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    18 juillet 2010 (Samoens -Les dents Blanches)

     

      CARTE

            

            Difficile de joindre les amis de Sallanches, les communications téléphoniques en vallée verte sont vraiment épouvantables, mais nous finirons pas décider d’un rendez-vous pour la montée au refuge du Folly, toujours tenu par Jean Moati  et Josette  (à l'époque) que nous avons rencontré lors de nos premières sorties en Haute Savoie en 1979 ou 80 et dont nous gardons un très bon souvenir. (accueil et de « la chèvre », les habitués sauront de quoi je parle). 

             Le départ, vers 10 h, du deuxième parking, le parking du Crêt, à 997m d’altitude, avec nos amis Sallanchards et Nantais.

             Notre progression se fait par un sentier facile, large et ombragé, il devient ensuite plus aérien en bordure de la falaise et sous les dalles du Tuet, mais équipé de chaines pour notre sécurité.

     

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             L’ascension se poursuit sous une superbe couverture de feuillus auxquels se mêlent quelques résineux et nous voici au Grand bois où nous croisons l’autre sentier plus aisé qui monte du premier parking.

     

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             Un pont Népalais s’offre à nous, mais en cette saison le torrent est à sec et ne sommes pas obligés de l’emprunter.

             Des faux plats me permettent de reprendre mon souffle et de reposer mes mollets endurcis par les efforts de la veille, des clairières nous laissent admirer le Tuet.

     

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              Dés la sortie du bois, au détour du sentier, le refuge apparait, adossé aux pentes du Criou et face au Tuet et aux dents d’Oddaz.

             Les 500m de dénivelée ont été rapidement avalés et le sentier d’alpage, une véritable allée de jardin montagnard nous conduit au refuge où il y a beaucoup de monde.

     

     

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             Nous nous installons sur des rochers dans ce lieu à la fois agréable mais un peu austère et le casse croûte, sorti du sac, est le bienvenu, un moment de bonheur simple mais convivial. Voilà qu’Oscar casse la bouteille de vin, pas grave nous n’en boirons pas. C’est mal le connaitre, il part en acheter une au refuge.

     

     

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             C’est l’heure du repos ou de la méditation, au soleil, sous un ciel d’azur, dans un cadre magique.

            

      La fanfare de Samoens nous joue quelques airs.

     

     

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      Les cors des Alpes aussi.

     

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      Des parapentes survolent les sommets, les ascendants semblent leur être très favorables car ils prennent rapidement de l’altitude.

     

             Retour par le sentier de montée jusqu’au croisement du grand bois où l’on se sépare, les chauffeurs repassent sous les dalles du Tuet tandis que nous descendons au premier parking pour une petite variante, avec 200m de plus de dénivelée négatif.

             La soirée se terminera aux Paccots par un excellent dîner.

     

     


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    16 juillet 2010  (Chablais)

       

               Nous ne sommes pas vraiment des lève tôt, donc départ de L’Ermont 1040m vers 9h. Un peu tard me direz-vous, hé bien oui, mais rien ne presse, la météo est favorable et nous savons prendre notre temps (nous rentrons du Maroc, n’est-ce pas)

             Nous évoluons sur un petit sentier agréable qui tournicote pour rompre la pente, à l’ombre de grands feuillus, perchés sur d’immenses troncs qui pointent leurs cimes vers un ciel d’azur, en quête de soleil.

     

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                           De belles échappées sur profilent sur la vallée....

     

        

             Seuls les bruissements des feuilles mortes sous nos pas et le gazouillis des oiseaux troublent le silence du lieu. Quelques clairières laissent de belles échappées sur la nature environnante : les crêtes d’Hirmente ou l’envers de Roche Mottaz.

             Les conifères font rapidement leur apparition mais leur ombre est toujours bienfaitrice. Notre cheminement est ponctué de petits arrêts réparateurs, boisson, barres de céréales mais nous admirons aussi cette nature presque vierge qui nous séduit toujours.

     

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      « Le Reposoir » quel beau nom, un coin idéal pour poser délicatement ses fesses pour un  moment de détente, un endroit magnifique avec une belle vue.

     

             Puis un faux plat et les alpages, alpages très fleuris. Toute une multitude de fleurs de toutes les couleurs tremblotent sous une brise légère.

