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25 septembre
Donc nous ne changeons pas d'itinéraire, aviserons en cours de route si nécessaire....
Partons,comme toujours, du camping :
presque les derniers....nous n'allons pas changer une équipe qui gagne. LOL
Dés le départ notre route se faufile, en forêt, au gré du relief, en montant gaiement.On est impressionné par ces montagnes colorés formant des à pics vertigineux dans ces gorges étroites dont on ne voit pas le fond. Il a fallu pas moins de trois rivières pour creuser et sculpter ce défilé majestueux, l'Aïtone,la Tavuiella et L'onca que l'on suit patiemment sur cette petite route de montagne, heureusement peu encombrée. On survole le paysage sans jamais en voir la profondeur, mais éclairées par le soleil ces gorges se parent de reflets rosés et orangés.
Si, si, j'oubliais, mesdames chèvres et messieurs boucs gambadent sur le bitume sans se soucier des véhicules, je traverse, je saute, je retraverse et le file indienne s'allonge ainsi sur deux ou trois cent mètres.
Impressionnant, nous prenons notre mal en patience, un clic par ci, un clic par là... Mais tout le monde ne le prend pas ainsi, le chauffeur d'un fourgon s'agite sur son klaxon, peine perdu, il faut attendre la fin du troupeau pour retrouver une vitesse correcte.
Nous grimpons ainsi jusqu'à une table d'orientation où nous faisons une pause, renseignons deux cyclistes sont le GPS était défaillant. Ils sont un groupe de 47 et traverse la Corse, chacun à son rythme. Bravo Messieurs....
Encore quelques tours de roues et nous voilà au col de Vergio, le plus haut col de Corse, encore un arrêt...mais à 1477 m il fait un peu frisquet, le temps de prendre une photo du Christ sans visage ..puis de boire notre café.... comme tous les jours ou presque.
Le col de Vergio est dominé par la statue du Christ Roi, monolithe de granit rose pesant 25 tonnes, haut de 6 mètres - 9,50 m avec son socle). Cette statue monumentale est l'œuvre du sculpteur corse Noël Bonardi. Elle orne le col depuis 1984.
Une grande descente s'amorce en forêt de Valdu -Niellu, qui comme la forêt d'Aïtone située de l'autre côté du col, est une cathédrale de verdure porté par des élégants troncs des pins larico.
Puis les châtaigniers font leur apparition et avec eux les cochons qui se promènent sur la route tranquillement et les petits porcelets indisciplinés traversent sans prévenir....Nos chauffeurs sont heureusement très attentifs....Pourtant un porcelets à la broche...c'est bon. LOL.
Nous traversons Calacuccia, village tout en longueur, bâti au pied de l'immense barrière du massif du Cinto, près du lac patronyme qui semble manquer d'eau.
Dès lors se profile le merveilleux défilé de la Scala di Santa Regina.
Cet étroit sillon traverse un véritable désert de pierre . Au pieds de ces parois rocheuses déchiquetées par les éléments naturels, coule le Galo. La route étroite à souvent du mal à se frayer un passage dans les rochers et il n'est pas toujours aisé de croiser des voitures.
Mais la plupart du temps, Corses et vacanciers sont très fair-play. Surprenant, sauvage et sublime, ce paysage minéral nous surprend et nous émerveille.
Après ces émotions, le réconfort....Brigitte nous à concocté un bon repas...
Ensuite nous emprunterons encore de petites routes, presque désertes qui nous conduirons dans des collines surprenantes de la Balagne, où se nichent de nombreux petits et ravissants villages. Cette région magnifique peuplée de vergers, d'oliviers et de vigne, contemple la mer et offre de somptueux panoramas .
On se laisse glisser sur ces routes qui tournent, montent, descendent dans un paysage méditerranéen et arriverons en fin d'après midi au camping de la plage à Algajola.
Comme tous les soirs, encore un apéro offert par Anne Marie et Dominique.
26 Septembre
Une matinée cool au camping, travaux de camping-cariste. Puis une balade en ville, un petit tour en ville, à la citadelle, au bord de mer et courses à la petite supérette.
