-
En route pour Agadir
01 décembre
Ce ciel bien couvert commence à se dégager et laisser filtrer quelques doux rayons réconfortants, la température n’est que de 6°. Au fil du temps ces nuages s’effilochent doucement laissant place à un ciel bleu et soleil de plus en plus généreux.
Une immensité plate, désertique, monotone, sans vie apparente, encadrée de quelques djebels pointus ou tabulaires défile sous nous roues.
Puis là miracle, au milieu de nulle part dans cette terre sèche battue par vent et accablée par le soleil, un minuscule carré de verdure et une plantation d’oliviers sans doute la magie de l’eau, cette eau parfois si rare, cette eau source de vie.
Quelques chameaux, poussés par un adolescent, traversent la route à pas chaloupé, ces vaisseaux du désert, haut perchés sur leurs pattes aux genoux cagneux, parfois le naseau écumant leur donnant un air dédaigneux, connus pour leur sobriété et leur endurance, était un gage de richesse pour le bédouin.
Nos amis marocains tentent de dompter ce désert inculte, de nouvelles plantations d’oliviers voient le jour, d’autres sont en cours de préparation tandis que des puits sont entrain d’être creusés. Là...
Encore là...
Arrivée sur Goulmima chez Michèle, toujours le même accueil chaleureux, thé offert à l’arrivée.
Il y a peu de monde, mais c’est la basse saison.
02 décembre
Une journée cool sous un ciel et un soleil radieux, le mercure commence à danser…. Il atteindra au meilleur de la journée 19°.
La matinée se passe tranquille, aux occupations habituelles de camping-caristes.
Repas de midi dehors sur la terrasse du restaurant avec au menu tajine de veau aux pruneaux, un vrai délice, saveurs aussi subtiles que raffinées, mêlant accents épicés et sucrés; mais nous connaissions déjà.
Ensuite nous nous sommes laissés tentés par les desserts, un café gourmand pour Paul et des crêpes marocains à la confiture et un thé à la menthe pour moi.
Après midi à se prélasser au soleil, sodoku ou liseuse en main. Il est doux de ne rien faire, d’écouter les oiseaux chanter, de rêver ou de crayonner quelques chiffres.
Un tour en ville, Paul est à la recherche d’un soudeur. C’est chose faite, au hasard d’une rue, chez Ali, dans un capharnaüm de vieilles télévisions.
Ce gentil Monsieur ne voulait rien, nous le récompenserons tout de même. Il le mérite bien.
Un moment passé chez Michèle, sur son ordi, pour régler quelques petits soucis d’envoi de photo. Je ne sais pas si tout est réglé….
Nous allons accélérer notre voyage, Claudie n’est pas là, nous la verrons donc plus tard. De plus nous sommes invités le 9 décembre pour l’anniversaire de Fanfan à Terre d’Océan, nous y serons donc un peu plus tôt.
03 décembre
Départ tardif sous un ciel bleu et un grand soleil, direction Ouarzazate. Beaucoup d’ados allant ou venant du lycée à la sortie de Goulmima.
Tinjdad, une ville toute en longueur, difficile à traverser tant il y a une circulation hétéroclite, triporteurs, voitures, camions, piétons, ânes, charrettes, vélos et parfois des ados bien inconscients à trois de front. Mais le chauffeur à l’œil….
Ne pas oublier, si ce n’est déjà fait, de visiter les sources et le musée Lala Mimona. Dans un endroit magique, un musée extraordinaire : une histoire d’eau, racontée par Monsieur Zaïd, un passionné qui nous replonge dans le passé.
Changement de Province.
Beaucoup de constructions nouvelles un peu partout ont vu le jour, constructions souvent inachevées et sans doute inhabitées.
Arrivé à Tinrhir avec un immense pont en construction, la ville fait peau neuve, réfection des trottoirs en cours avec d’innombrables lampadaires de prévus, des travaux gigantesques côté est.
Beaucoup de monde en ville c'est jour de souk, impossible de se garer.
Un petit arrêt à la pâtisserie et devinez qui nous retrouvons…. Eh bien Michèle.
