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D'Essaouira à Marrakech
30 mars
Journée de liaison pour rejoindre Marrakech et retrouver nos amis Danièle et Jean Michel qui viennent nous rejoindre.
Nous quittons Essaouira sous le soleil, pas mal de voitures de gazelles devant les hôtels, d'autres ont pris la route comme le Team 138 qui vient de nous dépasser.
Une page de tournée, c'est l'après Rallye, à chacune sa conclusion, son bonheur ou sa déception, mais la vie va reprendre son cours normal. Mais elles ont vécu une belle aventure même si ce fût parfois très difficile. Encore bravo à toutes les participantes.
Notre quatre voies, très agréable court sur un plateau vallonnée au milieu de champs de céréales plantés de magnifiques arganiers.
Dans le lointain l'atlas profile ses nombreuses pointes enneigées.
Les arganiers ont disparus laissant la place aux grands champs de céréales et à quelques oliviers. Notre belle quatre voies s'arrête à Chichaoua, mais les lampadaires sont toujours là.
Arrêt pour le repas de midi sur le parking de Marjane, repas à la pizzeria et quelques courses.
Nous retrouvons sans difficultés le parking de l'aéroport où nous coucherons d'ailleurs ce soir car nos amis arrivent tardivement. Rouler la nuit n'est une bonne solution au Maroc.
L'entrée de la Ménara.
L'Atlas est vraiment très enneigé, peut être devrons nous modifier le programme. Inch Allah.
L'aéroport.
Nous retrouverons Gudrun et France en attente d'enregistrement, leur avion est retardé d'une heure. L'occasion de passer quelques heures agréables ensemble.
L'aéroport By night.
Danièle et Jean Michel arriverons comme prévu vers 22H 30, juste le temps de passer en douane et de récupérer leurs bagages. Nous bavarderons de bons moments avant de nous coucher.
31 mars
La nuit fût assez calme et tout le monde à bien dormi.
Petit déjeuner tranquille puis change à l’aéroport et enfin en route pour l’Ourika Camp.
Je ne sais si Joséphine devient un peu fantaisiste ou si les point GPS du guide dont faux mais nous avons bien du mal à trouver notre route. Nous téléphonons même au camping pour avoir leurs coordonnées et nous voilà arrivés à bon port.
L’accueil est agréable, Jérôme n’est pas là. Installation après les services.
Puis chacun vaque à ses occupations, pour moi c’est lavage….
Nous prenons notre repas dehors tranquillement. Puis en route pour Marrakech, mais en bus, la conduite étant sportive…
Marrakech, ville impériale majestueuse, nommée la « perle du sud », enserrée dans ces remparts mythiques, renferme une grande médina fortement animée.
Après midi c’est en bus que nous irons en ville faire un tour sur la place Jemaa el Fna, ce lieu si typique et animé que l’on ne trouve qu’ici. Sa mythique Koutoubia.
Calèches, vendeurs de jus d'orange, charmeurs de serpents, conteurs en tout genre, porteurs d’eau s’y pressent, ces derniers ont de sérieuses allures de folklore à touristes.
La place s'anime petit à petit.
Il fait relativement chaud, glaces et boissons seront les bienvenues.
Flânerie dans le souk, au gré des passages couverts laissant à peine filtrer la lumière.
Nous sommes encore pas mal sollicités, mais avec bien moins d’insistance que par le passé. Un sourire, un refus poli ou un non merci suffisent parfois à décourager. Nous nous laisserons entraîner vers les teinturiers, quelques explications rapides et passage direct à la vente. Malgré le « vous n’êtes pas obligé » il sera fortement vexé devant notre refus.
Par contre la fabrication des manches en bois pour brochettes nous a beaucoup plu et avons trouvé ces personnes fort aimables et les avons remercié comme il se doit, surtout que l’on a eu notre petit cadeau.
Avant la tombée de la nuit des dizaines d’étals se positionnent rapidement sur cette immense place, dévoilant la face cachée. Chacun porte son nom ou son numéro et là vous pouvez y manger tout ce dont vous avez envie, des volutes de fumées commencent à chatouiller nos narines.
Ils sont tous là, en blouse blanche, jonglant un peu dans toutes les langues, à l’affût des clients pour ce repas en plein air. Même les vendeurs d’escargots sont à pieds d’œuvre. Malgré tout cela nous irons manger vers la Koutoubia, un plat, vite fait avant de prendre le bus 25.
Beaucoup de monde déjà installés nous serons donc au fond et passage pris d’assaut. Discussion avec un jeune qui est en fac de Français, mais qui ne connait pas le camping. Comment savoir où nous devons descendre et surtout comment le signaler ? Nous risquons de nous retrouver dans la vallée de l’Ourika…. Fou rire général. Tant bien que mal nous avançons dans l’aller après quelques arrêts. Mais savez-vous comment vous devez faire ? Et bien il suffit de donner de petits coups de poing sur la tôle et le tour est joué, le bus s’arrête et nous voilà juste au camping.
