• 01 Mars

     

    Nous saluons Gégé et Fifi, des Ariégeois connus sur la toile que nous avons eu le plaisir de rencontrer à Sidi Ifni et que nous espérons bien revoir. Ils vont peut être inscrire sur le forum…Inch Allah

     En route pour Abeynou.

    Enfin une belle journée ensoleillée et surtout sans vent, la brume de chaleur envahit les collines peuplées de figuiers de barbarie et grandes euphorbes, qui moutonnent dans le lointain, presque à l’infini.

     

    Palmiers, figuiers de barbarie et grandes euphorbes

     

    Quelques douars parsèment la campagne et quelques écoles trônent au milieu de nulle part.

     

    Un minuscule douar

     

    Nous caracolons tranquillement jusqu’à Mesti où nous avons  décidé de visiter une coopérative Tyfyoucht.

     

    L'entrée de la coopérative

    A l'intérieur

     

    Sommes un peu déçus, nous y verrons seulement un dame entrain de casser les fruits avec dextérité, entre deux cailloux, pour en extraire l’amande.

     

    Cette dame travaille avec une dextérité remarquable

     

     Ce n’est pas le cas de tout le monde. HI hi…

     

    Pas tout à fait la même dextérité...

     

    Pour l’extraction, elle se fait rarement à la main, dans les petits moulins pierre. 

     

    petit moulin de pierre mu à la main

     

    Une machine chauffe à 13° les amandes grillées, l’huile s’écoule et le résidu ressort en spaghettis bruns, aliment donné au bétail. Cela reste artisanal tout de même, jugez ^par vous-même l’installation, du moins celle que nous avons vu. Il y a aussi une petite filtreuse.

     

    Avec le patron dans la salle des machines....

    Petite machine pour extraire l'huie

     

    Encore quelques tours de roues et nous voilà au Camping de la Vallée où Paul nous installe confortablement près de nos amis Françoise et Denis lorsque le 4X4 occupant la place sera parti.

     

    Nous sommes très bien installés

     

    Nous stationnons donc provisoirement sur les « étagères » pour le repas de midi. Nos amis Les Couramiauds et Québécois sont à l’étage en dessous….

    Nous irions prendre le café et grignoter des gâteaux « chez eux ».

    Par cette chaleur très agréable, farnienter sur un relax fait le plus grand bien. Pour seuls bruits le chant des petits oiseaux et le léger bruissement de feuilles agitées par une douce brise.

    Jocelyne et Bernard sont aussi près de nous, ainsi que Cathy50, désolé je ne connais pas leurs prénoms. 

    Ce soir « en bande organisée » nous irons prendre l’apéro, près de la cheminée où il fait vraiment trop chaud, en commandant notre repas de demain. Vous l’avez devinez nous prenons la demi pension.

     

    A l'apéro

    Voilà notre ami Paul

    Toujours à l'apéro

    En route vers l'est 

     

    Quelques jours chez Paul

     

    La matinée se passe tranquillement après avoir pris le petit déjeuner dans la salle de restaurant.

    En route vers l'est

     

    Nous avons le "ministre de l'agriculture" de la république libre de la Vallée, qui taille les arganiers.... Son aide ramasse les branches sèches.

     

    Au boulot Mr le ministre

    En route vers l'est

    Paul se fait tirer les oreilles...pour avoir dit des bêtises !!!!

     

    Le repas de midi sera excellent, nous avions pris du faux filet de chameau, il sera accompagné de frites et d’un gratin de chaux fleur. Paul avait pris soin de la cuisson et Marie Mathilde avait pris soin de différencier le mien.

     

    La table de os amis

    Notre tablée avec Jocelyne et Bernard

    Faux filet de chameau frites

    Pause café et petit gâteaux

     

    Vers 15H30 toute l’équipe part en balade direction le nord jusqu’au petit barrage où il y a très peu d’eau.

     

    Départ des randonneurs !!!

     

    Le temps est idéal pour la balade, pas trop chaud, nous permettant ainsi de marcher d’un bon pas. Paysages agréables au ton de rouge, petits villages nichés dans les collines, arganiers et figuiers de barbarie forment de petites tâches vers dans ce décor coloré.

     

    Un douar

    Transport de terre

    Les chibanis nous attendent...