Ensuite une route impeccable, pas le moindre bruit dans le camping-car, c’est si rare. On croirait vraiment que notre petit cube est monté sur suspensions pneumatiques !!!
Toujours des paysages désertiques, étonnants, aux couleurs chatoyantes, des superbes hameaux berbères, de nombreuses casbahs souvent rénovées accrochées aux falaises terre brûlée, des oasis surprenant qui prennent des couleurs d’automne et sur la route des camions lourdement chargés. Arriveront-ils à destination ? En arrière plan un Atlas légèrement enneigé.
Boulmane de Dadés
L'oued M'Goun
Sur la route des camions lourdement chargés. Arriveront-ils à destination ?
Les rochers d’Imassine : énormes et ronds situés sur une petite colline qui défient les lois de l'équilibre.
Vers Skoura le soleil nous fausse compagnie et le ciel s’assombrit sans pour autant devenir menaçant.
Au pied su Haut Atlas Ouarzazate, ville de garnison célèbre pour son cinéma et où sont installés plusieurs studios. Nous ne ferons qu’une petite halte achats divers.
Nous nous installerons donc à l’Escale à Thaborate où nous devons déposer un colis.
04 décembre
Un ciel mitigé où le soleil tente de s’imposer, mais des températures agréables.
La route fuit tout droit dans l’immensité d’un plateau désertique où seuls quelques troupeaux de chèvres ou de moutons paissent une herbe hypothétique.
Nous montons descendons, contournons au gré du relief aux pieds du Djebel Sirooua, massif volcanique, trait d’union entre le Haut et L’Anti Atlas, djebel torturé par de larges canyons grandioses, flanqué d’orges basaltiques et d’aiguilles noires.
Passage à Tazenakht, surtout connu pour ses tapis à dominante orange, provenant du safran, utilisé comme teinture.
Nous roulons allègrement sur un immense plateau habillé seulement de terre rouge ou rose en fonction de la luminosité montons plusieurs cols avant d’atteindre notre destination.
Le soleil se cache sous un épaisse couche nuageuse, le ciel verse quelques larmes, de minuscules petites gouttes perlent sur le pare brise sans pour autant nécessiter l’utilisation des essuies glaces.
Ce ciel que l’on croyait furieux après avoir déversé quelques giboulées devient très calme, de larges coins de ciel bleu et un soleil radieux apparaissent.
Installation au camping du Toubkal à l’entrée de Taliouine, ville connue pour ses plissements géologiques mais surtout pour l’or rouge : le safran.
Repas de midi au camping-car, nous mangeons les cardons de la ferme de Mengroub, ils sont succulents, de plus en ce moment faisons ne cure de dattes offertes à Bouarfa et Figuig.
Après une belle giboulée, on se croirait en mars chez nous, nous chaussons nos bottes de sept lieux !!! Non, non seulement nos chaussures de marche pour une petite randonnée de deux heures sur les montagnes qui surplombent le camping.
Nous arpentons les chemins pierreux, pas de chemins de randonnées mais des chemins empruntés par des hommes, des femmes ou encore des ânes habitants les douars environnants. La vue au sommet est imprenable, Taliouine et la vallée de l’oued bordée d’une large écharpe verte se profilent à nos pieds.
Là haut planté sur une autre cime un douar trône.
Le sommet est atteint.
Une petite dernière, au coucher du soleil...
Enfin des nouvelles de nos amis Aveyronnais... On les croyait ensevelis dans la neige !!!!
Fin de journée tranquille chez nous. Nos ais de Taliouine nous attendent demain. Nous avons hâte de les retrouver.
Taliouine chez nos amis Kébira, Zacharia et Aziz.
Nous les connaissons depuis 2005, un hasard…. C’est en demandant notre chemin pour visiter la casbah du Glaoui que cette famille nous a reçu avec tant de gentillesse et de spontanéité que tous les ans nous leur rendons visite. Nous avons connu le papa Hassan, un vrai sage qui a quitté ce monde, bien trop tôt, il y a maintenant quatre ans.
