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L'oriental suite...
26 novembre
Ce matin grand beau, mais quelques petits nuages bien sympathiques papillonnent dans ce ciel d'azur. Après une grasse matinée... occupations de camping-caristes...
Monsieur est au travail (Jack nous avons une pensée pour toi, mais au fait est-ce bien fait ?). Un lavage raisonné à l'eau, au seau et à la brosse. Nous avons conscience que l'eau est un bien très précieux et nous respectons l'environnement.
Pendant ce temps, Madame se repose au soleil.... avec pour seul bruit le frissonnement des feuilles argentées des oliviers, bercés par la brise et les chants discrets des oiseaux.
Une petite balade en ville pour les courses, pain et légumes.
Repas de midi dehors au soleil, cela devient maintenant une habitude.
Grande promenade cet après midi palmeraie et Zénaga.
Intégrée à son environnement désertique, la palmeraie de Figuig, supporte une agriculture classique en polyculture menée en superposition de strates, luzerne, graminées ou légumes, puis les petits arbres fruitiers, figuiers, grenadiers, abricotiers et enfin les palmiers. L’oasis s’émancipe du désert grâce à ses sources permettant son irrigation, canaux souterrains, foggaras, séguias et bassins de stockage. Pour gérer au mieux la répartition complexe de l’eau, les figuiguiens ont mis au point une unité de mesure permettant de mesurer la quantité en temps et non le volume, la Kharrouba.
Flâner dans cet environnement calme, arpenter les sentiers est un vrai plaisir, là un Figuigui, vient discuter avec nous nous, expliquant qu’il nettoie la palmeraie car les émigrés ne reviennent plus, là un autre qui grimpe pied nu à un palmier pour en cueillir les dernières dates. Quelle dextérité et quel courage.
Découvrir l’oasis c’est aussi se perdre dans un dédale inextricable de petites ruelles bordées de maisons en terre crue, c’est jouer avec l’ombre et la lumière de ses rues si étroites, chargées de plus de six cents ans d’histoire, c’est aussi se perdre, se retrouver devant la porte d’une maison et d’être obligé d’y faire demi tour. Tout est dépaysant, agréable et reposant, enfants et adultes nous gratifient de bonjours, de sourires.
Le retour, comme chaque fois, se fait par la plateforme, là, au soleil couchant on embrasse Zénaga, sa magnifique palmeraie et les djebels Algériens qui la bordent.
Ce soir rencontre avec Mohamed que nous connaissons depuis ses débuts ou presque, depuis 2006. C’et un homme attachant, au grand cœur que nous retrouvons avec plaisir, accompagné d’un agent de voyage né en France, mais d’origine Marocaine qui prospecte la région.
Coucher de soleil au :
Demain sera un autre jour, nous avons rendez-vous, ici, à 9h, mais Inch Allah comme ils disent.
27 novembre
A la rencontre des Figuiguiens ......
Une merveilleuse journée, sous un ciel d’azur où l’astre céleste rutile de mille feu et même si nous gardons la plaire… car le fond de l’air es frais.
Mohamed notre guide est à l’heure… chose assez rare au Maroc, voilà pourquoi je me permets de le souligner, nous partons donc dans cette sublime palmeraie à cinq.
Qu’il est doux de flâner dans cette immensité calme et plaisante tout en écoutant attentivement les explications de Mohamed, où seul le ruissellement de l’eau qui court dans les seguias et le bruissement des palmes agites par une brise légère, se font entendre.
Et que dire de cette petite cascade qui sautille gaiement, là au bord de la falaise dans ce milieu plutôt austère et désertique, c’est magique !!! Nous ne nous lassons pas de ces paysages merveilleux mêmes s’ils ne sont pas inconnus pour nous.
Nous cheminons tranquillement par ces petits sentiers dont seul Mohamed a le secret, souvent au dessus de cette immense mer de palmes.
Cette herbe servait de savon autrefois.
Là, près d’un grand bassin il nous explique la façon de mesurer l’eau due pour chaque propriétaire, bâton, crayon et mesure à la main, ici vanne manuelle, c’est un pieu qui bouche le départ de la canalisation. Canalisations bien complexe qu’il faut savoir boucher et ouvrir au bon endroit pour que l’eau suive le chemin désiré.
Là encore un autre bassin, mêmes outils, seul un trou permet de positionner le bâton, mais une vanne moderne.
Nous longeons, des murs en pisé, des petites parcelles verdoyantes, cultivées où poussent luzerne, céréales ou encore fèves et entrons dans Zénaga.
