas abuser des bonnes choses, tout cela pour choisir nos plats de demain midi. Nous rencontrerons Christiane et Pierrot.
28 Janvier
La vie s’écoule tranquillement comme un long fleuve qui paresse dans la vallée. Seuls les piaillements des petits oiseaux, quasiment invisibles, le chant du coq, le gloussement des dindons et le bruissement des feuilles agitées par une douce brise, viennent troubler notre quiétude.
Le soleil est toujours présent dans un ciel immaculé bleu azur.
En fin de matinée le vent se lève rafraichissant sérieusement l’atmosphère.
Repas de midi sous le patio, avec une petite laine sur le dos. Fruits de mer aux champignons, tajine de poulet pour les uns, de chameaux pour les autres et gâteaux. Que demander de plus.
Café et chocolats chez nous aujourd’hui.
Balade en ville ….jusqu’à Abeynou, un petit passage dans la petite palmeraie qui longe l’oued à sec et retour par le village.
Thé et petits gâteaux offerts par Paul et Karaoké sous le patio, mais dès que le soleil glisse derrière la colline gla..gla… nous rentrons dans nos chaumières roulantes et ce soir chauffage, mais il fait encore 14 petits degrés….Le ciel se charge de nuages que va t-il se passer ?
Encore un apéro au coin de la cheminée qui ce soir est bienvenue et choix de nos menus pour demain. Le ciel d’un bleu marine profond est quand même constellé d’étoiles…il ne va pas faire chaud cette nuit….
29 Janvier,
La journée s’annonce morose, le ciel est plombé, la bruine commence à nos envelopper dès 8 h 30 et internet est toujours défaillant. Seules quelques brèves connexions nous permettent de récupérer nos messages et parfois de les envoyer. Alors que d’autres personnes semblent avoir plus de chance, une question de position sans doute, car même au bout d’une canne à pêcher ce n’est pas mieux pour nous. Nous avons d’ailleurs tenté de la déplacer maintes fois, mais rien n’y fait.
Vu le temps nous mangerons à l’intérieur, après l’apéritif.
Salade de tomates, keftas corse et spaghettis, brochettes de chameau et frites, bananes flambées. Encore un bon repas.
Café et chocolats chez nos amis. Vu le temps nous voyagerons dans un fauteuil…. Dans les Hautes Alpes, à la Réunion en regardant des photos. Nous pourrons voir leurs trois petits enfants qui sont adorables.
Retour dans nos foyers, le temps d’une mini accalmie. Le vent souffle en rafales et chahute nos cubes blancs tandis que la pluie s’intensifie, alors que le soleil tente de briller. Un vrai moi de mars chez nous. Le mercure ne danse plus et n’accuse que 13°.
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