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Par Les Pollhuguetts le 11 Janvier 2013 à 13:23
Ce jour 18 février, c’est le départ tant attendu…..
Le portail se referme derrière nous, un dernier coucou à notre fils et belle fille qui gardent la maison et voilà l’aventure va pouvoir commencer là…. Presque au coin de la rue !!!!
Le moteur vrombit d’impatience !!! Comme nous. C’est parti !!!!
Descente par la vallée du Rhône enveloppée dans une brume légère qui adoucit les contours des collines qui baignent dans un bleu blafard. Le fleuve tranquille s’épanouit dans cette atmosphère voluptueuse.
Petit incident de parcours que nous constatons à la pause café, le chauffage s’étant arrêté involontairement durant la nuit, la soupape de sécurité du boiler à joué son rôle, donc plus d’eau dans le camping-car….
Arrêt à La Voulte où nous pourrons faire le plein sur l’aire d’Intermarché et où nous casserons la croûte.
Poursuivons notre itinéraire vers le sud toujours sous un ciel gris, un paysage sans relief et parfois quelques gouttes de pluie.
Un soleil peu vaillant fera ensuite de furtives apparitions pour disparaitre à tout jamais derrière de gros nuages inoffensifs.
Mess, coup de fil ou sms de nos amis des quatre coins de France nous souhaitant une bonne route et de bonnes vacances ont ponctué cette journée plutôt monotone.
Arrivée à Colombiers surprise nos amis Bourguignons sont là, au camping, eux aussi on été victimes d’un petit incident, la batterie cellule à rendu l’âme, mais elle fût remplacée rapidement par Narbonne accessoires. Encore une surprise nos amis Héraultais nous rejoignent ce soir.
Retrouvailles chez Jack et Barbel et premier apéro.
19 Février
Le canal du midi à Colombier
Départ 9h comme prévu, le soleil est déjà, non seulement il réchauffe l’atmosphère mais il nous fait chaud au cœur… La traversée de Colombier ressemble au parcours du combattant, déviations, travaux et routes étroites.
Ce soleil tant attendu reste derrière nous, comme pour nous faire regretter notre progression vers le sud. Que nenni !!!! il n’y arrivera pas. Voilà que la pluie semble s’en mêler…. Non juste histoire de nous faire peur.
Les bonnes habitudes perdurent, café à Coursan, après quelques courses de dernière minute.
Sur les collines les éoliennes profitent du moindre souffle pour poursuivre leur course infernale.
La végétation semble encore bien engourdie, les ceps sont squelettiques, seuls quelques arbres fruitiers en fleurs bravent les derniers frimas.
Les nuages se dispersent, le ciel s’éclaircit, le soleil réapparait et la méditerranée commence à scintiller. Vêtu de sa parure d’hiver le Canigou a bien du mal à émerger des nuages qui l’entourent.
Arrivée à La Jonquera, arrêt repas et arrêt approvisionnement…. Et oui on boit l’apéro de temps en temps.
Pour plus de tranquillité nous empruntons l’autoroute pour contourner Barcelone, nos chefs de file orchestrent cela d'une main de maitre.
Le soleil devient de plus en plus généreux, les rayons de plus en plus ardents, nous surplombons une mer d’huile aux beaux reflets d’argent et arrivons rapidement à l’aire de service de Bellvei, pour un repos bien mérité. Voici l'entrée.
20 février
Le soleil est bien présent ce matin mais la température oscille entre 4 et 5°. Brrr.
Voici Arc en Barra :
La 340 ou la A7, nous conduit tranquillement de collines boisées en collines boisées, celles-ci sont parsemées de petits villages blancs qui se nichent dans la verdure,
mais aussi de pôles industriels en pôles industriels.
Ensuite la plaine traversée est peuplée de quelques palmiers et de nombreux oliviers et en arrière plan se dessine la Sierra en dent de scie.
Arrêt repas à Vinaros, il fait très beau et relativement chaud, entre 16 et 17°, nous troquons nos pulls contre des tee-shirts…. Vous aussi je suppose !!! Ce ciel d’azur et ce magnifique soleil sont vraiment les bienvenus.
Voici le fleuve Ebre, juste avant son immense delta.
Direction Turis où nous devons retrouver l’aire de service. Abandonnant « Charlotte » (trop imprécise) nous avons préféré « Joséphine », sa voix n’est pas plus douce pour autant, mais son guidage n’est toujours pas au Top, sans doute nous avons mal programmé notre itinéraire. Mais nous sommes dans la bonne direction et sur la bonne route.
Une belle averse aussi soudaine qu’éphémère s’abat sur nous mais retrouvons le soleil quelques kilomètres plus loin.
Installation sur l’aire de service, bien délimitée, dommage que les emplacements soient si petits, on a du mal à ouvrir nos coffres. Le ciel s’empourpre, est-ce signe de beau temps ? Pourtant on nous a prédit la pluie pour demain. Inch Allah !!!
J’ajouterai juste un petit mot pour remercier ici tous les colistiers du ‘Forum des amoureux du Maroc ‘ qui nous ont souhaité un bon voyage et un bon séjour au Maroc. Donc n’oubliez pas : http://maroc-camping-car.forumactif.com/portal
21 février :
Ce matin le soleil est pâlichon, le vent c’est invité mais il fait environ 11°.
De plus en plus des paysages méditerranéens, de nombreux oliviers qui agitent leurs feuillages argentés, des citronniers et orangers mais aussi des cactus, des figuiers de barbarie et quelques vignes maigrichonnes.