Les rues sont éclairées, comme nous dit Mohamed, oui bien entendu, système D….
Descente de l'eau de pluie.
Les plafonds des ruelles couvertes sont en palmier
Premier arrêt chez Mina, je ne sais même pas si je serai capable de vous décrire la façon admirable comment on est reçu. Voilà le Monsieur qui répare son tuyau pour brancher à sa pompe. Il a travaillé à Crest Malville, et connait Heyrieux et Morestel tout près de chez nous. Le monde est petit !!!
Nous pouvons visiter les lieux et même la cuisine et voir à l’arrière les beaux gâteaux près cuire et prendre des photos.
Un adorable petit garçon, vraisemblablement le fils d’une voisine, se laisse photographier et cajoler.
Voilà une nouvelle Figuigui, c’est très amusant de se prêter au jeu, en plus je suis la seule femme.
En un rien de temps les tapis et les coussins sont posés au sol, des petits sièges sont proposés, notamment à Paul qui a du mal à s’assoir au sol à cause de son genou, une table basse est dressée et nous voilà entrain de boire le thé, accompagné de dates, d’un genre d’amlou, de tride, de pain.
Paul fait signer ses crevasses avec un remède miracle style vaseline. Merci Docteur.
Qu’ajouter de plus tout est succulent, servi avec beaucoup de gentillesse, sourire aux lèvres. Je n’oublierai jamais cet accueil chaleureux et désintéressé, en effet, sous aucun prétexte, ils n’ont accepté la moindre compensation. Ce qui à nos yeux était tout à fait normal et qui de plus nous aurait fait tant plaisir. Et en plus nous sommes tous parti avec notre paquet de dattes. Vraiment admirable. Nous avons bien des leçons à apprendre !!!!
Voilà la piscine de la maison, comme ils se plaisent à nous dire.
Après un tour chez Ismaïl qui se fait attendre, nous irons l’association des femmes. La table est déjà dressée. Tout le monde s’affaire à son travail, tout le monde nous salue avec un sourire radieux. A grands regrets les deux Messieurs nous quittent ils ont des rendez-vous pour leur prospection.
Voici les lieux où travaillent ces dames, la table est dressée et en plus elle vendent leur production.
Nous mangerons donc notre tride qu’avec Mohamed. Ce plat succulent traditionnel de Figuig, chacun son morceau de poulet délicatement posé sur le tride avec raisins secs, amandes et une sauce que je ne saurais pas vous dire comment elle est… Nous découpons donc le tride en petits morceaux qui servent à emballer tous les ingrédients. Et hop ! Sucré, salé, croustillant ou fondant, nos papilles se régalent. Un beau plateau de fruit suivra. Qu’elle belle expérience.
En ville, une boite à lettres dernier cri.
Empruntant le chemin d’azrou nous atteindrons la plateforme et son immense vue. Un tour à la maison de la culture avec sa belle salle de spectacle et sa bibliothèque. Hélas elle semble encore peu servir. L’hôpital est là, hélas fermé faute de personnel.
Retour dans notre petite maison à roulette des images plein la tête et des rencontres qui font chaud au cœur.
Une journée riche en événements qui nous a ravis.
Depuis notre camping-car.
Je ne vous dévoilerai pas la journée de demain, nous ne connaissons pas tout à fait le programme. Surprise, surprise…
Poussez la porte et entrez dans l'oasis de Figuig
28 novembre
Ce matin ciel moutonné qui ne durera pas plus longtemps qu’une femme fardée….Le soleil toujours présent, hâle notre peau, mais le vent frais nous obligera à porter encore une fois notre polaire, mais ne sommes nous pas à 900m d’altitude et dans le désert ?
Mohamed, notre guide attitré, sera là comme prévu, il nous a trouvé un transport afin d’éviter de sortir le cc.
Un petit tour en ville pour faire des courses, quelques kgs d’oigons, d’aubergines, de tomates, de courgettes, de carottes, des clémentines, du pain et de l’eau.
Mais où allez-vous avec tout cela ? me direz-vous.
Eh bien pas très loin, par là, à l’est, à six kilomètres…..dans le désert.
Voilà nous allons passer de bons moments chez les nomades, malgré tout sédentarisé là, pas très loin de la route et près d’une petite école.
Je vous dis tout de suite que nous avons vécu des moments inoubliables.
Là près de la Khaïma nous attendait Abdel Kader, le chef de famille tout souriant et sans doute ravi de nous accueillir. Son épouse Mborka s’active sous la tente.