Nous préparons le repas, ainsi que Brigitte car nous avons invité Paul à manger. repas préparé à la hâte, salade de tomates, as de chance Paul n'aime pas.... foie de volaille cuisiné par Brigitte, puis escalopes de volaille, champignons à la crème.... Nous avons bien papoté et rigolé.
Vers 14h allons prendre le train pur Calvi, bêtement nous restons devant le passage comme l'on nous a indiqué... à l'heure dite le train arrive, s'arrête environ 200m avant l'endroit ou nous nous trouvons. Nous regardons donc passer le train et nous éclatons de rire...
Pas grave, Lucien prend son camping-car et nous voila en route pour Calvi où nous trouverons à se garer rapidement.
Balade le long du port et montée à la citadelle planté sur un promontoire qui avance dans le magnifique golfe en cadré de montagnes.
Il avait déjà accosté à Bastia, le voici à Calvi avec ses 333 passagers et membres d’équipage. Appartenant à la compagnie « Star Clippers », le Royal Clipper est un navire de croisière à voile mesurant 134 mètres de long pour 16 mètres de large...
Plus grand voilier jamais construit (en 2000), il embarque jusqu'à 228 personnes pour des croisières transatlantiques. Ce magnifique 5 mats est inspiré du fameux "Preussen", un voilier à cinq-mâts du XIXème siècle que l'on surnommait "La Reine des Reines de la Mer". Sa vitesse peut atteindre 17 nœuds.
Sa voilure de 5 000 m2 est composée de 42 voilesPort d'attache: La Valette (Malte)
Longueur: 134 m
Tirant d'eau: 5,60 m
Longueur de coque: 119,40 m
Un incontournable de la vie nocturne calvaise, perché sur la citadelle, dans l'ancien palais des évêques. Vue imprenable sur la mer depuis les grandes terrasses.
Après ce petit tour retour au camping, briefing pour la dernière journée de route demain et apéritif offert par Evelyne, Rodolphe, Jacqueline et Alain.
27 Septembre
Une journée de liaison pour rejoindre Bastia et oui la fin du séjour approche....hélas.
Un petit arrêt au Leclerc de l'île Rousse où nous retrouvons pas mal pas de monde.
Stationner à l'île Rousse ce matin est chose impossible, nous passons donc notre chemin.
Poursuivons ensuite dans le désert des Agriates, paysages de collines rocheuses, de vallons et des immensités couvertes de maquis méditerranéen, nous voyons là le côté montagne, la côte rocheuse et les plages de sable fin ont fait l'objet d'une superbe balade en bateau et à pied, en début de voyage, lors de notre passage à St Florent. L'océan, parfois e toile de fond agrémente ce superbe paysage.
Après le col di Vezzu la route descend jusqu'à St Florent, nous laissant de belles échappées sur la ville et le port.
A Patrimonio nous abordons les pentes du Nebbio. La ville dissémine ses maisons et sa monumentale église St Martin à flanc de colline. Celle-ci est plantée de vignes ou de vergers.
Remontée sur le col de Teghime 536m d'où nous pouvons voir d'un coté le sphinx (côté St Florent) et de l'autre la lagune Biguglia (côté Bastia). Nous somme à l'endroit le plus étroit de l'île.
Un monument commémore la libération de la Corse en 1943, les 1 et 3 octobre, les goumiers marocains renforcent les résistants et parviennent à prendre le col aux Allemands.
Dès lors s'amorce la grande descente vers Bastia.
Nous arrivons rapidement à Bastia et au camping Les Sables Rouges nos places sont réservées....Paul avait laissé sa voiture. Merci. Marie Mathilde est aussi là pur nous accueillir.
Installation rapide et nous passons à table.
Un très bon repas, que l'on nous à gentiment offert : pâtes aux gambas. c'était excellent. Elles ont été cuisinées par un chef, peut être pas étoilé, mais renommé......