Soirée calme, TV, mots croisés ou encore internet….
01 avril
L’expérience précédente en camping-car n’ayant pas été concluante nous avons décidé, avec nos amis, de louer une voiture pour visiter la vallée de l’Ourika et monter à Oukaïmeden. Dominée par le massif du Toubkal et de l’Oukaïmeden, cette vallée, qui s’engouffre dans le Haut Atlas, est un havre de fraîcheur très fréquenté par les Marrakchis, à éviter le week-end. Elle prend parfois des allures alpestres.
Nous roulons dans une vallée verdoyante, d’abord dans les vergers de la plaine d’Haouz avec les cimes se dessinant dans le ciel. Notre route flirte ensuite avec l’oued Ourika qui dévale en torrent. Peupliers blancs, saules pleureurs, figuiers de barbarie, petits douars s’accrochant hardiment à la montagne, forment une belle carte postale.
Ensuite nous serons séduits par une multitude de petits restaurants au fil de l’eau, restaurants que l’on atteint par un petit pont en bois ou encore pont Népalais. C’est l’enchantement d’une eau limpide qui court sur les rochers, se faufile entre de petites prairies verdoyantes à souhait.
Poursuivant notre route nous arriverons à Sitti Fatma, terminus de la route goudronnée, village qui s’étire tout le long de l’oued, tout est fait pour se garer, les gardiens veillent au grain. De là, la randonnée la plus prisée étant les sept cascades.
Nous serons pris en charge par Youssef qui a sa carte de guide, mais dont le tarif nous parait trop élevé, après discussion il accepte de baisser. Nous traversons donc le pont et suivons notre guide… Une belle eau cristalline sautille au milieu des rochers, ce torrent glacé serpente à travers de gros noyers, sans doute centenaires.
Nous cheminons tranquillement et parfois escaladons quelques rochers, des gargotes proposent des boissons tenues au frais dans des « réfrigérateurs berbères ».
Nous voici donc à la première cascade qui tombe dans une belle vasque profonde. Mais Youssef se gardera bien de dire que c’est la première.
Mais malgré tout la vue est imprenable sur le massif de l’Yaghour et le village. Nous ferons une toute petite boucle après avoir grimpé à une échelle, posée là par un chibani pour gagner quelques dirhams, mais passerons tour de même près des boutiques.
Une pause bien méritée.
Nous cheminons tranquillement...
Encore un frigidaire berbère...
Notre guide nous conseillera un petit restaurant aux tajines berbères, soit disant plus authentiques et moins chères.
En réalité il n’en est rien… je crois vraiment qu’il nous a vu venir et, comme des bleus, nous nous sommes fait avoir. Cependant note tajine fut quand même excellent, nous avons eu quelques notes de musique....
Encore un petit pont avant d'atteindre le torrent et ses guinguettes.
Mais nous aurons sans doute l’occasion d’y revenir et ne manquerons pas de lui faire la remarque si l’occasion se présente, peut être même irons nous au bureau des guides….pour plus de sécurité.
Retour par la même route bien entendu, mais à Aghbalou nous poursuivons vers Oukaïmeden, la route s’élève rapidement d’abord dans les figuiers, les pommiers et les oliviers, de nombreux villages en pisé se fondent a ce paysage coloré.
Tous ces lacets font prendre rapidement de l’altitude au milieu des cultures en terrasses ou les céréales forment un vrai patchwork de vert ou se mêle une terre rouge.
De belles échappées laissent entrevoir la belle plaine du Haouz. Suivent des gorges d’un rouge profond, des éboulis et des bergeries puis un petit lac ou se reflètent les sommets environnants, nous voici donc à la station de ski à 2600m d’altitude.
Peu de neige, pas de remonte pente en fonction, seuls quelques skieurs tentent leur chance dur des plaques de neige.
Le magasin de ski...dans la nature...
La station.
Durant la descente les terrasse nous semblent encore plus belles, les villages encore plus colorés.
Il ne reste plus qu’à faire le chemin en sens inverse, nous tenterons un autre itinéraire, une petite variante très plaisante, aux paysages fabuleux et contrastés, en coupant directement sur Tahanaoute.
En peu de temps seront sur la R 203, plus de secret pour nous, nous suivrons le canal qui nous permettra d’emprunter la P2017 qui nous conduira au camping.
Une journée bien rempli avec des images plein les yeux.
Diapo vallée Ourika et Oukaïmeden
02 Avril
Denis et Françoise sont à l'Ourika depuis hier au soir, nous pourrons discuter quelques instants avec eux avant notre départ.
Le ciel commence à déverser quelques larmes rapidement. Claudie nous confirme que sur Ouarzazate il ne pleut pas. Nous changeons de cap et partons donc plus au sud.
Cette pluie tenace et parfois assez forte ne nous lâchera qu'en montant le col du Tichkat où la neige fait son apparition. Elle ne tient pas sur la route mais commence à blanchir les bas côtés. Elle nous poursuivra même en bourrasques dans la descente.