Un arrêt devant la mairie, voilà un jeune homme en vélo, que nous avions rencontré hier, qui vient nous parler. C’est Maxime, un Lyonnais qui vient de Norvège et rallie le sud de l’Afrique, ses parents son camping-caristes et habite l’Isère. Comme je dis souvent le monde est petit. Voici son blog : http://ilestlibremax.over-blog.com/
Nous irons ensuite voir Zacharia à son bureau avant de descendre à la maison familiale où Kébira nous attend. Grandes effusions de joie, quel bonheur de la retrouver. Elle nous installe dans le grand salon, un peu frais. Finalement nous resterons dans le patio où la température est bien plus agréable, mi ombre mi soleil. Là, Aziz, qui vient de rentrer, nous sert, comme d’habitude, le traditionnel thé accompagné de pain chaud qui vient de cuire contre la paroi du four, beurre, miel, amlou et huile d’olive. Nous déjeunons donc à la marocaine avec beaucoup de plaisir, bien qu’il soit plus de 11H.
Voilà donc notre nouveau camping.
Depuis la terrasse de leur grande maison, patio, poulailler et les environs...
Les voilà heureux chocolats en main... Kébira à déjà endossé son poncho et ses gants...
Nous nous installons dans leur cour, nous calons et vers 13h lorsque Zacharia rentre du travail nous passons à table, grand plateau de salades variées, tajine de bœuf et fruits. Le tout est délicieux nous faisons honneur à la cuisinière.
Zacharia et son grand fils, mamie distribue encore des chocolats...
Nous prendrons congé, il y a des travailleurs…
Repos au soleil dehors, mais il fait si chaud que nous ne resterons que quelques instants, il y a presque trente degré. Bermuda et tee-shirt sont de saison.
Ce soir une balade en ville et voilà les températures….. pas de triche….
Nous déclinons l’invitation du repas de ce soir.
Demain sortie, je ne vous en dis pas plus. Ich Allah !
De Taliouine à Askaoun, avec Aziz et notre chauffeur Yassine, une merveilleuse journée, que l'on a beaucoup apprécié, il ne manquait qu'un rayon de soleil.
Toc, toc 9h c’est sur un plateau d’argent que Saïda nous amène notre petit déjeuner : lait tout chaud de leur vache, beurre maison, amlou et pain. Décidément on ne les remerciera jamais assez. C’est l’heure du départ mais notre chauffeur a 15mn de retard. Pas de souci nous ne sommes pas pressés.
Le soleil hélas n’est pas au rendez vous ce matin… peu importe on fera sans, nos amis sont là. N’est-ce pas l’essentiel ?
Dés la commune rurale de Zagmouzen, la route est en très mauvais état et notre jeune chauffeur, avec son fourgon Ford, fait le maximum pour éviter les nids de poule qui sont parfois des nids d'autruche..., ce n’est pas chose aisée tant il en y en a.
Nous sommes un peu bousculés et comme dirait Coluche, on se rend bien compte que l'on n'est pas en panne. C'est une boutade.... car notre chauffeur conduit avec une dextérité remarquable.
Notre route se tortille gaiement en épousant fidèlement un relief torturé aux plissements exemplaires de cette région. C’est un véritable labyrinthe, grandiose, magnifique fait de vallées profondes et de sommets qui s’offre à nous.
Ce djebel Siroua, presque dépouillé de toute végétation, quelques arbres épars, torturés et quelques palmiers nains y poussent, prend des couleurs admirables, du noir, du marron, du rouge ou du beige, parfois encombré de rochers aux formes diverses, chaque virage nous offre un paysage différent, agréable et admirable.
De nombreux douars s’y nichent et se fondent dans ces lieux ocre, de belles terrasses verdoyantes sont très souvent plantées de safran, cette plante à bulbe, qui fourni cette épice tant convoitée et si chère ou encore de légumes.
Beaucoup de monde s’activent dans ce minuscules lopins de terre mais parfois l’on peut rencontrer un tracteur, mais plus souvent des ânes tirant une charrue de bois ou encore de hommes pioches à la main. Le Maroc a toujours été la terre de tous les contrastes…. L'activité agricole et pastorale rythme le quotidien des habitants.