Une après midi cool, comme nous n'en avons jamais passé depuis notre départ....relax au soleil.... il faisait 29°. Que demander de mieux.
28 Septembre
Un début de matinée cool...et un départ pour Bastia en train.
Fort heureusement Odile nous avait indiqué que la station d'Arinella était fermée et qu'il fallait le prendre une station plus bas à 150m, sinon je crois que nous aurions encore regardé passer le train....
6mn plus tard nous serons en ville. Balade tranquille , place St Nicolas, la rue Napoléon et enfin nous allons manger au vieux port à "Côté Marine" nus avions été très satisfait, n'avons pas eu envie de changer... Repas excellent.
Arès le repas nous rentrerons dans l'église ST jean Baptiste à la haute façade classique calée entre deux tours. A l'intérieur haute nef et peintures trompes l’œil au plafond.
Nous avons repéré..à l'odeur...un pâtisserie en passant rue des terrasses...nous y reviendrons acheter quelques douceurs.
Deux chapelles encadrent une charcuterie renommée, que Paul nous a recommandé "Epaeis". Elle est fermée. Nous visiterons donc l'Oratoire de l’immaculée-Conception dont le parvis à mosaïque de galet représente un soleil.
Les décors intérieurs sont d'une grande beauté et d'une grande richesse. Une nef unique offre des murs en boiserie dans le bas et en damas de velours de Gênes cramoisi pour le reste. La décoration de la voûte représente l'immaculée conception, le maître-autel abrite une copie de l'immaculée-conception de Murillo.
S'en suit l'oratoire de la confrérie St Roch, présent elle aussi un parvis en mosaïque de galets, plus sobre que la précédente malgré les boiseries qui courent sur les murs.
Nous flânerons en attendant que la charcuterie ouvre....nous y achèterons quelques bons produits corses, ais c n'est plus l'époque d'acheter des panses farcies, il faut attendre l'automne.
Nous reprenons le train en sens inverse et arrivons rapidement au camping.
Un peu de repos et nous tartinons.....c'est le dernier soir, en bel apéro espagnol que Marie Mathilde a immortalisé par une photo de groupe où il manque Nadia et Serge qui viennent d'apprendre la naissance de leur belle petite fille qui pèse plus de 4kg. Félicitations à ces grands parents heureux.
La soirée ne se termine pas ainsi, nous avons un repas au restaurant du camping et quel repas.
Une assiette copieuse de très bonne charcuterie, un bon civet de sanglier avec de la polenta tout cela arrosé de rosé et de rouge dessert, je ne sais plus le nom mais à base de brocciu et de citron.
Merci Paul pour ce choix judicieux, c'était excellent et trop copieux.
Demain lever bonne heure....nous embarquons pour Toulon à 8h01.
29 septembre
Tout le monde est prêt....à l'heure dite et nous partons au port après avoir salué notre organisateur bien aimé qui nous a fait découvrir son île avec passion.
Nous avons patienté tranquillement au port qui nous avons rejoint en un quart d'heure.
Pas de retard au départ, nous arriverons à 16h passées. 8h heures de mer, même sur une mer d'huile c'est un peu long et lassant.
Un peu de pagaille au débarquement, encore un peu plus dans Toulon....et nous arriverons à notre lieu d'arrêt à l'aire de Cuges les Pins où nous tournerons un peu avant de trouver notre place...
Nuit calme et tranquille.
Un voyage très agréable, varié, un tour de Corse bien orchestré par notre ami Paul, des paysages fabuleux, parfois à couper le souffle.
Un groupe agréable où la bonne entente à régné et un temps superbe, juste un peu de pluie sur la plateau de Coscione.
Que demander de plus.
Donc encore un grand merci à Paul, sans oublier Marie Mathilde et son sourire qui nous a rejoint tous les WE.
Nous vous disons donc à bientôt, au printemps 2018 à Abaynou. au camping de la Vallée.
Un grand merci à nos amis qui nous "ont tracé la route", quel plaisir de suivre sans se soucier, j'ai personnellement beaucoup apprécié.
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