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Les Pans de Travassac
07 septembre,
Viste des Pans de Travassac, terre d'ardoise où l'on se laisse guider dans un cadre surprenant et unique, un mode minéral hors du commun.
Nous allons découvrir le monde des ardoisiers qui travaillent la pierre depuis le XVIIe siècle. Une balade inédite unique en Europe.
Le minéral et le végétal se mêlent ici intimement. Au loin Travassac aux toits d'ardoises.
C'est Jean François Bugeat, quatrième générations d'ardoisier qui a l'origine de l'ouverture de ce site unique en Europe.
L'histoire de la carrière
Fin du 16ème siècle : les paysans du village sont à la recherche de pierres à bâtir. Ils tombent alors sur une colline rocheuse puis sur des gisements d’ardoises qu’ils décident d'exploiter pour construire leurs maisons, mais surtout pour remplacer leurs toits de chaume. Ainsi débute la tradition ardoisière à Donzenac, petit village de caractère corrézien, et à Allassac, sa commune voisine...
Les débuts de l'exploitation
Lors de la découverte du premier gisement sur le site corrézien, l’étanchéité et la fissalité de cette roche (capacité à se fendre en fines lamelles) apparaissent évidentes.
Décision est alors prise de débuter l'exploitation commerciale de la carrière d’ardoises pour les toitures du bâti de la région.
Les ardoisiers travaillent alors sur le premier des 7 filons d’extraction séparés par 6 pans de 60 mètres de hauteur qui plongent à 140 mètres sous terre.
A l'époque ils n'avaient les moyens pour retirer l'eau qui accumulait dans les failles , donc ils changeaient de filon. Les moyens modernes, pompes et grues ont ensuite permis une autre façon d'exploiter.
Après la guerre mondiale et l'arrivée des matériaux étranger toutes les ardoisières ferment sauf celle de Travassac. L'ardoise est très imperméable et sa garantie de vie est environ 300 ans. D'ailleurs le Mont St Michel à fait appel aux ardoisiers de Travassac pour couvrir l'abbaye.
On peur voir ici les traces de l'extraction qui se fait à la main avec des explosifs spéciaux qui permet de détacher de gros blocs.
Il faut savoir qu'un ardoisier travaille environ une tonne de pierre par jour, mais seulement 20% seront utilisés en ardoises. Il faut environ 3 ans de pratique pour qu'un ardoisier soit formé.
Nous verrons les divers travaux des ardoisiers. Le rabillage : Il s'agit d'une technique qui permet de débiter les gros blocs d’ardoises en morceaux plus petits.
Le Clivage : Cette opération permet de réaliser des feuilles d’ardoises afin de provoquer l’ouverture de la pierre comme un livre.
La taille : Les feuilles d’ardoises sont ensuite taillées et percées selon deux formes traditionnelles : la carrée, utilisée en basse Corrèze et sur les départements limitrophes ; et l’ogivale, posée sur l’ensemble du Massif Central.
La technique de pose en fonction de la forme.
Tags : Corrèze, Pans de Travassac, ardoisière;
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Commentaires
Ces carrières méritent bien la visite comme nous l'avions fait avant d'aller bivouaquer à leur sommet et repartir le lendemain matin
15Ami Gilbert AhuySamedi 17 Septembre 2022 à 10:36Ah ces beaux toits d'ardoises qui me rappellent ma jeunesse bien lointaine dans la douceur angevine ! On habitait juste à côté de Trélazé ... où il me semble, il y avait des ardoisières... Encore une belle découverte tout au long de votre périple !
Bon Week-end
Gilbert
merci pour cette visite intéressante! on avait juste été sur un point de vue au dessus, grace à toi, j'ai découvert le bas! gros bisous Huguette. cathy
Merci pour cet article.En Corse surtout dans le Nord le travail de la pierre schisteuse qui donne les lauzes est toujours d'actualité.il existe des aides publiques pour conserver cette particularité sur les maisons, dans notre île.
Bonne fin de semaine
c'est ainsi que les hommes ont modifié leur habitat, se servant de leur savoir faire, de la nature ils se sont fait une alliée !
le seul ennui est que la rapidité d'usage entraîne un déséquilibre et la nature s'épuise ...
il nous faut ralentir notre train pour mieux continuer ...
amitié .
Il en faut de la patience et du doigté pour arriver à faire ce genre de travail!
Merci pour ces vidéos bien "parlantes"!
Bises de Mireille du Sablon
Ils sont un sacré savoir faire que j'admire beaucoup. J'aimerai les voir faire un jour (j'ai déjà vu poser des ardoises sur les toits uniquement). Merci pour la découverte de ce site. Bisous et une bonne journée
On a visité ce site il y a longtemps et il n'était pas aussi bien aménagé, mais était très intéressant.
Bises
Une visite ! Je suis baba d'admiration devant les hommes de métier moi qui ai deux mains gauches !
J'ai visité une ardoisière dans nos Ardennes il y a pas mal d'années...
Bonne fin de semaine.
Bonsoir il y a encore des gens courageux comme par le passé heureusement rien ne se perd .
Bonne soirée Bisou
bonsoir ma belle ,magnifiques vidéos , il ne doit plus en avoir guère des ardoisiers , bien que la matinée fut dans la grisaille , l'après-midi a été ensoleillé et sur le soir quelques gouttes de pluie , pas assez pour m'empêcher de sortir le chien , bonne soirée , bisous
Voilà une visite qui doit être passionnante, ça m'aurait beaucoup intéressée. Ce travail ne doit pas être facile malgré tout !
Belle soirée, des bisous.
CathyC'est une belle profession en tout cas.. on ne s'imagine pas le travail... merci pour ce reportage intéressant Huguette; bonne soirée gros bisous
bonsoir Huguette , un bien belle découverte pour nous et en prime ce travail de l'ardoise waouh merci pour les photos et vidéos j'aime +++ bisous belle soirée a+
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Un travail que je ne connaissais pas. Je ne me suis d'ailleurs jamais posé la question de savoir qui et comment produisait l'ardoise.
En Bretagne, j'ai pu en ramasser.
Bisous et douce soirée
Lavandine