Après l’avoir salué ainsi que les enfants présents nous distribuons les friandises et jouets que la maman range soigneusement.
Nous voilà déjà convié au thé, c’est à mon tour de le faire, Kader, même s’il ne parle pas français, se fait comprendre et me guide avec beaucoup de gentillesse dans mes gestes maladroits.
Des beignets tout chauds nous sont servis avec. Miam que c’est bon !!!
On me fait même goûter le thé pour savoir s’il est assez sucré. Quelle délicatesse !!! Il est parfait, je peux donc le servir. Voilà déjà un premier contact formidable que nous apprécions. Comme toujours la maîtresse de maison ne vient pas avec nous.
Un petit tour dehors, les enfants sont sortis, il va être l’heure du repas. Ils s’amusent, se laissent photographier, viennent voir les photos et nous gratifient de nombreux mercis. On peut discuter avec l’instituteur de l’école Alarja qui parle un excellent Français, il nous fait visiter sa classe, petite mais bien rangée et très propre.
L’heure des « pluches » arrive, me voilà donc au travail et l’on me montre comment éplucher et couper les légumes, on m’aide bien sûr.. Tout un art. C’est très marrant, cela amusent les hommes.
Mborka met tout cela dans sa cocotte, ajoute tout les ingrédients qu’elle mesure à la cuillère, une de sel, une demi de piment et deux d’huile. Et voilà il ne reste plus qu’à cuire.
Pendant ce temps, du bon pain se dore dans le four, j’apprends d’ailleurs à le tourner et à le déposer. Alors là c’est une chose que je n’avais jamais fait.
Des boites de sardines arrivent, elles sont vidées dans un plat puis émiettées et vont terminer en sandwich dans ce bon pain qui vient de cuire, j’aide aussi à cette préparation. Mais pour qui est-ce tous sandwichs ?
Et bien voilà c’est le repas de chaque enfant, un quart de pain rond une cuillerée de sardine et oui ils seront servi un par un par l’aîné des garçons et ils le mangeront là dehors, debout ou assis sur un coin de muraille.
A vrai dire je suis un peu stupéfaite, mais c’est ainsi. Que diriez-vous si nos petits chérubins que l’on dorlote, souvent de trop, étaient servis ainsi. Je n’ose même pas y penser. Et le menu peut varier, cela peut être du chocolat ou bien du fromage m’a-t-on dit.
Les enfants rentrent en classe sagement, l’instituteur nous salue.
Nous allons manger sous la Khaïmas, à la marocaine après s’être lavé les mains. Bon pain chaud et tajine aux légumes sont excellents et nous mangeons de bon appétit. Seule Mnarka ne mange pas, sa part est réservée. Pour dessert mandarines et puis thé que je dois encore préparer sur les conseils du maître de maison.
Difficile de dialoguer, un peu pas geste, quelques mots de français, mais nous avons notre traducteur.
Nous prendrons congé de nos hôtes qui sont de gens charmants que l’on a envie de revoir et d’aider. Voilà toute la famille.
Notre chauffeur vient nous rechercher et nous conduit dans le ksar Oudaghir, où habite Mohamed. Nous retrouverons sa maman et sa sœur que nous avions connue en 2006, elle a bien changé. On peut voir aussi de nombreuses améliorations dans sa maison et cela fait plaisir.
Après thé et petits gâteaux, Mohamed nous accompagnera à notre domicile roulant. Merci à lui pour cette journée extraordinaire que nous avons vécu. Les photos sont déposées à la réception et Mohamed fera la distribution, kader semblait y tenir.
29 novembre
Tout d’abord j’espère que notre message d’anniversaire pour Dédé sera arrivé, en effet internet était fort capricieux ce matin. Chantal si tu passes par là faire lui une bise pour nous.
Le ciel est gris et le soleil aux abonnés absents, bouderait-il notre départ.
C’est à regrets que nous laissons ce lieu de rêve, ce lieu authentique, cette oasis mystérieuse aux portes du désert, sous la protection d’un cirque de montagne, ce grand doigt de velours vert qui « s’enfonce » en territoire Algérien, ces ksour fortifiés construits en terre, caractérisé par une structure ramassée et un dédale de rues étroites parfois couvertes et sombres, héritage historique d’un passé ancien.
Un arrêt pour notre pain, traditionnel à l’association indiqué par Mohamed et en route pour Ich.