    Encore un douar

    Nous voici au petit barrage

    Des murs en pierres sèches

    Une belle brochette

    La mosquée du douar

    Un autre douar

    Sur le chemin du retour

    Un jeune bien sympathique et voilà Odile perche sur l'âne 

     

    Ce soir nouvel apéro au coin de la cheminée, il fait si chaud qu’il est difficile de rester dans la pièce. Paul prend les commandes comme tous les soirs.

     

    Encore une belle journée où le soleil rutile, les oiseaux chantent et la brise légère susurre dans les arbres.

    Petit déjeuner à la salle à magner, devant la cheminée, comme tous les matins. Madame poule couve ses œufs sur un coussin dans la salle et ne semble pas dérangée par notre présence.  

     

    Elle couve ses oeufs dans un coin de la salle à manger

     

    Matinée cool, irons faire quelques photos avec trois petites bergères qui gardent les chèvres tout près du camping. Ces trois sœurs demandent à être photographiées, nous leur apporterons quelques vêtements et friandises. Elles sont ravies et nous aussi.

     

    Voilà nos trois petites bergères

    Il y en a une quatrième...

    Là aussi

     

    Il est aussi agréable de se prélasser, de ne rien faire ou de rêver les yeux ouverts en attendant l’heure du repas.

     

    Une belle tablée

    Tajines cuisant sous la tonnelle

     

    Nous dégusterons un civet de lapin divin et plus que copieux avec des pâtes.

     

    Civet de lapin pour nous deux

     

    Nous prendrons donc café et thé au restau sous la tonnelle, avec nos amis et Dany et Guy.

    Vers 15h en piste pour la petite station d’Abeynou, ce n’est pas très loin.

     

    Une belle cargaison

    Un petite pause devant les bains femmes

     

    Nous pourrons voir la piscine homme et le restaurant jouxtant le camping.

     

    Le patio du restaurant

     

    Balade dans la palmeraie qui s’étiole vraiment et semble de plus en plus abandonnée.

     

    La palmeraie

    Toujours la palmeraie

     

     Un petit papi, dans sa minuscule échoppe fort sombre a refusé, de nous vendre des piles qui étaient pourtant en rayon. C’est bien la première fois que cela nous arrive au Maroc.

    Le petit troquet avec son minuscule stand nous en vendra 4 pour 5dh, oui vous avez bien lu. Ce n’est pas des « duracell » ou des « varta » bien entendu.

    Au retour un grand moment,  rencontre avec un Monsieur qui garde ses chameaux  qui ont des bébés.

     

    La maman et ses deux petits

    En route vers l'est

     

    Ils sont adorables et Christian aura même droit à un « lèchou ».

     

    Un petit "lèchou"

    Une petite caresse

      

    Ce Monsieur traira la chamelle prenant comme récipient une bouteille d’eau coupée.

     

    Il trait la chamelle

     

    Il veut nous le faire déguster. Mais seul Christian boira. Berck…nous n’aimons pas le lait.

     

    Christian déguste

    Avec le berger

    Un beau bébé

    En route vers l'est

     

    Michel et Mireille sont arrivés ce soir et sont venus nous saluer. 

    Apéro comme tous les soirs et commande du repas pour le lendemain.

     

    Ce matin ciel gris et bas, le soleil est aux abonnés absent, sans doute boude t-il l départ de Marie Mathilde. Il fait quand même doux 15°.

    Le soleil revient très vite à la mi matinée, merci Brigitte de nous l'avoir envoyer depuis Aglou.

    Les matinées se suivent et se ressemblent.

    Pendant l'apéro, Michel nous charmera avec sa guitare et ses chants. Pour l'écouter cliquez sur l'image.

     

    Encore une belle tablée pour le repas avec toujours de bons petits plats concoctés par Paul. En voici un petit aperçu.

     

    La tablée s'est agrandie,Mireille et Michel sont là

    Chèvre grilléeKeftas de chameau

     

    Coquelet grillé

     

     

     Mulet à la crème

     

     

    Paul au fourneau

     

    Le café sera servi chez nos amis...Nos pauvres hommes sont vraiment chargés...

     

    En route vers l'est

    L'heure est au café, thé, gâteaux et chocolats

     

    Vers 14 h30 en route pour les collines environnantes.

     

    Départ du campng

    Et oui, ici on est très bien

     

    La grimpette est assez rude, Michel prend aisément la tête et s’il vous plait en croq….

     

    En route vers l'est

    Un petit arrêt

    Preuve à l'appui

    Il faut attendre les petits derniers

    En route vers l'est

     

    La végétation n’est qu’un mélange de gros coussins de belle mère et je peux vous dire qu’ils doivent vraiment piquer, de grandes euphorbes et de quelques arganiers récalcitrants.

