10 août,

La journée s'annonce ensoleillée et chaude nous filons donc sur Ajonc pour le départ de notre petite randonnée. Rando facile dans la Vallée Verte, au coeur du Massif du Chablais, elle est un but idéal pour des vieux randonneurs comme nous.

Miribel  veut dire "belle vue" le non n'est pas usurpé.

C'est une petite route  qui se tortille au gré du relief qui nous conduit à destination après avoir traversé une belle forêt, suivi d'un alpage accueillant. Nous pouvons apprécier la tranquillité du lieu même s'il y a un peu de monde, le terrain de jeu est immense.

C'est tout là-haut que nous allons monter.... par une sentier bien tracé.

Ces dames et demoiselles semblent bien fatiguées....elles ont leur abreuvoir tout proche.

De beaux chardons et un petit papillon qui butine. Il repère les fleurs en vol et il déroule sa trompe pour aspirer le nectar.

Il a de la concurrence.

Lentement, mais surement nous progressons, Ajonc s'éloigne, au loin à gauche Le Môle culminant à 1863m, port d'entrée du Chablais.

Nous arrivons aux stations du chemin de croix, patrimoine religieux surprenant.

En 1774, la Pointe de Miribel reçu une croix de chêne. Dès lors, on venait en pèlerinage de toutes les paroisses voisines. A la révolution, cette croix fût abattue. En 1808, après un vœu formulé lors de la campagne de Russie, Joseph-Marie Félisaz, paysan de Villard, surnommé MITON, tailla sur place dix sept colonnes dans des blocs de marbre rouge qu'on lui apporta. Chaque colonne composant le calvaire de Miribel est surmontée d'une croix de fer. À la pointe, une statue de la vierge Marie. Encore aujourd'hui, de nombreux pèlerins cheminent sur cet itinéraire lors de fêtes solennelles.

Pour tout salaire Miton demanda que lui soient portés ses repas. Suite à l'usure du temps, le calvaire fut restauré par un sculpteur amateur et passionné; tandis que la croix n° 14 a été entièrement refaite en  1997.

Ces dix sept colonnes nous conduiront à la statue de la Vierge qui trône au sommet.

Peu avant le sommet le sentier se fait rocailleux, mais il ne présente pas vraiment de difficultés, quelques fleurs s'y cachent encore malgré la saison bien avancée.

Un 360° spectaculaire s'offre à nous nous laissant admiratif, du Jura en passant par le Léman, le chablais avec son pic mythique le Roc d'enfer,  le Massif du Mont Blanc où trône "Le Gros" comme on l'appelle souvent, à la chaine Aravis avec bien entendu la Pointe Percée. Tout n'est que montagne à vache ou sommets impressionnants plus ou moins près, et plus ou moins hauts. Nous en avons gravi pas mal, de ceux qui nous entourent, y compris le Mont Blanc. Maintenant tout n'est plus que souvenirs et rêves.

Le petit sommet central n'est autre que le Mont Forchat que j'ai décris : ICI

Les Crêtes d'Hirmentaz, juste au dessus du col de Terramont qui ont  été notre terrain de jeu en hiver.

Un peu de repos au sommet 1581m.

Le Jura et le Léman dans le lointain derrière ces magnifiques épilobes.

Nous allons descendre sur la petite plateforme pour notre casse croûte.

Le Mont Blanc, désolée les photos ne sont pas très nettes.

Nous descendons par le même itinéraire. Première croix avec le panneau qui honore ce Monsieur.

Deux fontaines, la première vers des chalets d'alpage, abreuvoir pour les animaux, la deuxième dans  Villard.