Nous voilà au douar d’Asefzemer, près des rochers
et des champs de plants de safran…
près d’une école,
face à un agadir ou ighern, ces greniers fortifiés souvent plantés sur un petit piton.
Il est onze heures et Aziz, discrètement parle de manger… mais il n’est pas l’heure…. L’heure c’est entre 11h et 14h dit-il sournoisement….
Nous traversons ce douar, beaucoup de femmes font la lessive dans le petit canal qui roule une eau lipide. Elles ne doivent pas avoir chaud, ces braves lavandières, en effet nous avoisinons les 2000m.
Brusquement Yassine, sur les ordres d’Aziz, prend une piste qui monte dans le village, piste très étroite. Aïe aïe, un camion au milieu….. rien de grave une petite marche arrière et le croisement est possible.
Après quelques centaines de mètres c’est l’arrêt. Aziz disparaît et revient nous chercher. Nous sommes invités chez des amis. Là nous sommes accueillis à bras ouvert, toute la famille du moins ces dames sont là, le four est allumé et le pain cuit. Une bonne odeur arrivent jusqu’à nos narines.
Dans le patio un métier à tisser… Tout le monde se prête au jeu des photos avec plaisir.
La patronne de la maison comme dit Aziz.
Dans le grand salon, on ferme les fenêtres, car pour tout vous dire, il ne fait pas chaud. Des couvertures sont gentiment déployées pour éviter cette froidure. Quelle attention !!! Un petit braséro viendra encore nous réchauffer.
Mais le thé au safran viendra agrément tout cela, accompagné bien entendu de beurre maison, d’huile d’olive, de pain chaud, de petits gâteaux et d’amandes. A cette heure là nous nous laissons tenter…miam c’est si bon que nous ne pouvons résister.
Aziz nous propose la visite du douar que nous acceptons volontiers, Voici d'abord le village.
Nous visiterons donc le grenier, toujours en service, malgré son apparence un peu délabrée, une dame viendra nous ouvrir et nous pourrons voir les petites portes cadenassées.
Retour à la case départ, mais cette fois pour déguster un tajine au poulet et œufs qui va régaler nos papilles. Et oui ici les volailles ne sont pas élevées en batteries… regardez d’ailleurs ce beau dindon qui fait le beau.
On se lave les mains traditionnellement.
Les "Morphalous"
Quel régal de déguster tout cela, même sans avoir faim. Mais ce n’est pas tout, un plat de riz sucré accompagné de lait ou de petit lait arrive. Là s’en est trop pour moi, par politesse j’en prendrai une minuscule cuillerée, pour le lait ou le petit lait c’est chose impossible. Mais les gourmands y font honneur.
Nous prendrons congé de nos hôtes, laissant Aziz les récompenser comme il se doit, nous nous arrangerons au retour avec lui. Mais devinez avec quoi il revient, une belle poignée de safran offerte par ces dames.
Voilà quelques photos de ces femmes de berger habillées avec des vêtements aux couleurs chatoyantes et qui ont toujours le sourire malgré leurs dures conditions de vie.
Nous ne sommes qu’à quelques kilomètres d’Askaon, c’est un peu le douar du bout du monde, après c’est la piste.
Voilà l’emplacement du souk, dommage c’était hier, mais ce petit souk authentique, hors de sentiers battus doit être un moment exceptionnel.
Les boucheries.
Leroy Merlin local, c'est bien amusant, mais très utile dans ce lieu loin du monde...
Ici on trouve tout ce qu'il faut ou presque....
Aziz profite de cette montée ici pour faire son travail et vérifier certaines constructions qui sont faites sans autorisations. Il va devoir rendre des comptes, nous lui faisons quelques photos que nous développerons ce soir en arrivant.
Descente rapide sur cette route, mais le trajet descendant offre de nouvelles vues, de nouvelles couleurs tout aussi extraordinaires.
Une journée fabuleuse, loin des sentiers battus. Un grand merci à Aziz pour ces rencontres, comme on n’en trouve qu’ici dans ce Maroc profond, surtout chez les berbères, ainsi qu’à Yassine pour sa conduite parfaite malgré les embûches de la route.