Dommage car les paysages sur cette route sont splendides mais la vue est vraiment bouchée...
C'est de saison....
Nous évitons Télouet à cause de ce temps qui nous perturbe et nous contrarie.
Arrivée dans la vallée le ciel s’éclaircit, du bleu apparaît et la pluie cesse. Ouf !!! Voilà une bonne chose.
Direction Aït Ben Haddou que nos amis ne connaissent pas. Cependant le soleil a disparu et le ksar est un peu terne, le vent souffle et il fait relativement froid. Passage sur les sacs de sable pour la traversée de l'oued et retour par le pont.
Installation au camping la Casbah du Jardin. Accueil sympathique, repas correct, camping-car bas s’abstenir.... le pot d'échappement touche.... Une autre entrée est prévue.... Inch Allah !!
Ce soir au menu couscous de poulet et oranges à la cannelle que nous dégusterons confortablement installées près de la cheminée. Musique orientale en prime.
03 Avril
La piscine de la casbah du Jardin.
Aït Benhaddou Télouet Tamdaght sous le soleil et le grand vent..... et des températures très fraîches....mais il est vrai que nous étions en altitude.
Voilà le départ....le petit pont
Je n'ai pas assez de mots pour vous décrire les fabuleux paysages que nous rencontrons, les voici plutôt en image.
Le souk à Telouet.
Repas à Télouet, au Palace de Telouet, pas un grand souvenir d'autant plus qu'il fait froid, chacun se réchauffe les mains comme il peut.....système D
La casbah du Glaoui, seules quelques salles sont encore en état....Jusqu'à quand ?
Installation au camping Casbah Defat, là aussi camping-car bas s'abstenir.... on touche aussi. Accueil sympathique.
Magnifiques vues de notre circuit
04 Avril
Le beau temps est revenu, pas le moindre souffle un vrai plaisir aujourd'hui.
Une dernière photo d'Aït Benhhaddou sous le soleil avec en arrière plan l'Atlas enneigé, une vrai carte postale.
Arrêt courses à Ouarzazate et repas au bord du lac, dehors bien entendu et qui plus est sous le store, tant il fait chaud. Quelle différence avec hier !!!
Arrêt à Skoura au camping Amridil, camping rustique mais propre, très bon accueil, peu de monde, cela ressemble fort à une fin de saison....
Une grande marche dans la palmeraie ou plutôt au milieu des oliviers.
Nous errons au gré des sentiers avec nos amis, tournons ici, puis là et enfin sommes un peu désorientés. Peu importe.... Nous prenons plaisir à déambuler, souvent à l'ombre, dans ce lieu calme avec pour seul bruit le gazouillis des oiseaux. Là une casbah délabrée,
là une "fabrique de moelons"
là une autre casbah habitée et restaurée,
là un âne..
Après deux heures de marche nous retrouvons le lit asséché de l'oued que nous remontons.
Il fait si chaud que la casbah Amridil nous tend les bras pour un rafraîchissement bien mérité, lieu plaisant et agréable où nous sommes très bien accueillis.
Plus que quelques centaines de mètres et nous revoilà au point de départ.
05 Avril
Depuis El Kelaa M’Gouna nous entrons dans la vallée au parfum envoûtant, la merveilleuse vallée des roses, vallée magique encore préservée du tourisme de masse. Des les premiers lacets une vieille casbah secrète se blotti au fond de la vallée.
Les village se fondent dans le paysage.
Tout le long de notre route un dégradé de roses, d’ocre ou de rouge tanche avec le vert intense des cultures ou des arbres fruitiers.
L’oued M’Goun court gentiment dans son écharpe verte.
La montagne présente par endroit d’étranges reliefs que l’on peut parfois comparer à des figurines Égyptiennes, elle ondule parfois comme des vagues en faisant ainsi un lieu majestueux que l’on ne cesse d’admirer. Chaque virage ménage son lot de curiosité naturelle.
Arrivée à Bou Tharar ou Tamaloute (la petite ombre) le village surplombe l'oued où les femmes viennent laver leur linge.
Un petit arrêt à la Casbah Tamaloute nous permet de commander notre repas mais aussi d'apprendre qu'un peu plus haut à Aït Daoud, avant la fin du goudron, se tient un souk berbère.
Nous décidons donc de poursuivre et d'avaler les 18kms qui nous séparent. Des paysages de montagnes arides se présentent à nous, paysages parfois parcourus par de nombreuses pistes.
Nous irons jusqu'à la fin du goudron, c'est là que l'instituteur nous expliquera où se tient le souk.
Une rencontre inattendue...
Encore un village qui se confond avec le sol.
Un souk traditionnel, à l'entrée, des ânes y attendent leurs maîtres venus des douars alentours.
Un premier fourgon nous surprend, il est immatriculé 34 (Hérault) nous voyons une dame entrain de siroter un thé, devinez où elle habite et bien à Lunas... Le monde est petit, Lunas est un petit village situé prés du hameau où vivait ma maman. Elle est là depuis 4 mois vraisemblablement dans la famille de son mari.
