• La balade continue dans les rues de Moutiers.

    Hervé le maraîcher par Swed ou Swed Oner, artiste d'Uzès où il vit encore (festival 2019).

    Swed s’intéresse rapidement aux portraits, à des portraits de gens qu’il croise de par le monde et qu’il photographie. Il commence par reproduire ses portraits sur des casquettes, parfois le portrait des futurs propriétaires, puis à partir de 2016 il commence à peindre ses portraits dans la rue. Une activité qui commence doucement, mais qui va occuper de plus en plus l’artiste.

    Voilà la photo qui lui a permis de réaliser ce portrait.

     "Comme je procède habituellement, une fois sur place je me mets en quête de mon modèle, la personne que je vais rencontrer, choisir, échanger, photographier et finir par peindre sur une façade qui m'est réservé à cet effet. A Moutiers, par chance j'arrive un jour de marché, les stands sont posés, fromagers, charcutiers, sont dans leurs cahutes. Rapidement je prends contact avec Hervé, vendeur de fruits et légumes de son état qui derrière son installation de fortune (deux tréteaux et une planche en bois, en guise de boutique), vend salades, tomates, carottes. Je tombe rapidement sous le charme de ce Monsieur d'un soixantaine d'années aux allures de savant fou et ayant déjà vécut 50 vies. Nous penons un café, le courant passe et finalement il accepte le projet et se laisse photographier. La suite, réalisation de la peinture, entre pluie et éclaircies"

    Ci-dessous, Mathieu Taupenas, alias Swed Oner, dans son atelier de la rue Sigalon, à Uzès

      

    Le Monde à l'envers de Zabou (festival 2018). Artiste Française qui vit à Londres.

    Je suis née avec un crayon dans la main”, déclare celle qui se fait surnommer Zabou. Depuis, la dessinatrice française est devenue une street artiste, remplaçant ainsi son crayon par des bombes de peinture. La jeune femme vit aujourd’hui de sa passion à Londres, où sa réputation n’est plus à faire.

     

    Elle s'inspire de l'histoire ou du lieu où elle peint. ici en l'occurrence la médiathèque, d'où le portrait de cette femme allongée dans la prairie et lisant un livre, les écouteurs sur les oreilles car école de musique tout à côté.  Les rives de toit était là semble t-il pour faire le livre, d'où, sans doute le mode à l'envers. Un portrait renversant et plein de sérénité.

    Vu du ciel (photo du livre de notre guide) 

     Le grand Héron, du collectif "la Maise"

      Ce collectif nous propose un magnifique grand héron coloré, les ailes déployées. Signe des temps, il ne vient pas de pêcher un poisson mais une canette de boisson gazeuse connue. Je prend cela pour un message écologique pour nous dire que nous détruisons la nature, notre planète, en jetant nos déchets n’importe où.

    Normalement ce mur est refait tous les ans, voici le précédent sur la feuille de notre guide. Cette maison est achetée par la mairie et vouée à la démolition. A l'intérieur les artistes peuvent peindre au gré de leur envie, mais ne se visite pas.

    Les volutes colorées d'Inert.

     

    Le Grand duc de Marthe (festival 2018), un artiste très inspiré par les rapaces.

    "La façade n'était pas évidente à appréhender avec ls présence du balcon. Ce fût un casse tête pour l'artiste du point de vue technique avec ce fameux balcon et l'étroitesse de la rue. Mais ce qui était génial c'est que les habitants et les riverains étaient très enthousiastes jour après jour à l'idée d'avoir un grand duc qui veillerait sur eux à l'avenir"


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