Toutes les dames de la famille sont là dans la cour à notre arrivée, nous distribuons encore quelques chocolats aussi bien aux adultes qu’aux enfants et faisons visiter notre maison roulante qui les surprend toujours.
Aziz viendra même nous servir le thé au camping-car.
A vos "mulots" !!!!! cliquez...
Une matinée bien calme sous le soleil de Taliouine avec déjà 22°...et bien sur un grand soleil et un ciel d'azur.
Repas de midi sous le patio, à l'ombre et là on garde notre petite polaire. Encore un repas avec Zacharia, salade,,frites, tajine au poulet, olives, oeufs et mandarines. on prend le soleil sur la terrasse avec nos amis. Repos digestif bien mérité, il fait tellement chaud que nous ne pouvons rester au soleil près du camping-car.
Petit à petit les nuages s'installent, un vent léger souffle la température baisse légèrement, mais il fait encore très bon.
Un grand tour en ville, en amoureux, une petit ville grouillante de monde. Au retour nous retrouvons Aziz et irons boire le thé chez son ami, le meilleur thé de Taliouine aux dires de Zacharia. Pourquoi s epriver.
Nous y passerons de bons moments, la nuit tombe et la ville s'illumine et d'anime de plus en plus. Zacharia vient nous rejoindre et nous buvons encore avec plaisir ce délicieux thé au safran accompagné de petits gâteaux. Le spectacle est dans la rue... Nous discutons de tout et de rien, des désirs d'Aziz de fonder éventuellement un foyer, mais difficile pour lui de couper le cordon ombilical et de laisser sa maman, veuve,toute seule. Il a déjà un travail, tombé du ciel, comme il aime à dire, c'est déjà bien. Mais il mérite d'être heureux. Il est vraiment adorable et à nos petits soins.Vers 19 h prenons congé, Aziz nous accompagne à notre maison roulante tandis que Zacharia reste au bar. Encore une fois impossible de payer la note. Mais nous leur revaudrons çà.... Nous déclinons encore l'invitation pour le repas de ce soir.
Mais dans l'intimité feutré de notre camping car nous prendrons tardivement l'apéritif traditionnel du samedi.
Demain sera un autre jour, un jour difficile, jour de séparation. Nous avons vécu encore une fois de moments riches en émotions et en amitié. Mais nous reviendrons avec beaucoup de plaisir, comme nous le faisons tous les ans.
Les amis qui voyageaient avec nous l'an dernier, j'ai oublié de vous dire que l'on nous a souvent demandé pourquoi vous n'étiez pas là. L'an prochain peut être Inch Allah !!!
Nous n'allons pas tarder à partir avec un pincement au coeur tant les jours passés ici étaient agréables et remplis d'amitié. Un grand merci à toute la famille pour ces moments de bonheur et de partage.
Il fait encore très beau, un soleil radieux brille dans un ciel limpide.
Kébira n'est pas là elle a couché chez sa fille, nous ne verrons donc que Saïda, Aziz et une de ses soeurs.
En route pour Agadir ou plus exactement Taghazoute.
Des paysages désertiques et arides au départ de Taliouine où seule une grande écharpe verte suit l’oued à sec.
Ensuite des collines rouges, ocres sont piquetées de quelques arganiers, dans le lointain, les cimes de l’atlas se couronnent de petits nuages blancs.
La N10 n’est pas en très bon état… mais n’avons pas le choix., mais les panneaux sont visibles...
Notre pause café...
Juste avant Aoulouz, la police nous conseille de suivre la P1706, choix judicieux elle est vraiment en meilleur état.
C’est ensuite dans la plaine alluviale du Sous que nous poursuivons notre périple, plaine qui est un véritable jardin et grand verger. Nous voyons en cette saison beaucoup de champs de potirons et quelques champs de petits pois ou de pommes de terre. L’irrigation et la chaleur font des miracles dans cette région.
Tous les moyens de transports sont bons...
Région essentiellement rurale, c’est une succession de petits villages qui parsèment les berges de l’oued où se nichent sur les flancs de l’anti-Atlas.