Nous évoluons sur l’autovia A7 puis la A35 qui nous offre des paysages variés sous un ciel tumultueux et rageur qui déverse de temps à autre quelques larmes.
Le soleil revient même il joue à cache cache avec des nuages blancs épars, laissant de larges trouées de ciel bleu.
La 344 caracole au environ entre 600 et 700m, traversant des paysages semi désertiques où poussent quelques genêts, déjà en fleur et quelques oliviers.
Arrêt repas et courses à Jumilla, dés lors le soleil étincelle.
Surprenant « Joséphine » s’affole….elle ne connait pas la A33, elle court au milieu de nulle part parfois parallèlement à la N 344. Mais des l’arrivée sur la A 30 « Joséphine » reprend ses esprits et nous signale tous les dépassements de vitesse.
Dans cette large plaine encadrée de colline plus ou moins désertiques, poussent de nombreux arbres fruitiers et beaucoup de pêchers qui ont revêtu leur robe printanière rose bonbon.
Les collines se font de plus en plus dénudées, la végétation plus rare, les cultures moins importantes laissant présager une grande sécheresse dans la région, surtout que de nombreux et énormes bassins sont posés là pour l’irrigation.
Dès Totana, « Joséphine » nous rend un fier service et nous conduit admirablement bien à l’aire de service. Aire super, bien délimitée avec tous les services et une vue sur le village en contre bas.
Il fait un temps splendide, les tee-shirts sont nécessaires, tant la température est agréable jusqu’à 23°.
Chacun vaque à ses occupations avant de regagner son nid, car dès que le soleil se couche la température chute rapidement.
22 février
Températures clémentes et grand soleil ce matin.
Quittons Totana direction le sud, la Sierra Espona trône au dessus du village.
Le vent souffle maintenant en rafales bousculant sérieusement nos petits cubes blancs. Toujours secoués par ce vent incessant nous évoluons sur un plateau aux environs de 700m. Cà et là quelques petits villages blancs dont les maisons à étages qui s’agglutinent autour de leur église.
La sierra Maria se dresse à notre droite et fait barrage à de gros nuages blancs qui s’agrippent dangereusement sur les cimes, tandis que sur notre gauche défilent des collines boisées, nous frôlons les 1000 m d’altitude.
Les quelques arbres ou genêts qui bordent l’autovia s’agitent dans sous les sens, le soleil s’estompe et s’éclipse derrière de gros nuages gris fort menaçants et la pluie ne tarde pas à tomber.
Après le repas le vent se calme mais la pluie s’intensifie, le ciel est si bas que l’on voit à peine le bout du capot…. Traversons une zone boisée, le col culmine à 1380m et les cimes laissent entrevoir quelques plaques de neige.
Nous traversons ne zone de maisons troglodytes aux environs de Guadix, les cheminées blanches sortent des rochers.
Filtrant entre les nuages un rayon vient nous réconforter, la pluie cesse et nous arrivons à Riofrio où nous installons sur le parking, pour une nuit calme.
23 février
La nuit ne fût pas si calme que prévue, floc, floc fit la pluie sur le camping-car, par intermittence, je vous l’accorde…. Comme notre sommeil…. Ce matin hélas toujours le même ciel gris et bas qui pleure à gros sanglots.
Des oliviers à perte de vue, en rangs serrées bien parallèles mais hélas bien terne sous cette lassante grisaille. Les rios roulent une eau boueuse et rageuse, les terrains sont détrempés.
L’étroite vallée Gadalmédina est bien verdoyante sous un soleil qui tente une percée à travers des nuages qui se dispersent petit à petit.
Au niveau de Malaga la pluie à cessé de tomber, mais pour combien de temps….Juste le temps d’y croire et de fines gouttelettes perlent sur le pare brise. Décidément elle ne nous lâchera pas. Cependant nous surplombons la ville et son immense baie.
Enfin elle cesse et cette fois sera la bonne…nous longeons de loin ou de près la côte au milieu d’une haie de maisons et bâtiments blancs, plus ou moins anarchiques, de palmiers, de pins parasols, d’eucalyptus, les bonnes senteurs du Maroc commencent à nous enivrer et en arrière plan la sierra encore encapuchonnée veille.
Encore quelques kilomètres et nous voilà sortie 112 à Palomès sur le parking de Lidl, déjà pas mal de camping-cars, il est l’heure de casser la croûte.
Quelques courses et nous prenons nos billets chez Gutiérrez, pas de surprise 200€ la traversée aller retour, billet open, formulaires 17ter fait par leurs soins, cidre et cake comme d’habitude avec le sourire de l’hôtesse.
Chacun à ses occupations et comme tous les week-ends, apéro chez nos amis héraultais.
Demain c’est la traversée, nous pensons prendre le bateau rapide de 9h sur la compagnie Balearia.
24 février
Le parking est fort calme se matin, Algésiras sommeille, le port s’éveille lentement, le soleil se lève et l’horizon rougeoie.
Peu de monde au port hors mis les voitures de raid super 5, formalités et installation dans le ferry rapides.
Cette fois nous tentons de monter sur le pont, sans avoir oublié notre « mercalm ».
Le détroit est une belle piste de danse fort calme avec un ballet incessant de bateaux de toutes sortes. Traversée tranquille, point de malades.
Le rocher de Gibraltar.
L'arrivée à Ceuta
Le passage en douanes se fait très rapidement, peu de monde.
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