Voilà l'entrée.
Un tour dans le souk et nous voilà presque des extra terrestres.... hors mi cette dame que nous venons de rencontrer pas un seul touriste dans ce lieu. Les photos seront plus parlants que les mots.
Après cette immersion dans un autre siècle nous rebrousserons chemin
pour nous installer sur la terrasse du Tamaloute pour prendre notre repas, à l'ombre de la tonnelle avec une vue exceptionnelle.
Le repas sera excellent.
Nous retrouverons le patron, que nous avions connu lors de notre précédent passage, il nous offrira le thé.
Il est très chaleureux et connait un peu la France pour y avoir passé plus d'un mois, il y a quelques années. Fou rire garanti quand il raconte ses petites anecdotes et notamment ce qui l'a le plus surpris en arrivant chez nous c'est une manifestation contre notre ancien président et les jupes courtes des petites parisiennes.
Après le repas nous redescendons la vallée pour reprendre un peu plus loin celle des gorges de Dadés avec au camping Auberge Aït Oudimar, rencontre avec un accompagnateur Orcada, super sympa et de plus colistier sur notre forum et qui nous avait invité à prendre l'apéritif avec le groupe. Nous ne pouvons pas laisser nos amis en plus j'avais prévu un cocktail au Mahia.
06 Avril
Nous longeons toujours le Dadés qui court en fond de vallée puis dans des gorges majestueuses, des paysages splendides où les constructions en pisé prennent les teintes de roches environnantes. Nous prenons rapidement de l’altitude en une brève et vertigineuse montée en lacets extrêmement serrés, dominons cette belle vallée où le soleil joue aux ombres chinoises.
L’arrêt est inévitable pour immortaliser ces vues extraordinaires qui viennent de défiler sous nos yeux ébahis.
Après ce gorges très étroites notre route descend doucement jusqu’au lit de l’oued avant d’atteindre le défilé d’Imdiazen aux parois verticales laissant tout juste passer l’oued et la route.
On atteint ensuite le village, village aux toits plats, posé là dans un coin fertile où bouleaux et champs de blé font à nouveau leur apparition, généreusement arrosés par l’oued qui sautille de pierre en pierre. Dans ce paysages bucoliques beaucoup de femmes dans les champs ou en va et vient permanent ployant sous leur lourd fardeau.
C’est encore en lacets serrés que nous grimperons à l’assaut de ces montagnes dénudées en suivant leur flanc, jusqu’au col de la tortue (nous ne verrons pas cette particularité géologique que nous avons pourtant cherché en scrutant minutieusement le paysage).
Dans ce paysage grandiose, désolé où l’oued a taillé profondément ces montagnes pelées formant ainsi de spectaculaires méandres où se niche un peu de végétation.
Le site est grandiose, la route très étroite nous conduit à nouveau à hauteur d’oued et d'un petit village enfin on atteint Msemrir, village isolé, où le goudron s’arrête… et nous aussi pour faire un demi tour.
Encore une fois nous voyons l’envers du décor nous offrant encore de magnifiques point de vues un peu différent mais tout autant grandioses.
Retour à la nationale pour une liaison vers Goulmima avec un arrêt repas au milieu de nulle part. Il est vrai que nous occultons les gorges de Todra pourtant magnifiques, nos amis les connaissent, du moins dans la première partie, mais ensuite sommes un peu limités par le temps, ils ont un avion à prendre le 10 avril.
Installation au camping de Tamaris chez Michèle où nous sommes toujours très bien accueillis. Ce soir nous levons ensemble le verre de l’amitié.
Nous avons encore rencontré des colistiers sympathiques, je ne me souviens plus de leur pseudo, je m’en excuse.
07 Avril
Journée de jonction mais très agréable tout de même. Nous saluons Michèle et Fati et prenons la direction de Tadighoust dans un paysage désertique, suivant l’oued Ghéris à sec en ce moment.
Le Village et sa palmeraie sont loin du tumulte de la ville et de l’agitation touristique, baignant dans une tranquillité absolue.
Notre route flirte avec l'oued et son cordon de verdure.
Au-delà persiste un paysage de moyennes montagnes quasi désertiques où paissent malgré tout des troupeaux de caprins et des gorges profondes avec de hautes falaises. Rencontre avec des nomades qui changent de lieu quelques tentes rapiécées sont parfois visibles.
A Amelago, virage à droite, dès Imiter
les gorges rougeoyantes du Ghéris se resserrent, la route étroite se faufile entre maisons et rochers.
Puis elles s’évaseront progressivement laissant entrevoir peupliers blancs et petits lopins cultivés.
Rencontre avec une mamie, courbée par ans mais aussi les lourds fardeaux qu’elle transporte encore à son âge. Difficile d’engager la conversation mais nous comprenant que moyennant quelques dirhams nous pouvons la photographier. Nous n’hésitons pas, elle se prête au jeu, nous lui offrirons en plus quelques gâteaux. Elle parait très satisfaite.