De grandes propriétés : oliveraies, bananeraies, orangeraies, bordent notre route, difficile de trouver une salle à manger adéquate. Faute de mieux nous nous contenterons d’un petit coin en retrait de la route, pas suffisant car nous entendons le bruit des véhicules qui roulent à vive allure mais surtout le ronronnement perpétuel d’une pompe d’irrigation. Malgré tout nous avons le plaisir de manger dehors au soleil. Un plaisir simple que nous apprécions à sa juste valeur durant cette période hivernale qui sévit en France.
Mohammed de Fès vient de nous joindre il est en service à Agadir pour je ne sais trop quel évènement. Nous devons le voir mardi. Inch Allah…
Ensuite nous emprunterons la quatre voies en direction de l’aéroport,
passerons devant le nouveau stade d’Agadir,
avant d’atteindre le camping de Terre D’Océan à Taghazout où Emmanuelle nous accueille avec beaucoup de gentillesse.
Le ciel est toujours dégagé, le soleil rutile avant de mourir dans l’océan. Le lieu est toujours aussi agréable avec de belle vue plongeante sur l’Atlantique.
Nous avons rencontré Michel et Martine (Mario13) avec beaucoup de plaisir.
-
Commentaires
Bonsoir Françoise et Gégé,
Tout va bien c'est l'essentiel, gardez bien le froid. Ici à Agadir il fait très bon et la vie est belle, même si nous préférons les coins que nous venons de visiter. Ici Manu est au petit soins de ses clients.
je ne sais pas si on va pouvoir se voir çà va être très court, surtout que l'on fait le premier de l'an dans le Jura avec ns amies Auvergnates. On s'inquiète déjà pour le froid...Grosses bises à tous les deux
18Jano332Mardi 10 Décembre 2013 à 15:04Superbe la balade sur Askaout, c'est vraiment le Maroc qu'on aime .Comme vous le faites, aller à la rencontre des autres c'est se faire un merveilleux cadeau et en faire profiter les autres c'est généreux.Merci.
17FD-GGMardi 10 Décembre 2013 à 07:13Bonjour HP, Merci pour ces récits très documentés, avec de très beaux paysages. Je vois que tout va bien ! Le soleil est au rdv ! Ici nous sommes en plein hiver, la neige sur les versants, et, des gelées blanches le matin en plaine,..., c'est un temps de saison. Nous nous préparons à passer les Fêtes de Noël avec les enfants et petits enfants. Vous nous faites signe quand vous êtes en Isère, pour une journée. Bonne continuation, et, à très bientôt à la Verp; Grosses Bises à tous les deux, FD-GG.
Bonsoir Alain,
Vu votre message vous êtes de la région lyonnaise je suppose. Cela fait maintenant 10 fois que l'on vient au Maroc et nous avons fait beaucoup de rencontres fortuites pour la plupart et nous y revenons tous les ans. Cela permet d'autres rencontres très intéressantes.
Pour nous c'est un plaisir.
Bonne soiréeAmicalement.
Huguettte
15gardon alainSamedi 7 Décembre 2013 à 17:35super on vous suit depuis le début de votre aaventure que de belle rencontre faites vous parties d'une assos, ou bien ce sont des rencontres fortuites? doit on emmener nos vélos bien que l on ne se connaisse pas j'espère vous croiser en janvier bon week end a vous ici c'est la féte des lumières
Bonjour François,
Effectivement ce fût une journée riche en rencontres grâce à notre ami Aziz qui connait la région comme sa poche et surtout plein de monde, tant il est gentil.
Nous avons un super soleil et 26°, même pas possible de rester au soleil près de camping-car...on recherche l'ombre aujourd'hui. Dommage pour hier je parles juste du temps.
Bonne journée.
Amicalement.
Huguette13FanchSamedi 7 Décembre 2013 à 15:37Re bonjour Jocelyne,
Oui nous vivons des moments inoubliables, grâce à nos amis de Taliouine, moments que nous ne pourrions sans doute pas partagés dans ces endroits reculés difficiles d'accès.
A bientôt.
Bonne journée.
Bises.Huguette
11ieanpaul 26Samedi 7 Décembre 2013 à 11:01Que de belles histoires que vous vivez là et dont nous profitons d'ailleurs.