             De belles marguerites nous tendent leurs pétales comme pour nous dire effeuillez-moi avec des mots d’amour….

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            De petits papillons blancs ou marron tachetés de noir volettent de fleurs en fleurs comme pour en apprécier leurs senteurs suaves.

     

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             Les Niflons d’en bas 1604m : petits chalets aux pieds des rochers, apparaissent comme un mirage dans cette nature préservée.

     

                   Encore quelques enjambées et nous sommes face au fondoir à neige 

      

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                                                       avec un peu plus loin la « tanne» à neige.

     

     

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             Quelques habitants de Bellevaux l’ont construit pour perpétrer le savoir faire et la mémoire de leurs anciens. En effet dans ces lieux il n’y a pas de source, les alpagistes y montaient avec leurs troupeaux, recueillant l’eau de pluie dans de grands  récipients appelés « tonne », sortes de tonneaux, mais les années de sécheresse étaient très dures. Dans les environs il y a des failles, des gros trous dans la roche où la neige reste tout l’été attendant la saison prochaine. D’où le fondoir…. On montait donc cette neige de la « tanne » par l’échelle et on la mettait à fondre sur le toit du fondoir et ainsi se remplissait l’abreuvoir situé au dessous. Ce travail été particulièrement pénible, la neige était montée à l’aide de hotte pesant parfois jusqu’à 80kg et il fallait faire de nombreux voyages en sachant qu’une vache boit en moyenne 50l d’eau par jour.

             Encore une montée sur un chemin caillouteux mi ombre mi soleil, sans doute pour nous préparer à ses ardents rayons car un peu plus haut la végétation a complètement disparu.

             Arrivés à 1760m on peut voir les chalets des Niflons d’en Haut et la petite chapelle de Notre Dame des neiges, blottis dans un creux du terrain.

     

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              Une dernière petite montée et là le panorama est époustouflant, le Roc d’Enfer se dresse fièrement devant la chaîne du Mont Blanc tandis que sur notre gauche Dent D’’Oche et Cornettes de bises, le Roc de Tavaneuse contemplent le Léman que nous ne voyons pas.

             Après l’effort le réconfort, le casse croûte est fort bienvenu, la montée a été rude pour nos vieilles jambes qui manquaient d’entrainement et nos estomacs crient famine…Ensuite il est très agréable de se prélasser là dans un paysage bucolique bercés par une brise rafraichissante. L’heure est au repos et à la méditation. Mais hélas elle tourne inexorablement et il faut bien descendre maintenant…

     

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    Splendide panorama :

     

    Au premier plan la pointe La Gay (1801m), en arrière plan de droite à gauche, la Haute Pointe (1958m), Chavasse (2012m) , Chalune (2116m)  et l'imposant Roc d'Enfer (2243m)

       

             Le sentier caillouteux, à forte déclivité en virages serrés demandent une grande attention, nous amenant ainsi rapidement au col de Seytrousset 1564m et à la pinède  qui nous gratifie d’une ombre agréable. Les Nants apparaissent et notre ballade se termine par un grand chemin jeepable qui nous permet de retrouver la voiture.

     


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  • 23 mai 2010   (Chablais)

     

    Premières bouffées d’oxygène.

     

    Pour une première sortie avons choisi une petite course facile avec environ 500m de dénivelée, pour une mise en jambe d’avant saison, dans  un paysage verdoyant de moyenne montagne où les pissenlits et les stellaires nous offrent de beaux tapis jaunes.

    Nous sommes bercés par les gazouillis des oiseaux et le tintement cristallin des clarines pendues aux cous des vaches qui paissent tranquillement dans la montagne ou....

     

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                                               qui lèchent du sel......

     

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    Arrivés au calvaire, construit en 1804, la vue est imprenable, un 360° nous permettra d’admirer un paysage fantastique du  Léman au Mt Blanc en passant par le Chablais et les Aravis. Une véritable symphonie de verts où la neige encore étincelante c’est invitée sur les hauts sommets.

     

     

                En regardant, émerveillés, toutes ces montagnes l’on se prend au jeu : quel sera le prochain sommet que nous gravirons ?

     

     

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                                                                        Le Mont Billat

     

     


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