Peu après Figuig nous ferons une petite halte, dans une petite oasis indiqué par Emile, la minuscule palmeraie de Dfilia. Petite promenade matinale dans ce lieu qui pourrait être magique si la sécheresse n’avait pas fait ses ravages, point d’eau dans l’oued, des oliviers rachitiques meurent un a un, les palmiers ont du mal à survivre. Quelques tentes nomades y sont installées, sans doute a t-il un puits, mais pas suffisamment d’eau pour faire pousser le moindre légume ou cultiver le moindre lopin de sèche.
Voici un channoud (le chou fleur de Bou Amama) qui peuple ces terrains incultes, c'est un curieux arbuste adapté la vie désertique. Il ressemble à un gros caillou recouvert de mousse.
Nous retraversons la région morne de hauts plateaux où ciel et terre se rencontre presque à l’infini avant d’arriver à Bouarfa.
Ben oui nous dévions notre route, nous devons conduire Mohamed à Ich.
Entrée Est de Bouarfa.
Arrêt sur le parking de l’usine de gaz, celle-ci est en réfection, donc pas question pour le moment de faire remplir ses bonbonnes.
Nous profiterons de cet arrêt pour aller dire bonjour à Mohamed l’instituteur, installé dans sa petite école que je qualifierai de borgne.
Les élèves ont l’air bien studieux, Meed doit laisser la porte entr’ouverte afin d’avoir un peu de clarté pour que les enfants voient le tableau et pas totalement ouverte pour ne pas qu’ils aient froid. Pas facile de travailler dans ces conditions, car en plus la classe est minuscule.
Les lettres ont ne forme différente selon qu'elle se trouve en début, au milieu ou à la fin d'un mot.
Je peux vous dire qu’aujourd’hui, vu le ciel couvert et la bise qui souffle il fait froid.
Mohamed d’Ich vient nous rejoindre, nous faisons le plein d’eau, au robinet public où beaucoup de nomades viennent remplir leurs bidons. En effet un petit incident technique et notre réservoir, rempli ce matin, c’est vidé à notre insu. Mais il n'y a pas que nous de corvée d'eau...
Arrivée à Ich, tardivement nous prendrons le thé chez Mohamed et irons visiter les nouvelles constructions.
Quel changement!!! L’hôtel avance lui aussi à grand pas, il doit y avoir huit chambres avec salle de bain et sanitaires privés.
Ich, ce petit village isolé dans la montagne, loin de la civilisation, ce bout du monde paradisiaque où maisons et jardins sont blottis le long de l’oued, ne se dévoile qu’au dernier moment. Mais le nouveau village est bien né, là haut sur la colline.
Ce soir couscous chez Mohamed préparé par Fatima, les enfants sont à Bouarfa pour leur scolarité.
A 18h30 il ne fait plus que 8 petits degrés, aurons nous des températures négatives cette nuit ? Parait que oui, mais nous sommes à 1300M Inch Allah.
Je peux vous que le couscous au poulet de Fatima était excellent.
30 novembre
Les jours se suivent mais ne se ressemblent pas, grand ciel, beau soleil, petite bise et 3° ce matin. Et le butane avait givré…. Pour peu de temps d’ailleurs.
Mohamed vient nous chercher pour visiter la Khaïma qui est maintenant dans la palmeraie à l’entrée de Ich, Mohamed sera heureux de vous y accueillir autour d’un verre de thé, à l’ombre bienfaitrice des palmiers. Nous ce matin nous apprécions plutôt le soleil.
Près des ruches de l'association.
Ensuite seront à nouveau accueillis chez lui où Fatima nous à préparé de très bonnes crêpes accompagnées, comme il se doit ici, d’un verre de thé.
La visite se poursuit par la maison de la culture, celle-ci est en construction, mais déjà bien avancé, elle trône à la sortie de l’ancien Ich.
Par de petits sentiers pierreux, avec beaucoup de dextérité, nous montons sur la falaise et voilà Ich vu du ciel avec sa palmeraie en contre bas et son djebel de l’autre côté de l’oued. Les fruitiers ont revêtu leur parure d’automne donnant ainsi un air de fête à ce magnifique lieu que nous aimons beaucoup et que nous n’avions jamais vu ainsi lors de nos précédents passages. Le plaisir des yeux vaut largement quelques degrés en moins.
Ich depuis la terrasse de la maison de Mohamed
Un tour dans le nouveau Ich et ses nouvelles maisons, toutes bâties sur le même plan sur 100 mètre carré de terrain, une cuisine centrale, encadrées de deux chambres, WC et douche. Pour y être rentés hier au soir, il y faisait très bon, sans chauffage bien sûr, donc l’isolation doit être bien faite.