     

    L'euphorbe

    Coussin de belle mère

     

    Du haut de la colline nous pouvons admirer le camping de la Vallée.

     

    Le sommet est presque atteint

    Vue plongeante sur le camping

    Vue sur la vallée

     

    La descente dans la caillasse sera assez fatigante surtout pour les genoux fragiles.

     

    La descente est assez rude

    Pas très facile

     

    Retour au bercail et apéro avec nos amis Françoise et Denis, sans oublier Paulette et Jean.

     

    Françoise et Denis

    L'apéro est terminé

     

     

    05 Mars

     

    Nous saluons, Paul, Moussa et tous les copains et levons le camp, pour une journée de liaison.

     

    Une des portes d'entre de Guelmim 

    Dans Guelmim

     

    Nous roulons dans des paysages désertiques aux couleurs chatoyantes, des temps à autre des taches vertes apparaissent, non ce n’est pas un mirage mais des oasis plus ou moins grandes avec leurs petits villages. Le ciel est parsemé de nuages inoffensifs qui jouent aux ombres chinoises sur les collines dénudées.

     

    Des paysages désertiques 

    En route vers l'est

     

    Seuls ou presque dans cette immensité désertique, dépourvue de vie apparente, dans cette étendu brûlante, hostile et un tantinet sournoise, l’on se sent tout petit. Ces grands espaces ont sur moi un effet magique, celui de me vider la tête des soucis quotidiens, comme le Maroc en général.

     

    En route vers l'est

    En route vers l'est 

     

    Quelques oasis verdoyantes, magie de l’eau, viennent troubler cette terre aride dépourvue ou presque de végétation, seules sources de vie dans cette immensité majestueuse.

     

    Quelques belles palmeraie ponctuent notre trajet

    Un rare oued avec de l'eau

     

     Des collines plissées, tourmentées et colorées se dressent majestueusement de chaque côté de la route, assaillies parfois par le sable doré, cette route souvent rectiligne qui semble fuir vers l’infini.

     

    sable et roches, le désert

    En route vers l'est

     

    Un repas de midi au milieu de nulle part....

     

    Perdus dans l'immensité...pour notre déjeuner

     

    Peu de refuges pour se protéger des rayons ardents, seuls quelques maigres acacias, fort épineux tentent de survivre, se protégeant ainsi des pertes d'eau due à l'évaporation.

     

    Un acacia qui lutte avec l'énergie du désespoir

    Une oasis

     

    Là au milieu de nulle part un chamelier surveille son petit troupeau.

     

    Quelques chameaux

    En route vers l'est

     

    Ici c'est l'heure de la lessive.

     

    Lessive à l'oued

     

    Là une tente nomade avec un nouveau confort.

     

    Kaïma et panneaux solaires

    Qu'il est beau ce désert 

     

    Le vent souffle parfois en rafales, le sable voltige s’infiltrant partout, c’est une mini tempête qui nous effleure seulement.

     

    A l'approche de Tata

    Un vieux ksar

    ici la palmeraie est verdoyante

    Encore un vieux ksar

    Des paysages fabuleux à l'entrée de Tata

     


    En route vers l'est

    Nous arrivons sur Tata et nous nous installons au camping les Palmiers. Le camping s’est agrandi.

     

    Nous sommes biens installés

     

    Ce soir nous avons fait la connaissance de Bibi et Micou.

     

    06 Mars

     

    Une journée bien remplie à Tata, la ville rose, ville saharienne aux pieds du djebel Bani, oasis verdoyante avec sa charmante palmeraie entre oueds de l’anti Atlas et les dunes du désert.

    C’est jour de souk, souk rural où nous allons flâner et nous imprégner de cette culture marocaine, où nous pourrons faire nos emplettes en toute tranquillité. Beaucoup de monde, des femmes dans de belles robes bleues et châles noirs sur la tête, des hommes en djellabas qui vont qui viennent. Des mobylettes, des bicyclettes, un va et vient perpétuel. Là au fond de son échoppe, presque dans le noir, le vendeur attend le client tranquillement. L’on se sent presque intégré dans ce tumulte coloré.

     

    Un peu de mécanique

    En route vers l'est

    Faites le bon choix !!

    En route vers l'est

    Quel équilibre

    Ces dames sont bien habillées

     

    Le marché aux bestiaux est tout petit.