La route flirte encore avec des villages sans nom avec Assoul. Nous évoluerons ensuite sur un immense plateau laissant une étrange sensation de solitude.
Juste avant le modeste village d’Aït Hani nous bifurquerons sur Agoudal. Toujours des lieux désertiques et colorés avec un ruban de verdure qui longe l’oued. De grands lacets nous conduirons rapidement vers le Tizi Thirhouzine à 2700m d’altitude qui nous fera basculer sur le versant opposé où nous arriverons à Agoudal, régions de hauts plateaux isolés habités par des berbères. Des lors notre route suivra une large écharpe cultivée pratiquement jusqu’à Imichil, haute vallée de l’Assif Melloul à près de 2000m d’altitude.
Les enfants nous saluent.
L'arrivée sur Imichil est imminente.
Imichil.
Installation à l’auberge Tilsite au bord du lac du même nom, lac de la fiancée.
La légende dit que deux amoureux voulant se marier furent empêchés par leur famille appartenant à des tribus rivales. Leurs larmes furent si importantes qu’elles formèrent deux lacs celui de Tilsite lac de la fiancée et de Tilsit, lac rond, située à environ 9Kms, lac du fiancé. Cette légende donne lieu, tous les ans en septembre, à un grand moussem où jeunes gens et jeunes filles viennent consacrer leur union.
C'est avec beaucoup de plaisir que je retrouve Malika, qui me reconnait. Grandes embrassades et plaisir partagé. Elle a eu bien des soucis de santé. Un sourire, un regard et nous nous comprenons, sans mot dire, mais elle parait toujours aussi triste.
Accueil chaleureux, thé, gâteaux et cacahuètes. Ce soir au menu harrira, tajine de poulet, yaourt et fruits.
Quatre motards Suisse sont là aussi.
Malika nous demande l'heure du petit déjeuner... elle viendra nous amener des galettes. Quelle gentillesse. Jamais je ne l'oublierai.
08 Avril
Toc toc, 8h c'est 8h dit -elle. C'est Malika qui vient nous apporter crêpes chaudes et galettes. Quelle amabilité. Même sans mot dire il y a une vrai complicité entre nous.
Il fait grand beau et chaud, ce matin même à cette altitude, une grande sérénité règne dans ce lieu calme au bord du lac.. le lieu est superbe.
Nous allons payer notre note et Malika ne nous compte que le tajine. Nous lui laisserons, malgré elle, un pourboire, bien mérité d’ailleurs.
Nous bavarderons, en quelques mots elle nous raconteras sa triste vie, sans ce plaindre. Mais elle est quand même bien ici, dans le village de sa maman.
La séparation est bien difficile, son étreinte en dit long, ses yeux se remplissent de larmes qui perlent sur ses joues. Inéluctablement les miennes roulent aussi. Puis son sourire revient...
On échange nos numéros de téléphone, elle nous prodigue de nombreux conseils pour la mauvaise route qui nous attend. Je lui promets que je l’appellerais en arrivant à Ouzoud ce soir puisque c'est notre point de chute.
Journée saga africa, pire que ce que nous pensions.....
Nous connaissions la route mais il est vrai qu'ici le mauvais temps sévit dégradant petite à petit ce goudron parfois si mince. La montée au col se fait dans difficultés, l'on peut y admirer ces montagnes et ces vallées parfois un peu cultivées. mais avec l'altitude la vie est rude ici.
Ce ruban gris fort étroit serpente à flanc de montagne, sujet à vertige s'abstenir, sur plus de 500m aucune visibilité et surtout pas de possibilité de croisement.
Alors on prie Allah et on joue du klaxon. Mais ici il y a si peu de circulation que ce n'est pas trop gênant. Mais parfois lors des fortes pluies ou la fonte de la neige l'eau prend, sans doute, la route, pour son lit et les dégradations sont importantes. Il faut donc que le chauffeur soit très attentif. Mais les paysages sont fabuleux.
Ensuite la vallée s'élargie, notre vitesse augmente un peu, des paysages alpestres se profilent, conifères ou encore chênes. Nous côtoyons l'oued de près, ses petits champs cultivés et ses quelques arbres fruitiers en fleurs, quelques troupeaux vagabondent, mais ici il y a de quoi manger.
Quelques maisons se nichent dans ce lieu à la fois sauvage et austère mais si beau, maisons isolées, non électrifiées, panneaux solaires sur les toits.
Ou alors un troupeau y vagabonde.
On peut aussi trouver ceci...... parfois difficile de juger la profondeur...
Nous passons deux petits cols au milieu des conifères, puis s'amorce la descente sur El Ksiba, la terre devient rouge et offre avec le vert des cultures un tableau saisissant. Mais hélas elle a parfois dévalé les pentes lors de pluies et des résidus restent sur la route la transformant parfois en piste, fort heureusement sur de courtes distances.