La nouvelles mosquée, qui va remplacer la précédente n’est pas encore sortie de terre. L’école est rénovée et l‘entrée flambant neuve.
Ce n’est plus Ich, mais sans doute un grand progrès pour ses habitants, un nouveau confort et nous ne pouvons que nous en réjouir pour eux.
Le "Marjanne" local, fermé de matin...
Les nomades sont toujours là.
En route pour Bouarfa avec de superbes paysages (où nous déposerons Mohamed).
Un arrêt au souk pour l’achat de quelques légumes, toujours aussi beau et peu cher, un kilo de mandarines pour 3dh soit exactement 28 centiles d’euro, je n’en reviens pas encore.
Repas de midi sur le parking où Abdel viendra nous rejoindre. Nous discuterons des bons moments ensemble en refaisant le monde….et échangeant nos idées qui souvent se rejoignent.
Arrêt pour la nuit 50 kms plus loin à la ferme de Mengoub chez Gaston l’Auvergnat que je n’ai pas réussi à joindre au téléphone. A notre arrivée un employé accourt pour libérer la place qui est occupée par de la luzerne qui sèche. On s’installe et voilà Gaston qui nous rejoint. Toujours aussi aimable, en un clin d’œil nous faisons notre marché : cardons, persil, betteraves rouges, sauge, chiba et choux fourragers que j’adore. Tout cela gracieusement bien entendu.
Champs de luzerne, une production rentable.
J’aurai bien voulu acheter des œufs mais ces dames ne daignent pas produire par ces moments de froid. Nous parlons de tout et de rien et puis allons voir ses lapins en surnombre et ses chameaux et notamment la chamelle et son bébé. Plus de vaches il semble avoir eu un problème.
Les sanitaires sont impeccables et la douche sera très chaude ce soir et fort appréciée. Quel changement depuis notre passage. Une pause bien agréable.
Vous voulez découvrir Ich alors poussez encore la porte
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Commentaires
20ieanpaul 26Samedi 7 Décembre 2013 à 10:39Après qq jours très occupés, je reviens vers vous et que tout ça nous réchauffe et nous fait patienter avant notre départ. Tu nous donnes l'envie de découvrir cette superbe région, il va falloir faire vite avant que le tourisme de masse arrive à grands pas.
Mille mercis et bonne route. A plus et bises à vous deux
J et JP
Bonjour Jano,
Merci beaucoup pur ton mess. J'espère que vous allez pouvoir revivre ces bons moments à nouveau en 2014.
Là sommes chez des mais, que du bonheur aussi.
Amicalement.
Huguette18JANO332Vendredi 6 Décembre 2013 à 08:30Je revois avec plaisir et émotion tout ce que nous avons vécu en début d'année 2013. Cette découverte de l'Oriental est inoubliable.Tant de beauté, de simplicité, d'amitié, d'émerveillements nous font prendre conscience de la chance que nous avons de pouvoir vivre encore de si bons moments.et ce serait égoïste de ne pas les faire partager.Merci pour ces beaux récits.
Bonjour Claudette et Francis,
Bonne préparation vous verrez le Maroc c'est que du bonheur. Il faut laisser un peu sa mentalité d'européen à la frontière. Ils ont le temps et nous on a l'heure comme ils disent. Un autre pays d'autres moeurs mais un accueil sans faille.
Le 7 janvier nos arriverons de France en avion et seront à Terre D'océan, un peu avant d'Agadir.
Si besoin de renseigements contacté moi par mail
Bonne préparation
Amicalement.
Huguette16M.F24Lundi 2 Décembre 2013 à 09:54Bonjour Huguette,
Nous partons pour une première fois, le 3 Janvier de chez nous (Dordogne), pensons arriver au Maroc le 7 au plus tard, car vu toutes les belles photos que vous nous mettent, j'ai hâte d'y être.
Amicalement
Claudette et Francis
Bonsoir Claudette et Francis,
Merci pour votre message. Ravie de vous apporter un peu de soleil. Vous partez quand ?
Etes vous des habitués du Maroc, ou est-ce un premier voyage ? Au plaisir de vous rencontrer.
Amicalement.
Huguette14M.F24Dimanche 1er Décembre 2013 à 20:49Bonsoir Huguette,
Merci pour ce très beau récit, tous les soirs je me connecte pour vous suivre, vous nous faites rêver.
Notre tour approche tous les jours, je commence a remplir le camping-car.