On a l'impression que vous dégustez à chaque instant les excellentes spécialités du Maroc, un vrai régal, attention à la ligne Huguette !! quoique tu ne risques pas grand'chose !
A bientôt la suite mille bizzzzzzzz
J et JP
Bonjour Brigitte et Christian,
Tu as tout compris..... elles servent à être en forme. Mais au Maroc on fait aussi une cure de jouvence, la sécu devrait en tenir compte LOL !!!
Encore le soleil sur Taliouine et déjà 12° Et vous ?
Nous pensons bien à vous.
Grosses bises à tous les deux.
Ta vieille soeur en forme... Chut !!! ne ris pas aussi fort.
Coucou ma grande soeur,
Merci de penser que nous sommes sous la neige, et bien non! nous avons nous aussi un ciel bleu et un grand soleil,NA... j'avoue peut être pas les mêmes degrès.
Je vous trouve très en forme, je me demande à quoi servent les cures......
Vivement le Maroc
Gros bisous à toi et Paul ( J'aprivoise tout doucement ce windoos 8 )
Bonjour Daniel,
Oui on approche, on a accéléré le pas justement car nous sommes invités à l'anniversaire de Fanfan lundi.
Je leur parlerai de ce fameux soufflant. Peux-tu me redonner un peu plus d'explications. Sur Taliouine en ce moment belle averse mais soleil.
Il fait quand même 16°, on vous envoi quelques degrés.
Amicalement.
Huguette7BerjalienMercredi 4 Décembre 2013 à 10:57Bonjour ,Agadir approche,toujours de beaux paysages,et les commentaires que nous apprécions.J'ai donné l'adresse du blog à des amis qui découvrent votre amour du Maroc.
Les températures par ici sont très basses mais le soleil nous réchauffe un peu.Bonne route,je suis fan du blog de Fanfan les retraités Gadaris
Peut être connaissent 'ils le fameux soufflant au nord d'Agadir
Amicalement Daniel
Bonsoir B.Defossez,
Merci pour votre message. Ravie de vous faire partager des souvenirs (je crois que nous nous étions rencontré à Figuig si mes souvenirs sont exacts)
Au plaisir d'une nouvelle rencontre car je pense que nous ne rentrerons que fin avril ou début mai.
Bonne préparation.
Amicalement.
Huguette
5B DEFOSSEZMardi 3 Décembre 2013 à 22:17Bonsoir ,continuez bien votre tour et faites nous partager les souvenirs ,cette année nous partirons fin fevrier ;alors nous ferons le tour dans l'autre sens pour finir au nord en fin avril debur mai
Salutations cordiales
Bonsoir François,
Oui tout roule !!! On aimerais quelques degrés de plus... mais c'est ainsi. La vie est belle.
Bientôt votre tour.
Amicalement.
Huguette
Bonsoir Christiane et Alain,
Ravie de vous faire rêver mais le rêve va devenir réalité sous peu. En janvier peut être commencer par la côte Atlantique et descendre sur Agadir ou plus bas si le temps ne vous convient pas. Difficile à conseiller.
Sinon pour plus de renseignements voir : http://maroc-camping-car.forumactif.com/portal
Vous pouvez vous inscrire si ce n'est déjà fait.
Bonne préparation.
Amicalement.
Huguette2FanchMardi 3 Décembre 2013 à 17:391gardon alainMardi 3 Décembre 2013 à 16:15vous nous faites réver avec Christiane nous devons partir pour la 1ere fois au maroc debut 01 2014mais par quoi commencer en janvier,?
Ajouter un commentaire
Bonsoir Jano,
Nous avons vécu des moments merveilleux, certains que nous n'aurions pas vécus sans nos amis. Je pense qu'en montant à Askaoun seuls nous n'aurions jamais fait ces rencontres, de plus en cc ne serions jamais montés. La route est si mauvaise au départ.
J'essaye de vous faire profiter de ses bons moments, mais parfois difficile de décrire ou se donner vraiment mon ressenti, les mots me manquent.
Amicalement.
Huguette