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Par Les Pollhuguetts le 16 Août 2010 à 23:03
01 août 2010 (Vallée de l’Arve)
Après une course de plus de 1000m de dénivelée, la veille, nous avons décidé de faire court et cool….Nos mollets de « chibanis » sont fatigués…. C’est l’attrait de la montagne qui nous réuni mais aussi la convivialité.
Départ des Frasses par un chemin jeepable mi ombre mi soleil qui nous conduit directement aux chalets de Chevran d’en bas, puis ceux d’en Haut dans une immense clairière herbeuse.
La montée est très facile, les passages en sous bois splendides..
Et voilà un petit champignon égaré…
De belles fougères mâles....
Un sentier sur notre droite ne semble pas faire notre bonheur, nous poursuivons en suivant les traces vertes et rouges….mais il commence à descendre… donc erreur.
Nous revenons sur pas, reprenons celui que nous avions boudé et voilà qu’il disparait sans laisser de trace…. Nous cherchons, nous virons, nous tournons … Mais il faut se rendre à l’évidence il n’existe plus donc repartons un peu dépités de ne pas être montés la tête de Chevran qui domine Cluses et Bonneville.
Nous voilà donc sur le sentier qui redescend dans la vallée, nous l’emprunterons jusqu’au superbe belvédère qui domine du haut de la falaise la vallée de l’Arve avec en toile de fond l’imperturbable Môle, avec Cluses à ses pieds.
Jumelles par ci, jumelles par là et l’on s’évertue à trouver l’usine d’Oscar…
La fraicheur ambiante est responsable de cette courte pause où l’on a quand même pris le temps de manger, de déguster gâteaux et chocolats et de siroter, en bons montagnards, une gorgée de génépi.
Des traces rouges sur les troncs nous laissent supposer que pour faire le tour par le sentier botanique nous devons les suivre. Mais hélas ce sentier descend si rapidement qu’il ne semble pas nous conduire où nous voudrions aller. Nous ne prendrons pas de risque et encore une fois rebroussons chemin. A la sortie du bois à quelques mètres sur notre droite arrive un sentier… Mais d’où vient-il ? Nous ne le saurons jamais. Cependant un autre belvédère nous procure une belle vue sur l’Arve et Sallanches.
Nous cherchons à comprendre, mais il faut se rendre à l’évidence l’itinéraire est fort mal fléché. Une petite halte près de chalets permettra une sieste à certains, troublée par des sifflements strident….. d’un galéjeur….
Et retour par le même sentier. Ce n’est pas grave nous avons passé quelques heures en bonne compagnie dans une montagne agréable, au grand air avec des vues plongeantes sur la vallée.
06 août 2010 Chevran bis….
Changement de programme de dernière minute, nous amis Aixois ne viendrons que demain et à quatre.
Nous allons donc tenter de voir où passe le chemin botanique… du Chevran
Après la grande montée sur le large chemin forestier bifurquons donc à gauche sur ce sentier botanique. Nous le suivrons à travers son balisage par flèches rouges mais aussi par les bornes nous décrivant, les arbres ou la faune ou encore la vie de la forêt et la photosynthèse, croisant de temps en temps quelques chemins forestiers.
Ce sentier très agréable, équipé par endroit de quelques câbles, vire, monte, descend, tournicote dans un sous bois qui ne laisse filtrer que quelques maigres rayons de lumière. Nous avançons sur une véritable moquette tant il y a des feuilles mortes ou des épines de mélèzes presque dans la pénombre où tout est vert car il y a beaucoup de mousse sur les rochers ou sur les souches mortes.
Après une heure de marche dans ce milieu légèrement humide et sombre nous arrivons au belvédère de la dent. La vue sur la vallée de l’Arve y est magnifique et imprenable tant côté Sallanches que côté Cluses.
Encore une petite descente rapide et nous voilà près du belvédère que nous avions vu la dernière fois dans la prairie et redescente par les chalets de Chevran. La boucle se fait en une heure trente sans se presser, en lisant les bornes explicatives.
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Par Les Pollhuguetts le 16 Août 2010 à 23:02
31 juillet 2010 (Aravis)
Départ du parking des Confins à 1430m où il y a déjà beaucoup de monde et de nombreux camping-cars pour qui le lieu est idéal. Deux petites descentes nous font perdre au moins vingt mètres, cela semble peu, mais ces mètres vont compter en fin de journée après la longue et rude montée que nous allons entreprendre.
Amorce de la montée par la combe de Paccaly dès les chalets du même nom. C’est là que les choses sérieuses commencent, une pente encore douce durant la brève traversée de la forêt jusqu’à 1740m où l’on laisse le sentier du lac de Tardevant . Nous poursuivons à droite en alpage sous les rochers de la Salla.