Nous craignons le pont à traverser mais il a été refait. Là longue hésitation car le départ ne semble pas évident. Pourtant nous n'allons pas monter sur El ksiba nous préférons poursuivre, à gauche pour rejoindre le lac Ben el Ouidane. Nous avions déjà emprunté cette route sans nous laisser de mauvais souvenirs. Dès les premiers kilomètres c'est déjà la galère, elle se transforme par intermittence en piste délabrée. Des travaux, une tranchée ou coule une eau limpide nous semble presque infranchissable, c'est sans compter sur les ouvriers de bonne volonté qui travaillent là. Ils mettent des pierres pour notre passage et nous guide aimablement. Ouf un premier obstacle franchi.... au suivant !!!
La route se dégrade de plus en plus, il faut jongler avec les trous, impossible de tous les éviter mais aussi avec les bords rongés par les intempéries. Aïe Aîe le chauffeur fatigue.... Peu de place pour stationner pour le repas, mais les paysages sont magnifiques sur ce sol rouge s'épanouissent des champs de céréales dont le vert tendre est du plus bel effet.
Les paysages changent, les près sont fleuris...
Cultures en terrasses s'invitent...
La vue sur le lac Bin el Idouane est magnifique, mais la luminosité n'est pas au top en cette fin d'après midi, par contre la route s'améliore dès que nous retrouvons la R304. Ouf voilà une bonne chose... Inscrit dans un cadre de montagne cette immense retenue a des rives extrêmement sinueuses, mais en pente douce. Ses innombrables petits îlots et promontoires en font un cadre agréable et généreux.
Notre petite route passe sur ce barrage voûte construit sur l'oued, se faufile ensuite au milieu des amandiers qui ont troqué leurs belles robes roses pour la verte, différente mais tout aussi agréable.
Azilal est de venu un beau village aux rues pavées, quel changement avec nos derniers passages où l'on pataugeait dans la boue. C'est un lieu de départ de randonnées surtout pour le M'goun.
Encore quelques virages et quelques tours de roues et nous voici à Ouzoud.
Installation au camping Zébra, un superbe camping aux portes d'Ouzoud, un camping impeccable, fleuri et arboré.
Il fait si chaud ce soir que nous prendrons notre dîner dehors après un bon apéro pour nous rafraîchir.
Je préviens Malika de notre arrivée, la voilà rassurée.
09 Avril
Encore une belle journée bien chaude…. Nous descendons donc jusqu’au parking des cascades en cc. Quelle surprise une grande esplanade, l’ancien parking se transforme en jardins, place et escaliers.
La descente au cascades est aseptisée…. Boulevard.. et escaliers carrelés, point de vues aménagés… C’est le grand luxe.
Elle se déroule dans un cadre luxuriant, une végétation exubérante de figuiers et d’oliviers à l’ombre desquels petites boutiques et petits café et restaurants invitent à la pause thé à la menthe ou restauration marocaine.
Les singes magot jouent, sautent, se balancent comme des enfants insouciants, peu craintifs ils se laissent facilement approcher.
Peu de monde en cette matinée, nous prenons nos photos tranquillement, mais la luminosité n’est pas au top…. Étonnantes chutes d’eau de plus de 100m, curiosité naturelle grandiose de l'Atlas, où l’impétueux Ouzoud dévale la falaise rouge en de belles cascades qui s’effilochent de façon spectaculaire et rebondissent en éclaboussant dans une magnifique vasque, avec un fracas de fin du monde.
Le « Titanic » n’est plus là, mais les bacs artisanaux et colorés, maniés à la force du poignet donc à la rame, nous font toujours traverser et nous conduisent aux pieds de la cascade….juste pour nous faire prendre un mini douche…
Une fois de l’autre côté nous remontons un peu avant de trouver des petites guinguettes, nous y prendrons un thé à la menthe avec cette belle carte postale en toile de fond, nous ne pouvons que contempler ces magnifiques chutes…. Spectacle fascinant.
Jean Michel est un pro du service….
Cette rive nous offre un sentier étroit à flanc de colline parmi les cognassiers, les figuiers et les grenadiers.
Parvenus au sommet, sous les oliviers une dernière vue sur les cascades s'impose.
Deux petits ponts aménagé sur l'ouzoud nous permet de le traverser.
Du haut la vue sur le gouffre est très impressionnante. Au bord de celui-ci, enfoui dans une petit cabanon tourne un petit moulin, qui moud des lentilles pour la soupe. Moyennant quelques dirhams, le meunier, un vieux Monsieur, nous pourrons le photographier.
Retour vers le parking où nous trouverons de beaux légumes et des fraises.
Notre repas de midi était réservé au Zébra, super camping très accueillant, au menu tajine du zébra pour tout le monde, servi en tajine individuelles, bœuf au miel, raisins et pommes rissolées, un vrai délice, auparavant on nous a servi gracieusement une petite salade marocaine. Une halte à recommander.