Bonne continuation
Amicalement
Claudette et Francis
Bonjour Urfée,
Merci pour ton message, Ravie de te faire patienter. Bonne préparation. Combien de fois dans ce beau pays ?
Amicalement.
Huguette12urfee45Dimanche 1er Décembre 2013 à 08:42bonjour huguette,
nous suivons votre parcours,notre d"part est prévu pour le 2 janvier,d' ici la faites nous réver avec votre soleil, et vos récits cela egaye notre journée
Bonjour,
En effet une superbe journée. Que nous referons bien volontiers, là ou ailleurs. C'était un plaisir partagé je pense. Mais tant de gentillesse va doit au coeur.
Pas de bouteille de gaz, il arrange l'usine. Nous allons donc voir Mohamed à l'école d'Abdel vers l'arche.
Bises à bientôt.
10barbelVendredi 29 Novembre 2013 à 10:53Bonjour,
En effet vos journées sont formidables, qui ne serait pas heureux de vivre ces bons instants avec des personnes aussi simples, quelle leçon de vie, des gens qui n'ont rien, qui donnent tout et toujours les sourire au lèvre, incroyable mais vrai.
Bonne continuation
gros bisous
Barbel et Jack
Bonjour les amis,
Merci pour ce long message. Batterie réglée depuis Dax.
Je vois que vous avez eu pas mal de soucis qui se résolvent petit à petit. Et oui le froid semble s'installer en France; Ici grand beau mais pas toujours très chaud. Hier avons gardé la polaire toute la journée. Mais bien des rencontres qui nous réchauffent.
La vie glisse doucement ici mais elle est super. On pense bien à vous.
Vus avez sans doute reconnu Mohamed, il n'a pas beaucoup changé.
Demain changerons de lieu, Ich et puis direction Agadir pour y être vers le 10 pour s'occuper de la douane suffisamment tôt.
Grosses bises à tous les deux.
Huguette et Paul
Bonsoir François et Dany,
Le tride était excellent, Paul avec "ses poupées" au bout des doigts à du prendre la fourchette. Pas facile à manger car nous avions un quart de poulet entier. Celui que nous avions mangé l'an dernier avait des petits morceaux de poulet donc très facile à manger.
Normalement on devrait aller chez les nomades, à voir, on ne voudrait pas déplacer le cc donc l doit voir pour un taxi, et puis association sportive, car avons déjà visité pas mal de choses les fois précédentes (5 ième fois que nous venons).
Amicalement.
Huguette.7FanchMercredi 27 Novembre 2013 à 22:01Belle journée semble-t-il. Mohamed est normalement à l'heure le matin, le soir c'est plus compliqué car on traine et le programme change à chaque coin de rue.
Vous avez eu des tables pour manger, en mars c'était par terre sur un tapis. Et le tride, c'était bon?
Pour demain, même Mohamed, qui croit savoir ce qu'il va faire avec vous, en réalité ne le sait pas. Inch Allah!
Bonsoir Ghyslaine;
C'était une journée formidable, comme on les aime. A suivre .... demain sera un autre jour. Vendredi on part sur Ich.
Bonne soirée.
BisesBonjour Brigitte et Christian,
On vous amène encore ce matin dans cette oasis fantastique....Nous aussi on attend quelques degrés, 6° ce matin, mais quel soleil et quel ciel bleu.
Mais la vie est belle ici, ravie de vous la faire partager en attendant votre tour...
A ce soir.
Bises
Huguette
Bonjour Ghyslaine et Jean Marie,
Ravie de t'apporter un peu de soleil pour la journée... En avons encore ce matin, nous allons nous promener en compagnie de Mohamed dans ce petit paradis..
Bonne journée.
bises.
HuguetteBonjour Huguette,
De bon matin, j'aime flaner avec vous dans la palmeraie, ça me réchauffe, en attendant nos degrès grimper......
J'ai eu ton message avec le téléphone portable, car messagerie internet capoute.
J'appelle ce soir 21h heure française..
Bisous à tous les deux
Un petit coucou matinal.
Les photos et commentaires nous apportent le soleil pour la journée.
Bises
Ghyslaine
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Bonjour Jocelyne et Jean Paul,
Et oui la région de l'oriental est superbe, à profiter sans modération rapidement. Mais je ne pense pas que le tourisme de masse arrive rapidement.
Tout se passe bien pour nous, j'espère que vous avez moins froid. Patience votre tour va arriver.
Bises à tous les deux.
Huguette