La pente se fait de plus en plus soutenue, le sentier décris de nombreux virages dans une zone d'éboulis mal aisés puis s'infléchit sur la droite. Mon souffle se fait de plus en plus court, mes jambes de plus en plus lourdes et mon rythme de plus en plus lent, les minuscules replats ne me permettent pas de récupérer. Je ne semble pas être là seule, car la colonne s’étire, toujours en tête Maryvonne puis Michèle, Paul a un peu de mal à les suivre et puis le gros de la troupe…
De magnifiques petites fleurs poussent là presque au milieu de nulle part s’adaptant au milieu naturel plutôt hostile. L’ambiance est à la macro photo, au ras du sol, à quatre pattes pour tenter de restituer au mieux la fragilité et la beauté de cette flore alpine, mais le photographe n’est pas vraiment à la hauteur.
Bè..Bèè …. dit-il pour attirer notre attention puis broute tranquillement une herbe rase presque inexistante.
Le « Trou de la Mouche » apparait tout petit au dessus de nous, presque inaccessible, puis se rapproche tout doucement. Monter encore monter, le moral baisse, les jambes faiblissent…
Il est là à notre portée, il suffit presque de tendre la main…. Une pause bienfaitrice nous permet de l’admirer et d’en appréhender la hauteur lorsque des randonneurs sont dessous.
La vue s’étale déjà sur Croisse Baulet, le col de Niard et le Massif du Mont Blanc.
Encore une dernière « bombée » encore environ 150m de dénivelée sur un sentier peu marqué où les pierres se délitent sous nos pas de plus en plus lourd, une arête escarpée qui nous conduit au fameux Trou de la Mouche.
Ouf ! Nous y voici. Cette vaste ouverture nous livre un paysage à couper le souffle, c’est un spectacle merveilleux dans en endroit insolite. De cette large fenêtre sur la montagne se détache la majestueuse Pointe Percée et la Pointe d’Amet qui s’affiche devant le Bargy..
Un vent froid titille note peau et nous transperce. Malgré cet endroit magique nous redescendrons rapidement car le soleil refuse de nous réchauffer. Les premiers mètres sont périlleux, il faut vraiment garder toute sa vigilance et regarder où l’on met ses pieds dans ce passage schisteux en pente raide. Doucement le vide est là, nous soyons pas pressés et assurons nos pas et évitons les pièges.
Plus bas un brin d’herbe et quelques pierres stables nous permettons d’apprécier le casse croûte, d’admirer la Combe du grand Crêt dans laquelle nous allons évoluer. Le soleil ne fait que des apparitions furtives et ses rayons n’ont pas le temps de réchauffer nos carcasses fatiguées. Nous le retrouverons plus bas et une nouvelle halte, halte sieste pour certain, nous permettra de récupérer avant la descente finale dans des alpages fleuris.
La Combe du Grand Crêt encadrée de gros rochers est impressionnante bien que moins belle que celle de Paccaly.
Pour qui sait observer la nature et la montagne, chaque virage nous réserve son lot de surprises.
Après cette super balade, orchestrée de main de maître par Jacqueline, se déchausser une un grand moment de bonheur…
N’est pas ???
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Par Les Pollhuguetts le 16 Août 2010 à 23:00
30 juillet 2010 (Vallée de l’Arve)
Le départ se fera de Trevance à 1446m après une rude montée en 4X4 qui nous a épargné une belle grimpette et pas mal de dénivelée.
Un grand chemin forestier nous amènera au refuge de Veran à 1590m. Il est tenu par des bénévoles, un jeune couple de Villard de Lans avec deux jeunes enfants, très sympathique avec qui nous bavardons.
Une rencontre innattendue
Il fait du vent et quatre gouttes tombent, juste pour nous faire rentrer dans le refuge. Nous y mangeons donc tranquillement. Ressortirons pour boire thé ou café offert par le CAF de Sallanches. (nous leurs laisserons notre petite obole) et reprendrons notre randonnée en alpage.
En quelques enjambées nous sommes à la Tête de Lassy, avec une superbe vue sur la vallée, les quatre têtes, la Pointe Percée et Areu.
Derrière nous se profilent la Croix de Fer et Le Colonney, séparés par le Pas de Monthieux.
La descente se fait en sous bois, sur un sentier boueux et glissant et dès les premiers mètres nous aurons des chaines pour nous aider avant d’arriver à la grande échelle et ses quarante un barreaux.
Le sentier zigzague dans la forêt pour arriver aux chalets d’Orcets, dominés par la pointe de Lassy qui se dresse fièrement au dessus d’eux.
Nous continuons la descente, traversons le torrent de l’Arpenaz mais redescendons à 1232m et voilà, il va falloir remonter à 1446m, dur dur en fin de balade.
Voici notre sauveur en vue….
Ce n'est pas Paul...... Mais le 4X4
Une randonnée originale, un peu aérienne par endroit, le passage taillé dans la pierre est magnifique, mais il faut vraiment regarder où l’on met ses pieds.
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