     

    Bè èèè fait -il d'une voix dsespérée

    En route vers l'est

    Ici un seul camion de paille

    En route vers l'est

    Le choix semble difficile. Mais le prix attrayant 3dh le kg même pas 30 centimes

     

    A midi nous lèverons le verre de l’amitié avec Bibi et Micou, des moments agréables d’échange et de partage, à l'ombre car ici il fait environ 29°. Une pensée pour celles et ceux qui pour diverses raison sont dans la froidure Française.

     

    Avec Bibi et Micou 

    Nous n’avons plus qu’à mettre les pieds sous la table et voici nos tajines de poulet qui arrivent sur un grand plateau d’agent.

     

    Tajine de poulet pour tout le monde

    Tajine de poulet

     

    Elle n’est pas belle la vie !!!!

    Un petit repos digestif s’impose, à l’ombre, sur nos relax…. 

    Un panneau, en ville, que vous n'avez sans doute pas l'habitude de voir.

     

    L'avez-vous déjà vu, chez nous ?

     

    Cette après midi nos hommes préfèrent reposer leurs genoux défaillants…. Seules nous partirons pour une belle promenade en direction du vieux ksar vu la veille lors de notre passage. Il s’avérera trop loin, nous préférerons l’ombre bienfaitrice de la palmeraie et la visite du petit douar de Indfiane.

     

    Dans la palmeraie de Indfiane

    L'eau coule à flot

    Elle est pompée d'un puits

    Le Douar Indfiane

    Le douar

     

    En route des ados nous demande de les photographier....Pourquoi pas.... Nous sommes aussi dans leur smarphone...

     

    Des ados, ils rentraient  du bahut

     

    Au retour un peu de réconfort....

     

    Miam des beignets

     

     

    C'est notre pêché mignon...

     

     

    07 mars

    Il fait grand beau et déjà chaud, nous partons pour les grottes de Messalit, ces grottes creusées par l’oued Tata. Nous montons descendons sur de gros blocs formant de véritables canyons rongés pas l’eau durant des millénaires. Ces grottes d’érosion dont la voûte peut atteindre parfois une quinzaine de mètres. Restent visibles celles qui sont peu profondes mais possèdent quelques stalagmites et stalactites. Certaines ont été habitées et portent les stigmates de fumées. Véritables dentelles de pierre, elles sont fascinantes, peu profondes elles sont accessibles,  malheureusement abandonnées, dommage car le site est remarquable.

    Nous retraversons Tata, dans la palmeraie les hommes assis au bord de la route papotent, les femmes aux champs travaillent…

    Nos roulons encore dans cette immensité désertique, austère, écrasée par le soleil, où la brume de chaleur envahit doucement les collines adoucissant ainsi les contours. Du sable, des rocailles, des touffes d’herbes, quelques acacias, des collines  complètement dénudées qui se profilent à l’horizon, telle est la carte postale de la matinée.

    Peu avant Tinssirt c’est un paysage lunaire presque blanc avec un profond canyon qui s’offre à nous.

    Nous profitons de cette pose pour prendre notre repas de midi.

    Nous longerons ce canyon face au village perché de Taimzour et découvrirons la grande faille où coule l’oued Tissint ainsi qu’une petite palmeraie.

    Quelques kilomètres plus loin, encore une surprise de la nature les cascades d’Atiq sur l’oued Tissint. Quelques petites cascades qui forment un petit lac au milieu des rochers, à la fois surprenant et magnifique.

    Nous ferons un petit tour dans le village, dans ces ruelles étroites, sombres et fraiches, bordées de maisons en pisé.

     Rencontre avec un jeune homme qui habite Bron.  Nous serons reçus dans le salon familial où il nous offrira un bon thé à la shiba.

    Il ne reste que peu de route à faire pour atteindre notre chambre à coucher à Foum Zguid. Nous stationnerons à l’hôtel camping Bab Rimal. L’accueil y est chaleureux. Stationnement dans la deuxième cour  près de l’établissement, des bungalows et de la piscine. Un endroit remarquable avec une belle vue sur le djebel. Ce soir nous mangerons au restaurant, ici c’est le luxe, le repas sera excellent pour un prix raisonnable.

     Au menu : omelette berbère ou salade marocaine, tajine de bœufs aux pruneaux servie avec petits légumes et rie ou tajine de poulet, crème caramel maison en dessert, le tout arrosé d’un Guerouane rosé.

     

    Une journée bien remplie riche en paysage.


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