Nous devons hélas poursuivre notre route jusquà Marrakech, nos mais prennent "leur envol" demain après midi.
Passage par la ville de Tanant où vraisemblablement il y a eu le souk hebdomadaire, la vue, splendide, embrasse les Djebels Ghatz et Aourki encore enneigés.Poursuivant notre circuit, passons sous la porte de Demmate pour atteindre le Pont naturel d'Imi N Ifri, fruit d'une lente érosion de l'oued Masseur dans le calcaire.
Cette magnifique arche de pierre est une véritable merveille de la nature. Haut de 100m et large de 50, il enjambe les parois formant une grande voûte couverte de stalactites et peuplées d'oiseaux.
Sur les parois sont sculptés, chacun peut y voir des formes en fonction de son imagination.. Sous de pont tombent des nombreuses gouttes d'eau, nous plongeant dans une atmosphère plus ou moins surréaliste.
Le chemin est parfois un peu difficile nous devons chercher le meilleur passage, mais nous y parviendrons dans trop de difficultés.
Retour au camping de l'Ourika, par une route détournée longeant un grand canal d'irrigation, parfois un peu étroite et rongée sur les bords rendant les dépassements un peu difficile, mais elle évite totalement Marrakech.
Des cascades d'Ouzoud au pont de Demnate
10 Avril
C'est journée relâche.... Paul et nos amis partent en bus sur Marrakech pour faire leur dernières emplettes. Je vaque à mes occupations de camping-cariste....
Il fait une chaleur torride et le store est le bienvenu pendant le repas. Une fois n'est pas coutume nous mangeons malgré le temps un cassoulet au confit de canard.
Vers 15h nous conduisons Danièle et Jean Michel à l'aéroport, ils peuvent enregistrer leurs bagages immédiatement. Nous allons prendre un dernier verre ensemble et les laissons, ils ne vont pas tarder à embarquer.
Sur les conseils de Françoise et Denis qui sont au camping nous allons à la gendarmerie royale pour vérifier que nos papiers de prolongation sont suffisant. Mais là on nous renvoi vers la préfecture de police, route de Fès. Vu l'heure nous décidons de rentrer, nous verrons cela demain.
Voilà maintenant trois semaines que nous avions des amis, cela fait tout drôle de se retrouver seuls.
Encore une fois nous pouvons prendre notre repas dehors, c'est très agréable car la chaleur est tombée et il fait très bon.
11 Avril
Comme prévu nous partons sur Marrakech en bus... c'est un peu la galère beaucoup de monde mais ensuite routes barrées à cause du circuit automobile, on circule dans une joyeuse confusion et concert de klaxons à l'appui.
En une demi heure seront à la place Jeema el Fna, un taxi nous prendra rapidement en charge pour la préfecture de police. Renseignement rapide au bureau de l'émigration, après avoir examiné notre feuille le responsable nous confirmera qu'il n'y a pas de problème qu'il faut seulement respecter les dates. Problème résolu en peu de temps. Aussitôt fati nous téléphonons à Michèle à Goulmima pour l’informer de la situation.
Cherchant un taxi c'est Adel, en Mercedes, qui s'arrête et nous prend en charge et bous conduit gentiment à la place. Sa voiture est immatriculée sur Bordeaux et la garde six mois ici. il parle un très bon français et sa maman Souria qui est dans la voiture tient une ferme vers Oualidia. Nous les saluons et les remercions avant de reprendre le bus.
Paul a décidé de faire le grand ménage dans la cabine…. Et moi la lessive et oui il faut bien le faire de temps en temps surtout qu’à 13H nous mettons les pieds sous la table, couscous au menu. Nous somme vendredi !!
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Commentaires
Vraiment sympa cet album photo. On avait fait un parcours automobile similaire dans notre bonne vieille peugeot coc.
Danièle et Jean Michel,
Je n'ai pas encore rattrapé le retard mais çà va venir. pas le temps ce soir avons reçu des amis ici au camping à Agadir.
J'espère que votre séjour a été agréable et que vous n'avez pas trop été secoués vu l'état de certaines routes.
Bises à tous les deux.
Huguette15Domec JM et DanièleDimanche 13 Avril 2014 à 22:15Merci à Huguette et Paul pour le film de notre séjour en leur compagnie; périple merveilleux et magn.......ifique
Bonjour Chantal et François,
Le Maroc 2014 est fini mais je vois que vous pensez déjà au suivant. Super. Je ne sais pas si le 5 janvier nous serons à Terre d'Océan, mais si pas de problèmes particuliers le Maroc est programmé. Inch Allah. J'espère que l'on se verra aussi.
Bises à tous les deux.
Huguette
13Chantal et FrançoisDimanche 13 Avril 2014 à 15:34Bonjour à tous les deux
Sommes rentrés en france depuis le 6 avril. Il faut bien une fin à tout belle période. Mais nous avons pris date pour 2015. Nous serons chez manu dès le 5 Janvier. espérons que l'on pourra s'y voir . Bisous
Bonjour Claudette et Francis,
Il me semblait bien que je vous avez vu sur le forum. Difficile d'être à jour sur mon blog, les journées ne sont pas assez longues. On va faire un peu plus cool. Hélas nos amis partent cet AM. Mais on a voulu leur faire voir un peu le Maroc profond mais les routes ne sont pas au top.
Ravie si je peux vous être utile pour un futur voyage.
Amicalement.
HuguetteBonjour Jano,
Les journées ne sont ps assez longues pour tout faire.... Pour l route de Goulmima à Imichil par Agoudal aucun pb c'est super. on peut éventuellement d'arrêter à Agoudal à la sortie en direction d'Imichil petite auberge où l'on peut s'arrêter, cour fermée et petite mais nous y avons passé la nuit l'an dernier.
Après Imichil col et là ma descente un peur rude 500m sans visibilité mais si peu de circulation. il faut faire attention et ne pas avoir le vertige.
Puis direction El Ksiba route très moyenne, passage délicat, étroite mais bien entendu on passe, la preuve....et cela jusqu'au pont où après on prend la R206 qui va vers le lac Ouidane. Là je déconseille car c'est l'horreur alors que nous l'avions déjà faite il y a quelques années. C'est pire que ce que nous pensions et Paul en avait ras le bol.
Dans ce cas je pense qu'il vaut mieux aller à El Ksiba, prendre la Nle 8 et remonter par Afourer et arriver au lac.
Si on à le temps je crois que l'on peut passer sur Aghbala pour rejoindre la NLe 8 Malika m'a dit qu'un gros cc Hollandais passait par là.
Sinon parait que l'on peut redescendre en direction d'Agoudal et prendre à gauche vers Tagoudit, Tounfite et puis Boumia. Mais pas essayé ce sera pour la prochaine fois, car nous ne referons pas la route de cette année à moins que cela change ce qui est loin d'être le cas. Mais nous aimons beaucoup de coin, dommage nous étions un peu à la "bourre" nos amis partent cet AM. En plus j'ai beaucoup de complicité avec Malika.
Pour les photos il faudra encore un peu attendre, difficile d'être à jour avec tant de retard et beaucoup de photos à visionner.
Bonne journée.
AmicalementHuguette
10M.F24Jeudi 10 Avril 2014 à 09:21Bonjour, Merci de nous donner de vos nouvelles, je prend note des campings que vous nous proposez.
Vous m'avez demandé si nous faisons partie du forum, eh bien oui,
bonne continuation dans votre voyage et nous attendons la suite du blog,
Amitiés
Claudette et Francis
9JANO332Mercredi 9 Avril 2014 à 16:24Bonjour, profitez bien de vos amis.J'attends de belles photos et des commentaires sur les routes autour d'Imilchil et Agoudal que j'ai envie de découvrir en c-car .D'avance merci.
Bonjour Daronne,
Merci pour ton passage, tu vois je n'arrive même pas à faire mon blog...mais çà va venir.
Bisous à bientôt je pense à toi.
Huguette
Bonsoir Daniel,
Ravis de vous avoir rencontrés. Nous poursuivons notre périple avec nos amis de l'Hérault, pas trop le temps pour le blog, mais cela viendra. Je vois que votre voyage c'et bien passé.
Amicalement.Bonsoir Barbel,
Nous en profitons un max, les mais c'est important je continuerai mon blog quand nous serons seuls espérant que je récupérai le retard, mais il me faut un peu de tranquillité pour le faire et puis les bouquins. Et puis je fais cela dans mon lit.
Bisous à bientôt.
Huguette
4BerjalienSamedi 5 Avril 2014 à 20:19Bonsoir je vous retrouve avec plaisir pour vous la balade continue,je suis content de vous avoir rencontré .Nous avons dégusté un très bon couscous à Anza chez les amis .,Nous sommes rentrés lundi la RAM a assuré 16 h à St Exupéry ;Bonne continuation
Amicalement Daniel
3barbelSamedi 5 Avril 2014 à 18:40Bonjour,
Bien sur que nous sommes indulgents, profitez entre amis c'est très important également, ce sont des moments privilégiés, on comprend très bien. On ne peut pas tout faire. On pense bien a vous
gros bisous
Bonsoir MF 24,
Merci pour votre message. N'êtes vous pas sur le forum ? Votre voyage c'est-il bien passé ?
En ce moment sommes avec des amis et n'arrive plus à suivre mais un peu de patience la suite va arriver. Avons encore environ un mois au Maroc.
Amicalement.
Huguette1M.F24Vendredi 4 Avril 2014 à 15:37Je viens de revoir votre séjour au Maroc, merci pour ses commentaires et ses belles photos.
Nous y étions en janvier et février.
C'est toujours agréable de lire vos blogs, et j'en prend beaucoup de notes.
Encore merci
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Bonsoir Julie
Merci beaucoup pour votre message.
Amicalement.
Huguette